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Critiques filtrées sur 5 étoiles  
Ce que j'ai ressenti:
▪️Elle est à toi, cette sensation…

C'est l'un des livres qui m'a été le plus difficile de lire, parce que j'avais l'impression d'avoir sous mes yeux, une blessure à vif…Une blessure ouverte, purulente…La condition du peuple noir est alarmante, et c'est encore malheureusement d'actualité… Ils ont subi au cours des siècles et sur tous les continents, l'esclavage, la ségrégation, l'indifférence, la haine. Avec ce roman-fleuve, qui retrace 20 ans d'Histoire, on va ouvrir les portes de ce beau pays qu'est le Congo, pour savoir que même avec l'abolition de l'esclavage, leurs sorts et leurs considérations ne se sont pas améliorés pour autant…J'ai eu la sensation d'une hypocrisie écoeurante en découvrant ce que ces hommes blancs conquérants ont mis derrière le mot « civilisation », et c'était loin d'être agréable d'aller voir ça de si près…Des fois, il m'a fallu poser le livre, parce que c'était trop d'émotions, trop de souffrances et qu'on ne se remet jamais tout à fait de cette sensation qui vient te perforer le coeur…C'était hier, mais c'est tellement aujourd'hui aussi, ce fléau raciste. Je ne sais pas encore combien de temps, ce roman va me hanter. Longtemps…Indéfiniment, j'imagine…

On ne se remet pas de tant de souffrance. Si on n'y perd pas la vie, on y laisse son âme.

▪️Elle est à toi, cette admiration…

Jennifer Richard nous offre un roman magistral, aussi dense que remarquable. Entre aventure et histoire, légendes et réalité effroyable, on explore les terres africaines avec tout ce qu'elles recèlent de richesses, de folklore et de beautés pour un voyage absolument inoubliable. Pour autant, ce livre est aussi époustouflant que bouleversant…Parce que l'auteure nous raconte aussi toutes les horreurs possibles et inimaginables que l'Afrique a pu endurer pendant des années. La violence est omniprésente, les ravages considérables et l'ampleur des dégâts monstrueux. Plus je lisais, plus j'étais admirative de son style, de la puissance évocatrice, de sa perspicacité et son travail de recherche. Il est à toi ce beau pays, c'est une plongée immédiate et profonde dans la réalité de la colonisation du Congo, avec tout ce que ça comporte d'enjeux politiques, socials et économiques au détriment du peuple, de l'environnement et de ses valeurs.

La nuit camouflerait peut-être la misère.

▪️Il est à moi, ce coup au coeur…

C'est un conseil, c'est sans aucun doute une évidence pour moi, il faut lire ce livre. Je pensais faire un voyage paisible avec un titre aussi joli, mais non…Et pourtant je ne regrette aucune minute de ce temps que j'ai accordé à cette lecture…Il est fort en émotions, très fort même, j'ai cru ramasser les miettes de mon coeur parfois dans des passages mais effectivement, il est beau ce pays. Dépecé, magique, brûlé, envoûtant, saccagé, mais incontestablement beau à en faire venir les larmes jusqu'à mes yeux. Ce beau pays. Et Jennifer Richard lui rend toute sa splendeur en près de 800 pages.

Le danger, quand on vous aime trop, est de ne plus toucher terre.

Ma note Plaisir de Lecture 10/10

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Waouh, la claque ! Quelle fresque historique, j'ai été émue, prise aux tripes et au coeur.  On rencontre beaucoup de personnages historiques, c'est passionnant, bouleversant et déroutant car on se rend compte que l'homme n'apprends pas de ses erreurs et que les ignominies d'hier sont peut-être celles de demain. La question raciale  a toujours été un problème aux Etats-Unis et un siècle après c'est toujours difficile, il n'est pas utile de ressasser les récents événements, la condition des noirs actuellement.

Des personnages forts et passionnants, un thème universel et fort, une écriture qui saisit le lecteur et ne le lâche pas. Je n'ai jamais senti de lassitude alors que c'est un pavé de 700 pages.  J'ai traversé le temps et j'ai voyagé sur un siècle d'histoire de l'humanité et j'ai aussi ressenti toute une palette d'émotions.  Ca m'a donné envie d'approfondir pour étoffer mon discours quand je tombe sur des abrutis racistes. 

