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Critiques filtrées sur 3 étoiles  
La Norvège a Jo Nesbø. La veinarde. Va-t-elle aussi se la péter avec Tore Renberg ?

Affreux, sales et méchants !

Du pétrole c'est ce qu'ont du boire certains des protagonistes du livre tellement ils sont perchés.
Une vraie bande de doux dingues.
Les dialogues au premier abord sont excellents ! Bravo au traducteur. Ça n'a pas dû être qu'un moment de plaisir. Car ça jacte beaucoup dans "Les Rois du Pétrole". Ça jacte, ça jacte, ça jacte... Et au final ça jacte de trop.

Dès le début, l'écriture est électrique, fait dresser les poils des avant-bras avec son énergie statique. Mais les fait retomber aussi vite par un verbiage incessant et répétitif qui alourdit l'ensemble. En fait, 600 pages pour raconter aussi peu de choses, ça fait beaucoup. L'action est étalée sur trois journées. Et elles sont vraiment très longues ces 3 journées. Sans fin…
De ce genre de moment que tu passes chez le dentiste parce que tu as une carie qui t'assassine et que le bruit de sa fraise de maniaque résonne dans ton oreille, s'approche de ta bouche et qu'il t'hurle "mais ouvrez grand la bouche mon vieux !". Hé bien 600 pages ici c'est comme avoir une palanquée de caries à soigner. C'est presque interminable.

"Trop de sucre gâte les dents", disait grand-maman !

C'est dommage parce que ce livre à des atouts. Et on sent un réel talent d'écriture chez ce garçon.

Les chapitres sont très courts et changent de personnage principal systématiquement ; l'auteur nous propose de vivre une même situation avec différents regards selon les protagonistes.
Ça dynamise l'ensemble et ça permet aussi de faire avancer des situations en parallèle mais qui se recouperont ensuite évidemment.

En point positif, ce roman est truffé de références et de morceaux Rock avec de grosses oeillades à Motorhead, Aerosmith, Led Zeppelin, Nick Cave, Evanescence, Metallica entre autres. Et il faut avouer que ça fait pétarader l'ensemble. La musicalité des dialogues semblent s'en inspirer. Ce mélange de paroles de chansons et de tchatche hardcore est du miel pour les oreilles. Mais à petite dose. Pas au détriment d'une bonne intrigue.

Petit aparté cochon : Ça parle beaucoup de chattes, de bites et de culs. Ça baise beaucoup aussi. On referme l'aparté. Bon en même temps, tout est bon dans le cochon.

Les personnages sont des rêveurs inconscients, insatisfaits, tous abîmés, losers, et sans repères. Ils sont écrits au vitriol et le bouquin est vraiment amusant par moment.
« Les filles c'est de la dynamite. On ne peut pas leur faire confiance, elles vous poussent à commettre les pires bêtises, L'héroïne ? le terrorisme ? Ce n'est rien à côté des filles. Les filles dominent le monde et elles le savent. Elles tiennent le gouvernail. »
Mais sur la durée, ces personnages deviennent balourds, prévisibles et moins intéressants.

Et quand arrive le climax, le grand final, le lecteur se surprendra à penser au bout de 600 pages : tout ça pour ça !!! Non mais sérieux !

Ouf la Norvège est sauvée, elle a quand même Jo Nesbø ! 2,5/5

ps : un grand merci néanmoins à Babelio et aux Editions Presses de la Cité pour l'envoi de ce roman dans le cadre de ses opérations Masse Critique. Si c'est pas sur celui-là, ce sera sur le prochain les amis…

Lien : http://cestcontagieux.com/20..
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Merci à Babelio et aux éditions Presses de la Cité pour cette découverte.

