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Selon l'écrivain Tolstoï, dans "Guerre et Paix" :
Il n'y a que la fatalité de l'histoire, ce n'est ni la faute de Napoléon, ni celle du Tsar de Russie.
"Moscou, parce que ses habitants l'avaient quittée, devait brûler tout aussi inévitablement que doit prendre feu, un tas de copeaux de bois, sur lesquels, pendant plusieurs jours, tombent des milliers d'étincelles... "


1812: le Tsar Alexandre Ier lève le blocus continental, imposé à l'Europe, par la France. C'est ainsi que commence la campagne de Russie, en ce mois de juin...


La famine règne dans les troupes de Napoléon, le Tsar recule en pratiquant la politique de la terre brûlée.
Maisons vides, pas de récoltes, ni de troupeaux...


L'armée de Napoléon a gagné à Smolensk ( 20 000 tués chez les Français) puis Borodino (90 000 morts de part et d'autre)


On marche depuis 3 mois...
Enfin, Moscou est en vue!
La cité impériale est prise d'assaut, mais...
La ville est vide, il n'y a que des fous relâchés des prisons! Le soir même, le feu part de différents endroits, on retrouve des Russes cachés, prêts à des actes de sabotage! Il y aussi une troupe de comédiens français, invités par le gouverneur Rostopchine.


De son balcon, l'empereur assiste à l'incendie d'une grande cité, comme un autre empereur jadis!


Les flammes dévorent les maisons et les pages de la BD, les unes après les autres. Elles atteignent le Kremlin, et font s'écrouler le mur nord. Il faut évacuer, sortir de ce piège !
Mais, n'est il pas trop tard?
Seuls, le Kremlin, les palais et les églises resteront debout. 75% de la cité brûle !
- Que penseront de nous, les prochaines générations ? Se demandent Roque et Beyle, 2 civils qui se lamentent sur le désastre...
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Après une longue route et de nombreuses difficultés, la grande armée de Napoléon Bonaparte arrive à Moscou. Vision enchanteresse mais déserte, car le gouverneur Rostopchine a fait évacuer la ville. Il n'y aura donc pas de victoire triomphante pour l'aigle et son armée. Qu'importe! Ils investissent Moscou et s'apercevront vite que malheureusement les russes sont près à tout pour ne pas laisser les français gagner.

Après Bataille qui relate la bataille d'Esling en 1809, les auteurs récidivent pour adapter un autre roman de Patrick Rambaud. Ce sera "Il neigeait" qui va cette fois nous raconter cette terrible campagne de Russie.
L'histoire débute en 1812, aux portes de Moscou. La grande armée a déjà fait un chemin harassant de trois mois, rythmé par des batailles meurtrières et la famine. Et voilà que nouvelle ruse ds russes, la belle Moscou est vide, livrée à quelques fous libérés des asiles. Et elle ne va pas tarder à bruler, forçant Napoléon a se retirer.
Encore une fois, comme pour Bataille, cette bande dessinée est une magnifique retranscription historique tant par les faits, certes romancée tout de même, que par les dessins.
Nous suivons le capitaine d'Herbigny, des dragons de la garde. J'aime beaucoup ce personnage à la fois combattant aguerri et un officier décalé. Manchot mais toujours prêt pour la bagarre, il se balade sur un poney et se traine son valet qui garde ses habits champêtres. Ils donnent un petit coté humoristique sympathique alors que le contexte ne s'y prête pas toujours.

