AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet
3,51

sur 424 notes

Critiques filtrées sur 5 étoiles  
Pour reprendre ce qui a été dit dans une des critiques, j'ai fini "Le système Victoria" mais je suis encore dedans. Impossible de s'en détacher, j'ai pris tout mon temps pour le lire car je ne voulais pas le quitter ! L'écriture d'Eric Reinhardt est délicieuse. Il nous conte une histoire adultère passionnée (même si David, le personnage principal ne considère pas qu'il trompe sa femme... Il vit simplement autre chose à un autre moment...). On palpite au rythme de David et Victoria pendant les moments précédents leur prochaine rencontre, ceux de leurs retrouvailles pour retomber dans cette attente dépressive de se retrouver loin de l'autre.
Sur fond de porno chic, l'auteur nous brosse également deux mondes : David est un architecte idéaliste reconverti en conducteur de travaux et Victoria est une puissante DRH qui ne croit qu'au capitalisme. Deux mondes que tout parait opposer et qui pourtant vont se sentir irrésistiblement attirés l'un par l'autre. Cependant, on sent (et on sait) que cette attirance est aveuglée par la passion. Victoria, par son statut social se présente comme une femme puissante, sans (réels) tabous, dominatrice par le sexe : le fantasme absolu de David, aux antipodes de sa femme Sylvie.
Ajouté à tout cet enivrement, on assiste à la descente aux enfers d'un homme brisé qui culpabilise de la mort de la femme qu'il n'était pas sûr d'aimer et du mal qu'il a infligé à celle qu'il a aimé toute sa vie.
Commenter  J’apprécie          30
Un régal littéraire ! L'auteur joue avec les atouts féminins, l'adultère : ces outils pour construire ce roman où la perversion n'a aucune limite !
Commenter  J’apprécie          20
David Kolski a 42 ans. Issu d'un milieu modeste, il est devenu un architecte assez brillant avant d'opter pour un choix plus stable. Aujourd'hui, il est finalement Directeur de travaux dans une société de travaux publics, et il est notamment en charge de la construction d'une gigantesque tour dans le quartier de la Défense : la tour Uranus. Pour réussir à tenir les délais imposés par ses patrons, il bosse comme un damné et s'investit corps et âme. Dans ses rêves de vie, il veut sans doute devenir un autre homme, mais s'est enfermé dans un carcan, dans un renoncement permanent. Sous la pression de sa vie professionnelle, où il faut faire chaque jour plus pour satisfaire les actionnaires ; sous la pression de sa vie privée où il faut chaque jour satisfaire l'illusion familiale. Un jour, un collègue lui dit : « J'ai presque envie de pleurer certains matins quand je me lève, à l'idée que je vais sans doute mourir sans avoir exaucé ce voeu tout simple, qui paraît à la portée de tous : rencontrer la femme dont j'ai toujours rêvé ».

La suite sur mon blog : http://lesbottesrouges.hautetfort.com/archive/2011/11/20/le-systeme-victoria-eric-reinhardt.html

Lien : http://lesbottesrouges.haute..
Commenter  J’apprécie          20
un livre surprenant, subtil, allégorique, très bien écrit. Cette écriture qui m'a semblée ampoulée au tout début s'est vite révélée pleine d'énergie, se déplloyant par ses longues phrases comme un ruban qui s'enroule de plus en plus vite, comme la spirale dans laquelle est pris le narrateur. J'ai pensé au film Match point de Woody Allen, car de la même façon l'intrigue est simple mais la réalisation - ici la narration- est dans les mains d'un virtuose.
Commenter  J’apprécie          10




Lecteurs (854) Voir plus



Quiz Voir plus

Retrouvez le bon adjectif dans le titre - (6 - polars et thrillers )

Roger-Jon Ellory : " **** le silence"

seul
profond
terrible
intense

20 questions
2868 lecteurs ont répondu
Thèmes : littérature , thriller , romans policiers et polarsCréer un quiz sur ce livre

{* *}