Cet album des bouts du monde nous propose de voyager vers quatre-vingts bouts du monde.
Les bouts du monde découverts par les explorateurs, des foulées des Sapiens jusqu'aux bonds dans l'espace.
Les bouts de mondes imaginaires ; Sandy Island, Atlantide, les Limbes,..., le bout de la terre plate.
Les bouts et bords du monde ; Null Island, le point Nemo...
On y découvre des terres, des frontières, des murs, des terres disputées ; Liberland, l'état fantôme, Terra nullius, Clipperton...
Enfin, les dernières pages laissent la place aux confins inconnus, encore inexplorés ; sous nos pas, dans les abysses, vers les exoplanètes.
Un voyage qui s'accompagne de magnifiques photographies, de documents rares, d'anecdotes précieuses. À la fin de ce voyage on s'interroge sur la façon de continuer à explorer ce monde incroyable, cet univers, tout en le préservant, pour ne pas aller droit dans le mur.
Je remercie Lapérousse Éditions et la masse critique de Babelio pour ce très bel Atlas à feuilleter sans modération.
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Un très beau livre, composé de magnifiques photos, d'histoires et de petites anecdotes sur chaque endroit. Un livre qui nous fais voyager à travers les confins de la Terre, vers des lieux dont on ignore totalement l'existence. Un véritable recueil des merveilles de la nature, aussi mystérieuses qu' incroyables ! Une superbe redécouverte de la planète bleue . A lire absolument !
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Droit dans le mur
Le mur est à la fois la plus antique et la plus contemporaine des frontières. Il ne s'en est jamais érigé autant, rudimentaires ou bien summum de technologie sécuritaire. Pourtant, pensait-on, la mondialisation allait balayer ces barrières archaïques à l'efficacité pas toujours proportionnelle à leurs tailles. Le monde semble filer droit dans le mur. D'autant que l'homme paraît continuer de vouloir ignorer qu'il est confiné non seulement sur une planète fragile, mais plus encore sur un tout petit bout de monde, une fine zone critique aussi méconnue qu'instable.
p.189
La voie lactée. "Le silence éternel de ces espaces infinis m'effraie" philosophait Blaise Pascal.
p.120
Cap au nord, la mythique île de Thulé
Une terre où le soleil ne se couche presque jamais en été, et au-delà de laquelle une sorte de "poumon marin" gélatineux, ni terre ni mer, interdit tout accès. Pythéas est le premier grec à découvrir la formation de la banquise !
p.62
L'Ailleurs de uns n'est jamais que la terre des autres.
Lors de son passage en 1832, Darwin nota que la seule vue du cap Horn suffisait pour "rêver de naufrages, de péril et de mort pendant une semaine".
p.103