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Un roman intéressant même si pas tout à fait novateur, mais qui laisse un vague goût d'inachevé

Ce troisième tome, à mon avis le plus réussi de la trilogie, met un terme de façon satisfaisante à la plupart des arcs narratifs lancés depuis le début du cycle, même si la fin est frustrante tant elle laisse le lecteur en proie à certaines questions, que ce soit sur le sort de certains personnages ou celui de certaines espèces (dont l'Humanité et les Gardiens). Laissant une large place au Sense of wonder, ce roman est surtout une ode à l'humanisme, l'ouverture aux autres, à la communication entre les gens (et les espèces) et à la diplomatie, par opposition à la compétition, la violence et la défiance. Très inspiré par certains grands auteurs (surtout Arthur C. Clarke), le livre sait aussi se faire original, surtout lorsqu'il fait un pied de nez au nihilisme cosmique de Lovecraft ou qu'il donne sa propre définition (différente de celles de Clarke et de Peter Watts) de ce qu'est une intelligence sans conscience d'elle-même. On retiendra la narration très habile à partir du début du deuxième tiers, où deux points de vue s'entrelacent pour construire globalement une histoire commune, tout en se contredisant parfois, générant un jeu de « qui ment, qui raconte la vérité ? » avec le lecteur et les protagonistes.

Vous trouverez l'argumentaire complet sur mon blog.
Lien : https://lecultedapophis.word..
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Troisième et dernier titre du cycle des Enfants de Poséidon, ce livre est la digne suite de son prédécesseur. Alastair Reynolds convoque encore une fois les voyages sur des années lumières (et surtout des vaisseaux spatiaux magnifiques), les machines sentientes et les mystères des Mandalas pour notre plus grand plaisir. J'ai ressenti une forme de lassitude vers la fin du récit, dans la partie sur Poséidon, mais rien de bien grave. Des questions restent posées, en particulier à propos des bâtisseurs-M, ce n'est pas gênant et au contraire, cela permet de titiller l'imagination du lecteur. Pour finir, je retiendrai une magnifique expression empruntée aux Augmentés : lorsqu'un des leurs décède, ils n'utilisent jamais les mots mort ou mourir : le disparu est simplement "passé dans le Souvenir".
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Voilà terminé le troisième et dernier (j'espère !) tome de la saga « Les enfants de Poséïdon. Pourquoi ce ton lassé ? Eh bien, parce que j'ai eu un peu de peine à terminer. J'avais déjà ressenti à la lecture du premier tome une technique d'écriture plutôt laborieuse, ou du moins, un peu difficile pour moi, sans que j'arrive bien à définir ce qui ne va pas.
L'histoire en elle-même est un classique « space opera », avec de grands voyages interstellaires, de belles inventions techniques bien en accord avec la théorie scientifique. Nous suivons dans ce volume deux descendants d'Eunice Akinya / Kanu l'aquatique(il a subi dans sa jeunesse des implantations et des modifications corporelles lui permettant de vivre dans l'eau), et Goma, qui est l'amie des éléphants comme son ancêtre Geoffrey (vu dans le tome 1).
Kanu et Goma ont la particularité d'avoir « presque » la même mère, puisqu'ils sont nés de deux « copies génétiques » de Chiku Akinya dont nous avons fait la connaissance au tome 2. Vous suivez bien ? de toutes façons, il faut avoir lu les deux premiers tomes avant le troisième, sinon c'est impossible à comprendre.
Kanu et Goma, chacun avec une « équipe », sont sur les traces d'Eunice, fondatrice de la « dynastie » Akinya, dont on ne sait plus vraiment si elle a encore, après quelques siècles, quelque chose d'humain, ou si elle est désormais « seulement » une intelligence artificielle.
Je n'entre pas dans le détail des péripéties, car c'est assez complexe, avec des renversements de situations au cours desquels j'avoue humblement ne pas avoir tout compris.
Mais il faut se laisser porter par le récit, et admirer au passage quelques belles descriptions, comme celle de la mystérieuse planète Poséidon, entièrement recouverte d'océans, d'où émergent seulement d'énigmatiques et gigantesques roues.

Dans ce volume, la race humaine, après avoir rencontré les Gardiens, dont on ne sait toujours pas grand'chose, (sauf leur capacité de construire des machines aussi grosses que de petites planètes), va être confrontée à une race d'extra-terrestres encore plus « géante » et énigmatique, les « bâtisseurs-M ».
Le thème général est d'une part l'affrontement entre les humains (plus ou moins « augmentés ») et les intelligences artificielles, et d'autre part la confrontation de la civilisation humaine, qui regroupe humains et machines, avec des extra-terrestres d'une puissance extraordinaire, et dont il est difficile de savoir s'ils sont hostiles ou non… C'est un peu la question qui a été abordée par Liu Cixin dans « La forêt sombre » et « La mort immortelle ».
En définitive, une lecture plutôt distrayante, mais qui ne parvient pas à entraîner le lecteur que je suis à cause d'une narration inégale, dans laquelle je n'ai pas toujours saisi les motivations des personnages, lesquels sont d'ailleurs rarement attachants.
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Voilà enfin le troisième volet « Les enfants de Poséidon » avec « Dans le sillage de Poséidon ». Je viens de le terminer avec ce plaisir d'avoir lu l'un des meilleurs romans science-fiction. Après avoir lu la série « Fondation », l'autre série du même auteur « Cycle des Inhibiteurs » et ces autres titres, je considère que c'est la meilleure série SF. Par le lieu qui commence en Afrique, des liens avec les éléphants, de l'importance des personnages féminins, pas très courants dans la science-fiction. J'ai aimé les aspects scientifiques qui semblaient très plausibles, qui sont normaux pour un astrophysicien. Juste assez et quelquefois à la limite ardu pour mon cerveau, mais plus on le lit plus cet aspect s'intègre dans le récit. Cela ma donné le gout de relire cette série que j'avais commencé à lire en 2015 pour mieux comprendre l'ensemble de cette fresque grandiose qui s'étale sur plusieurs centaines d'années. J'ai apprécié le côté positif et réfléchi, et le questionnement constant sur l'aspect de la Vérité. Qui est bon? Qui est méchant? Qui est menteur? Qui dit la vérité? Un bel exercice de réflexion et c'est ce que j'aime dans une lecture, me faire réfléchir pour ainsi découvrir une façon de voir sous un angle différent.
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Sortie en France le 14 juin , je viens de le commander.....Que de longues heures agréables je vais passer
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Cette trilogie, c'est la Saga de la famille Akyani qui a fait fortune grâce à la pugnacité d'Eunice Akyani, l'aïeule qui a lancé « Akyani Space ». Cette famille s'est posée au coeur de l'Afrique, au pied du Kilimandjaro, où se trouve la propriété familiale. Là vivent aussi des éléphants qui vont devenir des personnages importants de l'Histoire…

Cela commence au 22e siècle, l'Humanité a surmonté bien des avanies et est arrivée à une bonne stabilité et des colonies fonctionnent sur la Lune, Mars et un peu partout dans le Système solaire…

Ces livres nous emmènent de plus en plus loin dans l'espace et dans le temps, chaque volume a ses héros (Akyani, bien sûr) certains plus attachants que d'autres mais toujours intéressants.

A lire absolument pour les amateurs de SF et pour ceux qui veulent découvrir un futur plausible, humain, dangereux et merveilleux… J'y suis entrée et j'ai encore du mal à réaliser que j'en suis sortie 🙂 Il y avait longtemps qu'un bouquin de SF ne m'avait pas emportée si loin!
Lien : https://ocyaran.wordpress.co..
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