Il y avait grand amour, comme je t'ai dit, entre Paul d'Anglebert et la blonde, grassette, petite Magde. Ceci veut dire qu'ils aspiraient d'une façon continue à aller se coucher, et qu'ils avaient, après beaucoup de gesticulations excessives, de cris et de mots bêtes bégayés avec des voix de Salpêtrière, d'immenses sommeils abrutis d'où ils sortaient avec l'idée de recommencer. . . Je ne me trompe pas en pensant que j'ai grandement décrit le grand amour ?
Les contes de la fée Morgane, Nocturne III