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4,04

sur 362 notes
Quand les forces de la nature s'emmêlent ou s'en mêlent…

Un troisième tome plus passionnant que les précédents, un suspens de la première à la dernière page. Même si on devine certains aspects du dénouement au fur et à mesure, on reste quand même surpris à la fin.

L'intrigue de ce troisième tome est très liée aux intrigues des deux premiers tomes par le biais de cette nouvelle enquête qui prend ses racines dans les précédentes. L'histoire est beaucoup plus chargée en émotion par rapport aux autres. On retrouve toujours le côté surnaturel au sein des enquêtes de Amaia SALAZAR.

La fin reste ouverte et nous laisse penser qu'il y aura une suite. Je sais que Dolores REDONDO a écrit d'autres romans mais, apparemment ils n'ont pas de lien avec la trilogie.
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Ce livre fait partie d'une trilogie remarquable mélangeant sorcellerie et policier. Après les quelques pages d'introduction, l'histoire nous happe et on ne peut plus s'en défaire et les deux autres tomes sont lus dans la foulée.
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Avec cet ouvrage Dolores Redondo conclut sa trilogie consacrée à Amaia Salazar et la vallée du Baztan. Et si ce volume s'annonce au départ comme le meilleur des trois certains choix de l'auteure viennent ternir le plaisir de lecture.

Le rythme est plus soutenu que dans les deux précédents volumes et cela se justifie par la nécessité d'apporter une conclusion satisfaisante aux nombreuses intrigues développées par l'auteure depuis le gardien invisible, le premier volume de la trilogie. On n'échappe pas aux déambulations d'Amaia dans la forêt qui plombent le récit sans apporter grand-chose à celui-ci.

Les relations entre Amia et son entourage se dénouent et les masques tombent. Que ce soit sa soeur Flora, qui doit faire face aux conséquences de ses actes, ou bien l'inspecteur Montes, de plus en plus attachant, l'auteure dresse une galerie de personnages qui resteront dans les mémoires.

C'est aussi l'occasion de répondre aux questions laissées en suspens lors des enquêtes précédentes. le risque est d'embrouiller les lecteurs qui auraient oublié certains détails durant l'écart de lecture entre les différents volumes mais cela a le mérite de rappeler qu'il faut parfois des années avant que les secrets ne soient tous révélés.

L'intrigue prend une ampleur inédite dans cette conclusion et prend des allures de complot maléfique et tentaculaire. Pourtant, aussi passionnante que soit cette orientation l'auteure ne l'assume pas complètement puisque l'on retombe dans un banal face-à-face lors du final.

C'est le principal défaut du récit, toute l'intrigue repose sur un retournement que l'on voit venir de très loin, à un point tel l'on a envie de secouer Amaia pour qu'elle ouvre enfin les yeux. Impossible de trop en dire sans révéler des détails importants de l'intrigue mais c'est extrêmement frustrant de voir une intrigue avec un tel potentiel être gâché de cette manière.

C'est d'autant plus frustrant que cet élément va rapidement prendre une place trop importante dans le dernier tiers du récit ce qui va entraîner l'exclusion abrupte d'éléments secondaires qui auraient mérités un meilleur traitement, notamment la mère de notre héroïne. Les autres aspects de l'enquête son expédiés en quelques lignes et l'intrigue complexe mais passionnante développée sur plus de cinq cents pages retombe comme un soufflet.

Au final il restera de cette trilogie Basque une atmosphère fantastique et mystérieuse plaisante et une galerie de personnages féminins haut en couleurs. Mais il est regrettable que l'ultime tome de cette trilogie ne parvienne pas à apporter une conclusion à la hauteur de la qualité de la saga.
Lien : https://culturevsnews.com/
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Un coup de coeur absolu pour cette trilogie que j'ai lue d'affilée, (ce qui ne m'arrive jamais) pour son mélange de folklore, de mythologie mêlant les croyances ancestrales du Pays Basque à une enquête policière. La maltraitance et l'enfance sont les thématiques principales et sociétales abordées, attention ça remue les tripes et remet en cause l'instinct maternel... L'ambiance humide et pluvieuse de la forêt de Baztán, la touche surnaturelle font de cette trilogie atmosphérique, fascinante par sa simplicité, l'une des plus puissantes que j'ai pu lire, il m'est difficile d'en dire plus ! Pour les fans de la série Zone Blanche, je recommande ! 
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En terminant la lecture de ce dernier tome de cette longue trilogie policière espagnole, j'ai d'abord éprouvé un sentiment de soulagement, et ce pour plusieurs raisons. Premièrement, ces histoires de sorcellerie et de magie noire ne sont pas ma tasse de thé. Or, dans ce troisième opus plus que dans nul autre, l'auteure s'appesantit sur le sujet, parfois jusqu'à l'indigestion.