VERDICT

Un livre dont on ne sort pas indemne, une fresque que je ne suis pas prête d'oublier. A lire sans hésiter.
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L'ouvrage m'avait interpellé dès sa sortie, tant pour son sujet (rarement abordé) que pour l'esthétique de sa couverture. Et ce ne sont pas ses 700 pages bien sonnées qui m'auraient fait reculer ; il fallait juste trouver le bon moment pour lui accorder toute l'attention qu'il méritait. Parce qu'en effet, attention il lui fallait. Non pas qu'il était difficile, mais complexe, fouillé, vaste précis. On pourrait presque penser qu'il s'agissait d'un essai ; par je ne sais quelle magie du style, l'auteur a réussi à en faire un roman passionnant, glaçant, et sans l'ombre d'un doute historiquement irréprochable.
Sur un quart de siècle (le dernier du 19ème) en débutant son propos par le suicide en 1916 en Virginie d'Ota Benga, homme du Congo, exposé telle une bête foire un peu partout pour finir ouvrier d'une manufacture de tabac. le sort de ce pauvre homme résume à lui tout seul celui d'un continent : l'Afrique qui durant les 25 années précédentes fut livrée à ses fossoyeurs.

Ainsi, tout au long de cet ouvrage, Jennifer nous raconte avec précision et érudition la colonisation de l'Afrique, alors que parallèlement s'installe aux USA la ségrégation à la suite de l'abolition du servage.

Nous côtoierons donc tous les personnages de l'époque qui de David Livingstone, Stanley, Brazza, Joseph Conrad, Georges Washington Williams, à Léopold II de Belgique, pour le meilleur et surtout pour le pire ont d'abord exploré le continent, pour le livrer aux missionnaires et aux criminels.

Passionnant, foisonnant et exigeant, ce livre mérite du temps et concentration. Il sort assurément des sentiers battus alors que son sujet - le sort du peuple noir en Afrique comme en Amérique du nord- est lui on ne peut plus universel et actuel.

Un grand livre que je ne suis pas près d'oublier !

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L'histoire commence avec Ota Benga, pygmée, arraché à son pays pour être exposé dans des zoos, qui “ignore qu'il est le personnage central et solitaire d'une tragédie en plusieurs actes. Une histoire qui se déroule sur trois continents et dont les rebondissements se jouent encore sur nos yeux. Une fresque portée par des héros impuissants et des malfaiteurs couronnés, des hommes de bonne volonté et des lâches ordinaires. Avant lui, on a colonisé l'Afrique au nom de la civilisation. Après lui, on l'a pillée au nom des droits de l'homme. Ota Benga fait partie de ceux qui ne comptent pas. Il fait partie des non-personnes.”

Ce livre raconte l'Afrique fin 19è siècle, immense territoire sur la table des négociations, que l'Occident avide se découpe sauvagement, convoitant les meilleures parts, pointilleux sur la découpe mais moins sur la manière.

Ce livre est le vademecum idéal pour tout impérialiste avide d'établir sa colonie et qui se sent à l'aise avec l'indécence emblématique de la suprématie blanche, l'hypocrisie meurtrière de l'action civilisatrice, les récits de jungle et d'autochtones érigés en exotisme écoeurant et l'enrichissement par pillage et massacre (ivoire, caoutchouc, minerais, main d'oeuvre).

Il est à toi ce beau pays est une immense fresque couvrant 20 ans d'histoire, de 1873 à 1896, un récit fleuve à l'image du Congo, vaste, impétueux, ténébreux, aux alluvions sanglantes, au débit hypnotique, dense et foisonnant, à lire le coeur bien accroché, les tripes bien en place.

Il nous mène au coeur de l'Afrique centrale dans le sillage des grands explorateurs, Stanley et Brazza, dans le palais royal de Laeken en compagnie de Léopold II, aux sources de la ségrégation, du KKK et des militants pour les droits civiques, sur les pas de l'écrivain aventurier Joseph Conrad

Ce livre, monumental et important n'a pas eu toute l'attention qu'il mérite.
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Congo, une histoire que d'aucuns nomment un « holocauste oublié ». Un pays, un peuple, des ethnies. Un terrain d'esclaves, une terre convoitée, un massacre avec l'approbation des soi-disant bienfaiteurs de l'humanité.

