L'école des quatre jeudis

Fils d'un gestionnaire de camps de travailleur qui veut prendre tous les malheurs du monde sur ses épaules, et d'une mère désormais enceinte de huit mois, Terry, six ans, sèche les cours depuis deux mois. Menaces, promesses, cris, supplications, coups de ceinture, rien n'empêche le garçon de courir rejoindre son vieil ami dans les marais, qui lui apprend à pêcher à la main, à reconnaître les plantes comestibles et à capturer les serpents à sonnettes.

Les choses se gâtent pourtant, puisque selon les lois en vigueur, Terry est un fugueur. Ses parents sont sur le point de perdre sa garde et lui court le risque d'être placé dans un centre pour jeunes délinquants.

Après une expérience mitigée étant plus jeune, j'ai tenté de le relire, mais l'impression reste la même : j'ai l'impression que l'auteur n'aborde pas vraiment les raisons du mal-être de Terry, et traite plutôt des sujets annexes : l'entrée en guerre imminente de l'Amérique en 1941, la ségrégation raciale, les conditions de travail de l'époque, … J'ai eu le sentiment de devoir changer à chaque fois de sujets juste avant d'aborder les questions intéressantes.

Une amitié profonde entre un petit garçon Terrel et un vieil homme de 83 ans Mr Mc Cree. On est en 1941 en Floride à la fin de l'été Un souffle de bonheur simple, de découverte et d'initiation à la nature sauvage mais pleine de ressource que Mc Cree fait découvrir à Terrel, Terry pour ses amis..
J'ai craqué à la lecture de ce roman qui est respire la liberté et l'amitié.