Une bonne première impression avec cette belle couverture colorée et un résumé alléchant. Mais ce dernier je ne le trouve pas à l'image de ce roman choral car il laisse entendre que le personnage principal est Pal. S'en est loin. L'histoire ne tourne pas autour de lui, ni autour d'un autre en particulier. C'est plein de vies qui s'entre croisent. Des vies quotidiennes bouleversées par un événement, plus ou moins insolite. On y croise dans ce roman, Pal un homme qui a beaucoup d'ennuis, ses deux filles adolescentes qui vivent différemment la séparation de leurs parents, leur amie amoureuse un beau délinquant, ce beau délinquant perdu entre deux filles, et bien sur toute la bande de Jani qui vivent comme ils peuvent. Tous ont leur angoisse, leurs interrogations, leur espoir... de beaux portraits.
C'est l'histoire qui pèche un peu. Alors oui on est vite plongé dans chaque vie mais il manque parfois un peu de fluidité, parfois un peu d'actions, on voudrait en savoir plus. La fin m'a laissé un peu perplexe. On se demande ce que tout le monde devient. Et on pourrait presque croire qu'il peut y avoir une suite. Ou alors l'auteur en fait exprès pour nous laisser imaginer les multiples possibilités de l'avenir.
Autre détail que j'ai moyennement apprécié c'est les dialogues ponctués de phrases en anglais, sans traduction. Ben oui on n'est pas obligé d'être tous doué en anglais.

Une bonne découverte tout de même.
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Ce qui m'a frappé au premier abord est le fait que ce livre est un mélange de styles, de Jonas Jonasson et de Katherine Pancol.
L'organisation du livre, l'attraction créée, et le genre d'intrigue me font, en effet penser à leurs romans.
Ce qui le différencie tout de même est le coté Rock, thriller, voire un aspect vulgaire.

Ce roman ne m'a pas énormément emballé, même si il a su attiser ma curiosité pour connaitre le déroulement de l'intrigue.
C'est un bon livre, mais qui ne m'a pas marqué et qui ne marquera pas.

A lire selon moi pour la détente, ou faire passer le temps.
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Merci à Babelio et à l'opération Masse Critique de m'avoir envoyé ce livre...assez inclassable ! contrairement à certains avis, je n'ai pas eu la sensation de lire un thriller, encore moins un polar...juste une tranche de vie ! celle de Pal, divorcé, père de 2 ados...et qui s'est mis dans une situation inextricable ! celle d'une bande de gentils malfrats complètements déjantés et qui ont LA solution pour sortir Pal de sa situation. Voilà pour l'essentiel.
D'autres personnages gravitent autour, leur destin se croisent...c'est assez agréable à lire, composé de courts chapitres racontant le déroulé de l'histoire par l'ensemble des protagonistes, le tout saupoudré de références à la musique "metal", aux films d'horreurs...quelques passages crus (utiles ? inutiles ?) viennent pimentés le tout...et puis des dialogues assez surréalistes genre "dialogues de film" qui amènent le sourire, l'émotion quelquefois !
Finalement, j'ai tourné les pages en attendant la fin, qui pour le coup, m'a un peu déçue ! une légère sensation d'inachevée...on aurait aimé en savoir plus sur le destin des personnages principaux. On arrive à la dernière page et on se dit comme Georges Clooney "so...what else" ! c'est un peu dommage !
c'est donc un avis mitigé en ce qui me concerne mais ça n'a pas été non plus une lecture "calvaire" !
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J'aime bien la Norvège, j'aime bien découvrir les auteurs norvégiens ..
Ma curiosité m'a entraîné jusqu'à Tore Renberg !
Après survol des critiques babilioniemes, je ne suis pas sûre d'avoir choisi un auteur qui va m'enchanter.
C'est effectivement bavard, très bavard, l'essentiel du roman est une suite de dialogues entre les différents personnages. On s'y perd un peu car il y a beaucoup d'intervenants. Les échanges ne sont pas d'une nature très intellectuelle. Nous sommes plutôt dans le banal, dans la vie de tous les jours, les obligations familiales, les rituels des uns ou des autres, dans l'histoire de chaque protagoniste, ce qu'ils ont fait ou ce qu'ils auraient voulu faire ou auraient dû faire.
Mais le bavardage des uns et des autres nous permet de nous immiscer dans leurs vies privées, leurs amours, leurs désirs et leurs espoirs.
Une autre forme de narration ne nous aurait certainement pas permis une telle immersion dans cette banlieue de Stavanger.
L'intrigue en elle même n'a, je l'avoue que peu d'intérêt, les dysfonctionnement des sociétés scandinaves sont bien mieux décrites dans d'autres romans, c'est juste un portrait pas très flatteur ni très enjolivé de la ville de Stavanger qui a pu profiter pleinement de l'arrivée du pétrole .... juste un divertissement....
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Ne vous fiez surtout pas au résumé du roman, il n'a presque rien à voir avec le contenu de l'intrigue! Celui qui a résumé ce livre n'a dû lire que le tout début car Les Rois du pétrole raconte, certes une tentative d'arnaque à l'assurance, mais elle apparaît de manière bien minime dans l'économie de l'intrigue.

