AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet
EAN : 978B004A96IRG
Les Editions de Paris (30/11/-1)
4/5   1 notes
Résumé :
Nous n’avons pas encore dans notre base la description de l’éditeur (quatrième de couverture)
Ajouter la description de l’éditeur

Vous pouvez également contribuer à la description collective rédigée par les membres de Babelio.
Contribuer à la description collective
Acheter ce livre sur
Fnac
Amazon
Decitre
Cultura
Rakuten
Que lire après 600 Milliards sous les mersVoir plus
Critiques, Analyses et Avis (1) Ajouter une critique
Une fois n'est pas coutume, c'est sa couverture qui m'a mené vers ce livre.
Son magnifique dessin semblait remonter d'un vieux rêve de gosse.
Et, alors que la grisaille s'installe sur septembre, la proposition était tentante de se lancer, à travers les océans, dans une chasse de ces trésors sous-marins qui attendent l'homme assez courageux et habile pour les récupérer.
Cet homme est le lieutenant Harry E. Rieseberg.
Son livre est intitulé : "600 milliards sous les mers".
La préface est signée par Jean de la Varende, celui-là même dont la plume a dit l'émotion devant les épaves de la Hougue.
Le livre est paru en 1948.
L'on suppose son récit à demi vécu et à demi imaginé.
L'on tient pour certain, en tout cas, qu'il enjolive la réalité.
Rieseberg parle peu de lui, il ne se livre que juste assez pour emboîter les causes dans les conséquences et livrer la clé de la passion qui le dévore.
Cela commence par un long travail de recherche, des mois, des années même, à se plonger dans la bibliothèque du congrès, dans les rapports et dans les cartes.
Ce qui pour le lecteur, loin d'être fastidieux, se transforme, sous la plume de Rieseberg, en légendaire de pirates, en petites leçons d'Histoire, en une véritable littérature maritime.
Puis vient l'appareillage, le départ en mer, les plongées périlleuses.
Les dangers sont nombreux : le mal des caissons, les requins, les pieuvres monstrueuses et tentaculaires, la malédiction autrefois lancée par un prêtre sur l'épave du "Santa Cruz", les palourdes géantes dans lesquelles il ne faut pas poser le pied, les forçats évadés de l'île du Diable, les barracudas, les tribus cannibales de Nouvelle-Guinée, les tempêtes ...
Les descriptions en sont palpables, bruyantes et vivantes.
Elles sont à couper le souffle.
"600 milliards sous les mers" est écrit comme un livre d'aventure.
Il se lit comme tel.
Rieseberg, authentique aventurier, est un véritable écrivain.
Il sait extraire le drame de chaque épave.
Et lorsqu'il en exhume un coffre bardé de fer, le lecteur, toute respiration suspendue, espère voir ruisseler les doublons, les pièces de huit, l'or, l'argent, les perles et les émeraudes.
Mais le chemin est long jusqu'à que ses chaussures plombées touchent le fond par 170 pieds auprès d'une grande falaise sous-marine de rochers et de poussées coralliennes ...
Commenter  J’apprécie          285

Citations et extraits (5) Ajouter une citation
En tout cas, le navire donnant fortement de la bande, mes pieds glissèrent, et ma main, qui serrait la rambarde, lâcha prise.
J'eus un moment d'angoisse et le souffle coupé ; puis je fus précipité au bas de l'échelle.
Je ressentis un coup violent sur la jambe, éprouvai une douleur épouvantable et entendis un fort claquement comme si un os cédait.
La souffrance devint intolérable et je m'évanouis ...
Commenter  J’apprécie          150
D'autant que rien n'y rappelle le bravache, ni le Tartarin, ni Corcoran ; une narration assez simple pour vous faire exactement, étroitement, participer à l'action épouvantable.
On sent l'enthousiasme vous gagner à votre tour, mais aussi la frousse, la frousse augurale, et c'est d'une franche et directe humanité.
Tant mieux ; cette lecture romanesque est saine parce qu'elle fait la part de l'aléa dans l'élaboration imaginative ; qu'elle montre peut-être plus les périls que les profits, les angoisses que l'enivrement, et qu'elle empêche ainsi l'effervescence des chimériques ...
(extrait de la préface signée par Jean de La Varende - Le Chamblac, 14 octobre 1948)
Commenter  J’apprécie          80
D'ailleurs, les risques courus par cet homme sont peut-être la seule fatigue occasionnée par son allègre bouquin.
On n'en peut plus : on se murmure :
"Qu'est-ce qui va encore arriver ? Quel kracken, quelle lamproie de vingt pieds jailliront des cavernes abyssales ?"
J'en ai mal dormi, j'avoue ...
(extrait de la préface signée par Jean de La Varende - Le Chamblac 14.10.1948)
Commenter  J’apprécie          110
Lutter contre l'obscur, contre la ventouse, la lanière vivante, les rangées de dents en cisaille, les coquilles à mâchoire ; lutter contre la vase, les gluances des fonds mouvants, les inhumations effroyables des sables, l'inextricable des ruines marines, les entrelacs des poutres, les chambres d'où l'on ne reviendra pas ... Tout cela, en fait, pour des zéros alignés, pour des dollars, des doublons ou des pièces de huit, pour l'à côté, pour le faux bonheur de l'or ?
Non et non, en apparence seulement, pas au fond du fond.
Mais lutter pour l'intellectuel, pour l'immatériel : pour réaliser sa rêverie, contenter son imagination, voilà le départ et l'arrivée ...
(extrait de la préface signée par Jean de La Varende - Le Chamblac 14.10.1948.)
Commenter  J’apprécie          30
Il y a un drame dans l'histoire de chacun de ces infortunés navires qui recèlent encore dans leurs flancs leur or et leur argent engloutis au fond des mers, alors que décades et siècles se sont écoulés depuis qu'un sort fatal s'est abattu sur eux ...
Commenter  J’apprécie          30

autres livres classés : littérature maritimeVoir plus
Acheter ce livre sur
Fnac
Amazon
Decitre
Cultura
Rakuten

Lecteurs (4) Voir plus



Quiz Voir plus

A l'abordage : la mer et la littérature

Qui est l'auteur du célèbre roman "Le vieil homme et la mer" ?

William Faulkner
John Irving
Ernest Hemingway
John Steinbeck

10 questions
507 lecteurs ont répondu
Thèmes : littérature , mer , océansCréer un quiz sur ce livre

{* *}