Ensuite, même si la trame de la première moitié de « l'Offrande à la tempête » renoue avec la vigueur et la qualité du premier volume, le cadre romanesque (lieux, protagonistes, thématiques...) peine à se renouveler.

On reste principalement dans le bourg basque navarrais d'Elizondo où l'hiver ne s'achève jamais comme si Dolores Redondo craignait qu'en été son histoire perde son atmosphère confinée et chargée de menaces... Quant au premier cercle des personnages qui entourent l'héroïne, on n'observe aucune vraie évolution au point qu'on se dit que cette trilogie aurait gagné en intensité sur mille feuillets plutôt que sur mille cinq cents !

Mais, le clou négatif de ce roman est hélas! atteint au cours des cinquante dernières pages. Au lieu de la fin en apothéose qu'on pense mériter après un tel marathon livresque, on assiste à l'explosion d'un pétard mouillé... Bâcler pareillement une si longue intrigue est un acte de sabordage incompréhensible et une trahison dont on peine à se remettre. Au point d'envisager un moratoire avant d'oser plonger à nouveau dans les fictions de cette intellectuelle formée par les Jésuites qui, décidément, allie le meilleur et le pire dans la même oeuvre.

Mais, une petite voix me souffle qu'il faut peut-être faire preuve d'un peu plus d'indulgence avec un récit qui m'aura malgré tout fait passer de bons moments de lecture. Car, comme le dit si bien Dolores Redondo dans cet ouvrage, « de tous les droits qu'à un être humain, le plus important est celui de se tromper, de le savoir, de le revendiquer et de ne pas le payer toute sa vie. » Rien que pour tomber sur une telle phrase, voyager quelques dizaines d'heures en compagnie de l'Offrande en valait la peine.
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Troisième et dernier tome de - La trilogie du Baztan - dont j'avais présenté les deux premiers volets il y a peu : - le gardien invisible - et - de chair et d'os - et dont j'avais dit et expliqué tout le bien que je pensais de l'auteure et de son oeuvre, concluant la présentation du deuxième opus en insistant sur le fait qu'il était encore meilleur que le premier et que j'espérais que cette montée en puissance se vérifierait dans le dernier de la trilogie… ce qui est le cas.
Pour mémoire, la singularité de ces trois ouvrages qu'il faut lire dans l'ordre (1500 à un peu moins de 1800 pages selon les éditions), c'est qu'en dehors d'offrir chacun une intrigue policière bien ficelée, ils ont en commun outre les lieux (la géographie et la nature sont au premier plan de l'oeuvre), les personnages (les mêmes pour la plupart… tous bien "croqués" et très attachants), la présence de l'Histoire (avec un H majuscule), de la mythologie (j'aurais pu là aussi orthographier le mot avec une majuscule), un fil conducteur fait de tous ces ingrédients, restitués avec une très jolie écriture et un sens magistral de la narration.
Un mot encore pour ceux qui hésiteraient à franchir le pas… ce mot je le laisse à l'auteure :
" Si vous voulez y comprendre quelque chose, arrêtez de vous demandez si c'est logique et commencez à admettre que c'est réel, que la foi a des conséquences dans la réalité et qu'il y a des gens prêts à mourir et à tuer au nom de ce qu'ils croient."
Conclusion : j'ai passé des heures fantastiques grâce à Dolores Redondo. J'espère qu'il en sera de même pour vous.
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Si j'avais su qu'un jour je m'éclaterais à lire un roman avec une couverture aussi moche, et que je cours tête renversée, salières proéminentes et cheveux z'au vent, je ne l'aurais pas cru. Donc, Babeliots et Babeliotes chéris, celui-là, il faut vraiment l'acheter les yeux fermés.
Alors qu'il était si simple d'accrocher le chaland avec le tableau d' Henry Füssli, le célèbre Cauchemar, « où l'on voit un démon au visage mauvais assis sur la poitrine d'une jeune femme endormie sur un divan, qui semble prisonnière d'un mauvais rêve.» le mot cauchemar viendrait peut-être du picard « cauquemaire », la jument qui piétine, d'où la tête de cheval révulsée qui surgit de l'obscurité. Mais ce qui intéresse Redondo, c'est surtout le gnome ricanant qui oppresse la dormeuse, en qui elle voit Inguma, personnage de la mythologie basque réputé pour provoquer les cauchemars, et qui oppresse tant le malheureux qui rêve de lui qu'il peut le tuer. Son oeuvre maléfique expliquerait qu'« en 1917, sept cent vingt-deux personnes sont mortes dans leur sommeil aux Philippines, attaquées par Batibat, littéralement « la vieille grosse ». Ou bien, qu' « en 1959, au Japon, cinq cents jeunes gens en bonne santé sont morts ». « Dans le cas des Hmongs, le mystère médical qui a coûté la vie à deux cent trente garçons en pleine santé n'a toujours pas été élucidé puisque les autopsies n'ont pas permis de connaître les causes des décès. » La mort subite du nourrisson ne serait que le dernier avatar pseudo-scientifique d'Inguma.
Non, la mythologie ne sert pas à Redondo pour se défausser, genre mystère de la chambre du nourrisson qui était fermée de l'intérieur, mais tout s'explique inspecteur si l'on admet qu'une entité monstrueuse est passée par le trou de la serrure. Non. Les créatures fantastiques qui peuplent ses romans, comme dans les tragédies grecques, sont les noms qu'on peut donner aux pulsions humaines, de celles qui justifient le meurtre ou le remord, la cruauté et la vengeance.
Mais ici, Redondo ne se contente pas de la mythologie basque et fait intervenir l'Opus dei, qui traque le Mal, le Veau d'or et le grand Satan.
Pourtant, c'est bien au coeur de l'Ancien Testament que Redondo est allée cette fois (Ah ah) -ci traquer l'inspiration et ses coupables. Abraham, le prophète admiré par les 3 religions monothéistes, a mis le couteau sur la gorge de son fils Isaac, quand Dieu le lui a demandé. Un peu embêté, qu'il était l' Abraham, mais pas au point de renoncer. Si Dieu n'avait pas substitué un animal à l'enfant, c'est Isaac qui mourait sous les coups de son père.
Donc:
- Si l'Opus dei commençait par balayer devant sa porte, les moutons seraient mieux gardés
- Et si la Bible vous paraît une lecture un tantinet austère en ce lendemain de Pâques, osez Redondo. On y massacre aussi les innocents, mais au moins les coupables sont arrêtés.