Les dessins sont une merveille de précision. Les uniformes de l'armée de napoléon sont tout simplement impeccables. Bon d'accord, je ne suis pas une spécialiste mais franchement on s'y croirait. le seul défaut c'est que les visages des personnages ne sont pas toujours très caractérisés, ce qui fait qu'en dehors de certains on a un peu tendance à les confondre.
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Bérézina, pour ce premier tome, il n'en est pas encore question mais cela devrait venir dans le suivant.
Ici, l'histoire débute avec l'entrée de l'armée française conduite par Napoléon à Moscou .
Le peuple a déserté la capitale et le feu fait rage.
L'armée doit sécuriser l'entourage de l'empereur qui ne veut pas reculer.
Des dessins fouillés et des visages très réalistes d'Ivan Gil et mis en couleur par Elvire de Cock, sur des dialogues de Frédéric Richaud adaptés du roman de Patrick Eambaud.
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Moscou le cocotier.
La politique de la terre brûlée vieille comme la guerre est une tactique défensive qui a pleinement réussi aux Russes face au rouleau compresseur napoléonien. L'incendie de Moscou en septembre 1812 prive l'occupant français d'abri et contraint Napoléon à lever le camp le 18 octobre, hélas trop tard. Après le relâchement, c'est la Débâcle de la Grande Armée qui se profile avec la venue de l'hiver et son cortège d'horreur.
Michel Richaud a scénarisé habilement le passionnant roman de Patrick Rambaud. le dessin fouillé et ambitieux d'Ivan Gil donne à voir avec style et fluidité la multitude en mouvement et l'expression des visages dans un même élan, des vues panoramiques aux gros plans. Les hommes semblent s'agiter sur une scène de théâtre mais la sidération et l'horreur explosent au détour des planches quand une case montre le charnier d'un champ de bataille ou la mutilation d'un soldat hébété. La découverte d'une troupe de comédiens français réfugiés dans la cave d'un palais moscovite fait écho à la tragédie en train de s'ourdir où des milliers d'hommes subjugués par un tyran mégalomane s'agitent telles des marionnettes désarticulées. La mise en couleur est soignée et participe activement à l'histoire quand les jaunes et les oranges de l'incendie inondent Moscou. Napoléon, comme Néron naguère, regarde impuissant la capitale moscovite brûler. Il se voyait faire ami-ami avec Alexandre en signant une paix avantageuse mais le tsar n'a cure des ambitions françaises. Les deux tomes suivants constituant la trilogie de la Bérézina ne peuvent qu'être captivants.
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Le récit de la défaite de la Grande Armée dans son invasion de la Russie qui se veut le plus fidèle à l'histoire et qui détaille point à point les raisons de la déroute Napoléonienne.
Ce premier tome présente l'arrivée de la Grande Armée à Moscou et l'on constate dès le début la roublardise du Tsar Alexandre : politique de la terre brûlée pour affamer les troupes ennemis, peu d'affrontements pour démoralisées les soldats et puis l'incendie géant pour prendre au piège Napoléon et l'obliger à rebrousser chemin.
La BD est assez bien conçue mais très historique et peu d‘action (bon normal vu que les russes fuient les combats). le but de l'auteur est évidement la description historique de cette opération militaire et c'est assez bien transcrit et le dessin est agréable. Les petites histoires dans la grande Histoire (et les personnages secondaires qui font avec) restent assez marginales et simples mais donnent un peu plus de consistance et d'intérêt au récit.
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Ah de la bonne BD historique... Basée sur le roman de Patrick Rambaud « Il neigeait », cette version de la catastrophique campagne de Russie de Napoléon en 1812 est franchement réussie.
D'abord par un scénario qui fait vivre aux cotés des troupes les événements : passage du Niemen, avancée sur la terre brêlée par Koutouzov, arrivée sur Moscou, premiers instants victorieux, avant que le feu ne fasse son apparition.
Le capitaine d'Herbigny, des dragons de la garde, manchot un peu fou, accompagné d'un valet abruti, est le fil rouge de cette histoire, où on trouve aussi un jeune scribouillard, Roque, aide du baron Fain, et une troupe de théâtre française égarée dans les décombres du brasier moscovite.
Le dessin se fait remarquable dans les décors architecturaux. Les vues de Moscou en pages 12-13, 17, 34, 59, ou du Kremlin en page 23, 24, sont saisissantes. le découpage est remarquable. Un gros bémol, les visages manquent de réalité. On dirait des profils de pièces de monnaie.
L'histoire est dense, sans fausse note. On a hâte de connaître la suite.
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Une nouvelle trilogie, librement adaptée du roman de Patrick Rambaud, nous lance dans la campagne désastreuse de Napoléon en Russie. de ceci, n'est resté qu'un mot, la Bérézina. Associée à un véritable désastre (humain, militaire et politique), cette épopée est saisissante avec les mots de Richaud, les dessins de Gil et les couleurs de Ralenti et de Cock.
Le premier tome, L'incendie, se concentre sur le début de la campagne et l'arrivée de la Grande Armée à Moscou. Nous sommes en septembre 1812, au plus près des envahisseurs. Tout à tour, près du capitaine d'Herbigny et de Paulin, de Monsieur Roque, ancien clerc chez un avoué ou de l'Empereur, le lecteur découvre la ville de Moscou abandonné par les Russes, occupée par l'armée napoléonienne et dévastée par les flammes.
L'utilisation de plusieurs points de vue, certains animés par la naïveté (Paulin), d'autres complètement aveuglés (Napoléon et ses officiers fidèles) ou désarçonnés par la violence (Roque), permet une découverte progressive de la ville, des attentes et bien entendu de l'échec attendu. Dès le début, nous connaissons la fin, cette ville détruite par les flammes et Napoléon simple spectateur, à l'image de Néron admirant Rome. Pourtant, la sens de la narration réussit à nous surprendre. Un temps même, nous oublions la guerre pour voir l'installation de ces victorieux temporaires dans les palais moscovites. Ce temps de pause permet de voir l'illusion aveuglante de ces milliers d'hommes menés par Napoléon. L'intervention imprévue de comédiens, marionnettes perdues dans une réalité complètement illogique, illustre le désordre de tout cela. Au fur et à mesure, le drame s'installe par le feu et n'épargne personne.
Les dessins très réalistes donnent lieu à des planches magnifiques nous présentant Moscou complètement désertée ou des troupes affaiblies dès leur arrivée. En contrepoint de ces spectacles désolants, les visages des personnages nous sont présentés au plus près.
Le travail sur les couleurs est éblouissant car nous voyons les flammes s'immiscer dans le paysage. Au début, très éloignées, elles se rapprochent et finissent par envahir à leur tour la ville. Ce qui semble être maîtrisable finit par avoir raison de tout.
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Le dessin n'est pas parmi mes préférés mais fait l'affaire, et la qualité de l'aspect historique est indéniable.
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