Les Rois du pétrole c'est d'abord un roman un peu déstabilisant. En effet, c'est un roman choral: chaque chapitre est raconté du point de vue d'un personnage à chaque fois différent. Il y a Pal, le père divorcé, endetté jusqu'au cou par des jeux de hasard en ligne; ses filles Malene et Tiril; Sandra, une collégienne; Daniel, un lycéen mauvais garçon à la réputation sulfureuse; Veronika, une jeune sourde; Rudi, Cécilia et Jan Inge, tous appartenant à la même bande de truands.

Il faut donc à chaque fois s'adapter au point de vue du personnage en question. Au début de ma lecture, j'avais du mal à comprendre quel était le point commun entre tous ces personnages et au puis, au fur et à mesure, une carte des relations s'écrit. On comprend que l'auteur a tracé de manière très subtile des liens entre tous ses protagonistes et que d'une manière ou d'une autre, ils se rejoindront à un moment donné de l'intrigue.

L'intrigue justement tourne surtout autour de la bande de truands. Ce sont de vrais pieds nickelés qui se donnent des airs de gros durs mais qui en réalité vivent de petits vols, de cambriolages et d'arnaques en tous genres. C'est assez drôle de les suivre dans ce roman car ils se donnent beaucoup d'importance pour pas grand chose au final. Une chose m'a dérangée cependant, la vulgarité du personnage de Rudi. Je comprends que l'auteur veuille faire passer son personnage pour un homme grossier ne pensant qu'au sexe mais trop de vulgarité tue la vulgarité. C'est le point négatif du roman selon moi. L'auteur a peut être voulu en faire trop de sorte que certains de ses personnages deviennent peu crédibles.

Hormis ce point de langue qui m'a gênée, j'ai apprécié l'intrigue. Finalement on se prend au jeu. Pal va-t-il aller au bout de son idée? La bande de Jan Inge va-t-elle réussir son coup? Outre cette intrigue principale, on suit les amours d'adolescents. Là aussi, j'ai eu envie de connaître la destinée de ces couples qui se font et se défont.

L'auteur dresse une galerie de portraits assez vrais: du père divorcé au looser de service, tout y passe. Il nous conte une petite tranche de vie et nous montre des êtres paumés à leur façon qu'ils soient adultes ou adolescents.

J'ai aimé me plonger dans le quotidien de ces Rois du Pétrole, finalement attendrissants dans leur façon d'essayer de se rendre la vie plus facile. L'auteur donne une allure rock'n'roll à tout cela et son intrigue file à cent à l'heure!

Je remercie les éditions Presses de la Cité ainsi que Babelio pour m'avoir permis de découvrir ce roman.
Lien : https://carolivre.wordpress...
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Merci aux éditions Presses de la Cité et à Babelio et l'opération Masse critique qui m'ont permis de découvrir ce roman.

L'action se passe en Norvège et l'on suit plusieurs personnages interagissant entre eux, sur une durée de trois jours pendant lesquels les vies de tous ces personnages vont basculer. Cecilie, son frère et son petit ami, ont fondé une petite entreprise douteuse de cambriolages, et vont rencontrer Päl, un nouveau client qui a désespérément besoin d'argent.
Päl a deux filles adolescentes, que l'on suit également dans leur quotidien. Elles deviennent amies avec Sandra, la petite amie de Daniel, un garçon très beau mais à problème. Il va de famille d'accueil en famille d'accueil. Il va se retrouver au coeur d'un trio amoureux, difficile à résoudre.
Chaque chapitre suit l'un de ses personnages, et l'histoire avance, petit à petit, jusqu'aux événements inéluctables.
Les chapitres sont courts, rapides, pleins d'énergie. L'écriture est très agréable car dynamique, vivante, et les dialogues sont réalistes.
L'ensemble ne manque pas d'humour.
Il est beaucoup fait allusion à la musique rock dans ce roman, et cela plaira certainement aux amateurs. Mais pour les autres, ce n'est pas du tout un frein à la lecture car on reconnait quelques noms de groupes ou de chanteurs malgré tout.
C'est une lecture très agréable, on tourne vite les pages car le roman est bien construit, sans temps mort. On passe un bon moment et cela donne envie de lire d'autres romans de cet auteur norvégien talentueux.