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ce livre sent la mousse humide au pied des arbres, l'air marin de guipuzcoa autant que la foret de chêne de Navarre, ça sent les pinchos claqués à la sortie du boulot et le tinto avec les copains.
Pour l'intrigue faut revenir on devine vite le responsable, et l'auteur nous a vraiment habitué à mieux sur les deux premiers opus.
Le moins bon des trois mais fallait bien terminer quand même
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Une offrande à la tempête, dernier volet de la trilogie du Baztan est pour moi le meilleur tome. On retrouve les comtes, les légendes du Pays Basque mais aussi ses traditions.
J'ai apprécié cette trilogie pour son personnage principal, qui est différent de ceux des polars que l'on peut trouver ses derniers temps. Tout d'abord c'est une femme, qui a une histoire atypique du fait de sa relation avec sa mère. Mais aussi son univers, remplit de magie, de superstition, et puis les paysages quasi envoutants dans lesquels elle évolue. Et puis on reste en haleine pendant les trois volets, sur plusieurs points je me suis faite avoir.
En bref je recommande !

De nouveau, des cadavres sont retrouvés dans la vallée du Baztan. L'inspectrice Amaia Salazar doit enquêter sur la morte subite d'un nourrisson .Tout porte à croire que c'est le père qui a commis le meurtre. Mais la grand mère de l'enfant, ne croit pas en sa culpabilité... Elle pense plutôt que c'est le démon Inguma, qui capte l'âme de ses victimes en les étouffant pendant leur sommeil. Très vite d'autres morts apparaissent le long de la vallée.
Une nouvelle fois l'inspectrice va se jeter corps et âme dans cette enquête.
Mais ce n'est pas la seule épreuve qu'Amaia va devoir affronter. Séduite par le nouveau juge, troublée par le comportement de ses soeurs, persuadée que sa mère rode dehors, toujours prête à la tuer (De Chair et d'os) elle va devoir une nouvelle fois surmonter ses propres démons.
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Crimes, mythes, légendes, sorcellerie. Les pays Basques Espagnols nous offrent toute cette gamme d'intrigues sur un fond de violence silencieuse.
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