Amours fragiles, tome 5 : Résistance

1943. Katarina se morfond dans sa planque en zone libre et décide de rejoindre Lyon pour entrer dans un réseau de Resistance.

L'intrigue était peut-être un peu ambitieuse pour la caser en un tome ce qui donne une impression brouillonne. La compréhension peut paraître ardue entre les différents personnages, leurs rôles, leur entente. Il faut comprendre entre les murs qu'ils y a mésententes entre les réseaux locaux autonomes et Londres qui aimeraient homogénéiser et coordonner tour ca. Ce qui fait naître désaccord et complots. Tout le monde semble vouloir trahir les autres.

*** Les grands noms de la résistance***


Un 5ème opus un poil moins attrayant que les autres tomes en ce qui me concerne. Je l'ai trouvé un peu flou, du coup, pour bien comprendre j'ai dû le lire deux fois ...

Comme son nom l'indique nous sommes en plein dans l'histoire complexe de la résistance, des résistants, de la division des mouvements intérieurs et extérieurs, rivalités, délations ...
Difficile à mon sens de parler de cette "grande guerre" dans la guerre en quelques images graphiques.

Katarina est partie à Lyon pour rejoindre ce groupe de résistants et fait la connaissance de personnages importants dont Maxime (qui incarne le personnage qui a été réel Jean Moulin).

Il faut laisser aux auteurs que le graphisme de ce tome 5 est beaucoup plus soigné que les tomes précédents.

L'aventure continue avec le tome 6 L'armée indigne.
A suivre ...

Philippe Richelle a peut-être été trop ambitieux en croyant pouvoir insérer dans son cycle Amours fragiles l'histoire de l'unification difficile de la Résistance française et le drame de Caluire avec l'arrestation de Jean Moulin. Même si les noms de personnages ne sont pas les mêmes, le parallèle est évident.
Du coup, c'est un enchaînement complexe qu'il faut traiter en quelques pages. le lecteur se perd un peu dans les relations qui animent ces différents chefs résistants. Et sur ce qui va en conduire un à trahir...
Cet opus paraît bien moins maîtrisé que le précédent Katarina. Dommage.

Ce tome sort du schéma des précédents, qui s'intéressaient à la vie des Allemands. Ici, c'est purement une présentation d'un réseau de résistance. Et le personnage principal n'est qu'un prétexte pour parler d'autres événements, un peu comme dans le tome 3.
A suivre, car j'espère un peu que la fin de la série fera le lien entre toutes ces histoires.