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C'est scandinave mais ce n'est pas un polar ni un thriller ! Mais un auteur norvégien fan de metal et qui y fait des références constantes à travers les personnages de son livre, ça ne pouvait que m'attirer. En plus la couverture et le quatrième de couverture sont bien tape à l'oeil et font bien envie. Mais est-ce que ça en fait un bon roman pour autant ? Oui et non, en fait. L'histoire est sympa et la construction et le style d'écriture sont agréables. Ca tourne autour de plusieurs personnages, tous basés dans la ville norvégienne de Stavanger, qui est la capitale européenne de l'exploitation pétrolière (d'où le titre). Sauf que les personnages ne sont pas vraiment des rois, plutôt des losers finis : entre un fonctionnaire municipal surendetté élevant seul ses deux filles, des ados désoeuvrés et une bande de petites frappes assez barrées, ça fait une bonne bande de vainqueurs ! C'est un roman choral, c'est à dire que chaque chapitre (court, qui plus est) est centré sur l'un des personnages, un peu comme dans le Trône de Fer dans un style complètement différent. Les dialogues sont drôles, ça parle beaucoup de cul et de musique, et tous les personnages sont fans de metal. Par contre même si c'est très facile à lire, les discussions traînent parfois trop en longueur. le livre fait 600 pages, je pense que ça aurait pu être largement raccourci. Mais en même temps, ça se lit vite quand même et les références à la fois au metal et aux années 80 sont assez savoureuses. Ce n'est pas de la grande littérature, mais si on aime le metal et qu'on a une bonne culture 80's (et si on était né à cette époque, c'est encore mieux vu tous les clins d'oeil), c'est plutôt sympa.
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Je l'ai traîné, ce roman. Pas seulement à cause de circonstances familiales (la Boulette teste le dictionnaire médical en ce moment), mais aussi parce qu'au moment de choisir comment profiter de mon temps libre, il n'arrivait jamais en première position.

Il est pourtant très bien ! Dans une ambiance rock'n'roll, de joyeux paumés s'entrecroisent. Ados en crise, petites frappes attendrissantes et adultes à la dérive se mêlent dans un discours aux voix plurielles. Chaque petit chapitre donne la parole à l'un deux, et nous permet de mieux faire connaissance. Ils sont tous attachants à leur manière.

Les références musicales égrenées au long des pages étoffent la toile de fond de l'histoire, sans pour autant être obscures et le réserver aux amateurs. Vous pourrez parfaitement l'apprécier sans être fan de musique.

Je l'ai trouvé assez long à démarrer. La quatrième de couverture nous en dit beaucoup sur un événement qui ne se décide qu'à la moitié du roman : avant cela, tout se met simplement en place, et on se demande quand ces personnages vont finir par entrer en contact, d'autant plus que les liens entre eux sont ténus. Une camarade de classe, une vague connaissance... pas de quoi former un groupe cohérent, à priori. On ne s'ennuie pas pour autant : le rythme est bien calculé, et on trouve toujours une motivation à tourner une page de plus.

Cependant, en le refermant, j'y trouve un goût d'inachevé. Je ne sais pas si cette histoire nous a mené quelque part. Les personnages ont-ils changé, grandi ? Quel était le propos, exactement ? Les théories s'enchaînent dans mon esprit, sans que j'y trouve de réponse satisfaisante. L'auteur cherchait-il à nous dire qu'il faut se méfier de ses passions (passion de la gym, du poker, passion amoureuse, passion de l'autorité...) ? Est-ce que cela concernait la manière dont on aborde le changement, dont on franchit les frontières qu'on s'était imposées ?

Ou n'y avait-il ni message, ni morale, et s'agissait-il simplement d'une tranche de vie ?

Aucun épilogue ne nous donne davantage de détails sur leurs destins. J'aurais pourtant aimé savoir ce qu'ils devenaient !

J'ai bien aimé "Les rois du pétrole". J'ai passé un bon moment. Mais ça s'arrête là.


Merci à Babelio et aux Presses de la Cité de m'avoir permis de le découvrir.



Lien : http://cequejenlis.canalblog..
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