De ce Congo la romancière Jennifer Richard dresse une fresque historique couvrant une période de près de 20 ans à la fin du XIX° siècle relatant en un triangle la colonisation en Afrique, la ségrégation en Amérique du Nord et l'enrichissement d'une poignée d'Européens et d'Arabes se disputant les richesses d'une terre et le marché de l'esclavage. Une conquête de territoires en se servant d'une cause morale : une mission salvatrice pour mettre fin à la servitude…

Le roman fleuve commence par le personnage d'Ota Benga, authentique comme tous les autres protagonistes. Nous sommes en 1916, à New York. Cet homme originaire du Congo de la tribu des Pygmées se suicide avec une arme à feu. Il n'en peut plus, lui à qui on a volé son identité et son pays. Car ce pays du Congo était le sien mais arraché à sa terre natale par un missionnaire, qui était aussi homme d'affaires, il souffre corps et âme. Dans la réalité, Ota Benga fera partie de ceux qui seront exposés dans un zoo…

Des Etats-Unis au Congo, de Bruxelles à Paris en passant par Londres, c'est un défilé de personnages historiques, plus ou moins connus, plus ou moins cruels, plus ou moins vénaux et seulement se détachent quelques figures humaines comme Roger Casement, Joseph Conrad, George Washington Williams ou Booker Taliaferro Wasshington. le tout dans un récit absolument effroyable sur la condition noire, l'exploitation de l'Afrique en général et le Congo en particulier et sur les fausses bonnes intentions des prédicateurs d'humanité comme Léopold II, qui prétextant mettre fin à l'esclavage avait créé une entité afin d'asseoir son pouvoir hors Belgique et écarter les Arabes du marché de l'ivoire et de la main-d'oeuvre gratuite… Pris en tenaille, les explorateurs, avides de gloire, ne reculant devant aucun danger, parfois culpabilisant sur les conditions de vie des indigènes mais continuant à permettre aux gouvernements européens de s'offrir des territoires inconnus au prix du sang. Au fil de la lecture, c'est l'incipit de « Tristes tropiques » de Claude Lévi-Strauss qui revient en mémoire « Je hais les voyages et les explorateurs » avec cette propension de l'Occident à faire de l'exotisme à la fois une distraction et un pillage.

Quant à la ségrégation aux Etats-Unis, l'auteure décortique tout le machiavélisme qui a oeuvré pendant des décennies, faisant des milliers de victimes, accroissant la pauvreté et laissant la haine se disperser.

Malgré ses 800 pages, c'est un livre qui se lit sans pouvoir presque s'arrêter et pourtant doucement pour bien mesurer le pouvoir des mots pour décrire l'ineptie – euphémisme – du colonialisme et de toutes les violences qui ont suivies, et qui, hélas, de nos jours sont encore présentes ; le Congo étant toujours un terrain de tous les profits, de toutes les luttes pour récupérer les précieux minerais et où se commettent chaque jour des crimes dont des viols utilisés comme armes de guerre.

Malgré les nombreux personnages et les multiples allers-retours entre Afrique, Europe et Amérique, à aucun moment le lecteur ne se sent perdu devant l'étendue de la narration des faits, seul un sentiment d'effroi revient régulièrement tant certaines descriptions sont insoutenables. Mais elles rejoignent les divers témoignages laissés en littérature et en journalisme.

Une lecture indispensable pour mieux comprendre le monde du XXI° siècle encore victime de l'emprise hypocrite et barbare des puissants d'hier, d'avant-hier et de leurs fantômes quelquefois réincarnés dans les hommes d'aujourd'hui.

Pour compléter, je ne peux que recommander également, entre autres, les ouvrages d'auteurs congolais – Alain Mabanckou, Philippe Moukoko, Chéri Samba, Sony Labou Tansi, Henri Lopes… – « le rêve du Celte » de Mario Vargas Llosa et l'indispensable ouvrage sur le Congo de David van Reybrouck. Et pour votre serviteur relire « Coeur des ténèbres » de Joseph Conrad pour mieux discerner cette plume qui narrait sur le vif cette partition mortelle qui s'est joué en Afrique entre exploitants et exploités. Et qui se joue encore dans ce beau pays qu'est le Congo, dans ce beau continent qu'est l'Afrique, berceau de l'humanité.
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Alerte coup de coeur!
Au bout de quelques pages seulement j'ai compris que j'étais tombé sur une pépite! (Il faut dire que ce livre m'avait était recommandé par un ami).
Le ton est vite donné, avec cette petite phrase qui illustre le propos à venir: "ici (Amérique) il y a la ségrégation et là-bas (Afrique), il y a la colonisation..!"
Tout au long du livre, nous allons alterner entre des chapitres relatant les expéditions en Afrique afin de découvrir des terres inconnues, les chapitres en Europe avec des conférences et des intrigues entre français, belges, Anglais.. afin de se partager les richesses africaines et les chapitres en Amérique avec les noirs qui luttent afin d'avoir les mêmes droits que les blancs.
Les aventures des explorateurs sont passionnantes avec la découverte de territoires encore vierges mais aussi écoeurantes quand on pense à l'exploitation des locaux.
Les luttes entre blancs et noirs en Amérique sont également autant passionnantes au niveau politique, sociale et spirituel et l'écoeurement vis à vis du traitement des noirs est également très fort!
Enfin il est intéressant de voir avec quel hypocrisie les européens ont colonisé l'Afrique sous couvert d'abolir l'esclavage, de libérer les tribus noires des massacres arabes et d'apporter la civilisation alors qu'ils se sont simplement accaparés les richesses en maltraitant les populations indigènes.
Ce qui est d'autant plus atterrant c'est de savoir que tout ceci se passe fin 19ème, hier finalement au niveau de l'histoire de l'humanité!! Avec un personnage comme Jules Ferry, ministre français qui parlait encore de races supérieures et inférieures.
La conclusion est édifiante et conclue magistralement ce chef d'oeuvre.
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Un livre magistral. Une oeuvre totalement accomplie. Une exigence de la mémoire. Une somme de connaissance qui est bien plus qu'un roman. Jennifer Richard, à partir d'un travail exceptionnel de documentation, raconte bien plus que la colonisation, elle révèle ce qu'est une prédation. La prédation de l'Afrique au prix d'un racisme premier, d'un cynisme totalement décomplexé qui ne rend fier ni d'être belge, ni d'être anglais, ni d'être européen.Une galerie de personnalités dans laquelle très peu suscitent le respect. Horrible Roi des belges, dépourvu de toute humanité... Egocentrisme désespéré et besoin maladif de reconnaissance de Stanley dont on comprend bien pourquoi et comment sa vie perd son sens quand il quitte l'Afrique. Il y aussi ces quelques personnages en avance sur le temps comme Brazza ou Booker T Washington qui dirige une école ouverte aux noirs. Un portrait aussi sans complaisance de Georges Washington Williams, éphémère député noir, écartelé entre son désir d'être reconnu et la volonté de combattre ségrégation et colonialisme. Bref un roman, mais bien plus que cela, tant avec ampleur, mais avec un scalpel l'auteur dit ce qui a été. En ces temps de culture woke, de logique décoloniale et de cancel culture, Jennifer Richard entretient la mémoire, la crée même et la rend vive, démontrant qu'au-delà de l'idéologie toxique du moment, la connaissance de ce qu'ont été les pages sombres du passé doit faire partie de notre patrimoine commun. Lire ce livre est un devoir salutaire
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Impressionnant par la taille (743 pages, tout de même, en format broché) et par le contenu, ce récit met un beau coup de poing dans l'estomac. Étant donné le thème, des pauses s'imposent parfois.
Et, bien sûr, on ne peut s'empêcher de faire des liens et des ponts avec notre monde actuel…
C'est violent et ça fait mal, mais c'est parfois nécessaire d'ouvrir un peu les yeux !
Il est à toi ce beau pays est incontestablement une lecture qui marque.
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Ce beau pays, c'est le Congo. Au fil des 825 pages de l'ouvrage, on y lit le destin de plusieurs personnages réels qui ont vécu, imposé ou subi cette période (de fin) d'esclavage, mise en place de la colonisation sur le continent africain ou de ségrégation sur le continent américain.
C'est dense et très documenté. Mais cela reste bien un roman, époustouflant de fluidité, de clarté, avec un style enlevé qui frappe vraiment fort.

À la réception du coffret, j'avais programmé un temps plutôt long pour cette lecture - naïve que je suis, je ne pensais qu'au nombre de pages qui m'impressionnait un peu. Finalement, j'ai pris ce temps pour découvrir avec délectation ce récit intense, et pouvoir le digérer (en faisant quelques pauses - indispensables pour moi je le reconnais).

À travers le parcours d'Ota Benga, depuis la forêt d'Ituri jusqu'à l'usine américaine dans laquelle il travaillera au début du 20ème siècle, on (re)découvre l'Histoire de ces peuples et territoires

Jennifer Richard fournit ici une restauration nécessaire de la mémoire sur les motivations de l'entreprise coloniale, et on admire son engagement. Elle pose également un hommage vibrant à ce pays malmené, dont les conséquences des turpitudes passées se font encore sentir.

Un coup de coeur-coup de poing comme on les aime, à mettre entre toutes les mains ❤

       《La phrase à retenir》
"Avant lui, on a colonisé l'Afrique au nom de la civilisation. Après lui, on l'a pillée au nom des droits de l'Homme."
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un livre absolument passionnant qui m'a fait prendre conscience de beaucoup de choses. le fait qu'il évoque en parallèle la vie de personnes réelles en Afrique (Congo), en Europe (Grande-Bretagne, Belgique, France) et aux Etats-Unis est un plus. J'attends avec impatience la suite et je recommande vivement la lecture de ce livre
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