Les orphelins de Varsovie

Rien. On leur a tout enlevé. Leur laissant un infime espoir de survie. Dans Les orphelins de Varsovie, Kelly Rimmer dresse le tableau édifiant des juifs entassés dans le ghetto de la capitale polonaise en pleine Seconde Guerre mondiale. Un mouroir à ciel ouvert où chaque jour les corps des plus faibles - vieillards, enfants et malades emportés par le typhus ou la tuberculose - finissent dans d'immenses fosses communes. Dans la même ville, par-delà le mur érigé par les nazis, la vie continue. Un contraste désarmant entre la déchéance et la souffrance d'un côté et la normalité et l'insouciance de l'autre où même une grande roue continue de tourner pour distraire les habitants. Face à une telle injustice, la Résistance existe et pour lui donner un visage, l'auteure s'est inspirée de l'histoire vraie d'une infirmière polonaise qui a pris tous les risques pour sauver des centaines d'enfants juifs en les extrayant du ghetto.

Le lecteur suivra Émilia, une jeune fille de 14 ans « du bon côté du mur » qui assistera Elsa, l'infirmière courage. Dans le ghetto, Roman, 17 ans, soutient comme il peut sa famille qu'il voit mourir à petits feux faute de nourriture suffisante. La rage du jeune homme est son essence. Les chemins des deux adolescents vont se croiser et leurs convictions tisser un récit d'amour, d'amitié, de solidarité mais avant tout de courage.

L'auteure n'épargne rien aux lecteurs de la réalité ignoble que fut la vie dans le ghetto ainsi que le soulèvement de la population. David contre Goliath où ceux qui n'ont plus rien à perdre luttent une dernière fois. le jeune Roman se battra avec sa colère pour moteur :  « J'avais vu des familles se jeter d'un immeuble en feu et se faire tirer dessus avant de toucher le sol. J'avais vu des brûlures, des blessures et des infections qui auraient affolées les médecins les plus chevronnés. »

Chaque combat, chaque sacrifice, chaque acte de bravoure mérite qu'on se souvienne. Et au fil des années, le devoir de mémoire doit se perpétuer. Kelly Rimmer fait partie de ses auteurs qui s'attachent à le maintenir vivant.

Cet été, pour moi en tout cas je trouve que c'est vraiment la période des livres historiques sur la guerre 40/45, c'est donc tout naturellement que je me suis plongée dans Les orphelins de Varsovie. Ce que j'ai aimé ? C'est que bien souvent au niveau de ce type de livre on parle beaucoup, de l'occupation nazis au niveau de la France, de la Belgique et souvent on plonge carrément au coeur de l'Allemagne, mais on voit beaucoup moins de romance qui en parle au niveau de la Pologne et cela m'a beaucoup plu car de se faite, j'ai pu encore gratter quelques détails sur cette fameuse guerre qui finalement est une très grosse partie de notre histoire à nous Européens.

Par contre, j'aurai juste vraiment aimé savoir que Les orphelins de Varsovie était en réalité le spin off de Tout ce que le coeur n'oublie jamais de la même autrice, j'espère quand même que le faite de l'avoir lu en premier ne gâchera en rien mon plaisir de lire l'histoire de Tomasz (apparemment le frère d'Emilia) et Alina, mais vu qu'il s'agit d'un spin off je me dis que cela devrait aller.

Au printemps 1942, on plonge en pleins coeur de Varsovie, en Pologne qui est occupée comme la plupart de l'Europe par la 2ème guerre mondiale. Emilia, qui vit sous une autre identité avec ses parents adoptifs, reste enfermée chez elle pour tenter de survivre, jusqu'au jour où elle va rencontrer Sara, une infirmière qui passe son temps à évacuer des enfants juifs du ghetto. Malgré le danger, Emilia alors insister pour lui venir en aide dans le ghetto, c'est alors qu'elle va rencontrer Roman Gorka et au fur et à mesure tomber amoureuse de celui-ci. Leur histoire sera rythmé par toutes les violences de l'occupation allemande et par la suite soviétique, leur caractère et vécu leur posera quelques difficultés également.

En conclusion, un roman historique magnifique, inspiré d'une histoire vraie qui nous emmènera en pleins coeur de cette guerre. Un superbe travail de recherche de l'auteure, d'autant plus lorsque l'on sait qu'elle est Australienne, qui vous permettra d'entretenir ou d'apprendre à connaitre une partie de notre histoire, avec bien sûre une touche d'amour, d'espoir et malgré tout une bonne dose d'humanité.

A lire absolument ! Une véritable pépite.

Ce n'est qu'aujourd'hui, en rédigeant la chronique de ce roman que j'en lis la quatrième de couverture. Peu m'importait à vrai dire, je savais que je voulais lire ce roman, relire Kelly Rimmer, qui m'avait provoqué un tel coup de coeur avec Tout ce que le coeur n'oublie jamais.

C'est un nouveau roman poignant qu'on ouvre, on s'en rend compte très vite. Deux orphelins : Emilia qui vit à Varsovie en cachant son passé et son identité bien qu'elle ne soit pas juive. Et Roman, qui est prisonnier du ghetto juif avec toute sa famille. Ils sont tout jeunes lorsqu'on fait leur connaissance et cela crée une émotion supplémentaire de constater ce qu'ils sont capables de mettre en oeuvre pour leur survie et celle des autres.

Ces orphelins de Varsovie sont de vrais héros, des personnalités qu'on n'oubliera pas de sitôt. de l'extérieur, Amélia va contribuer, avec sa voisine Sara, à sauver de très nombreux enfants juifs, les faisant sortir du ghetto, à l'insu des nazis pour les cacher dans des familles polonaises sous une nouvelle identité. Roman de son côté ne voudra jamais profiter de l'opportunité de s'échapper qui s'offrira à lui, trop fidèle à sa famille qu'il ne voudra jamais quitter. Alors, il survit, jour après jour, trouver le moindre reste à manger, échapper aux déportations puis mener le combat du ghetto contre les nazis.

La suite du roman est elle aussi très forte : de par le lien qui se crée entre Roman et Emilia, allant de pair avec l'impossibilité de construire une relation douce et heureuse en pleine tourmente de la guerre mais aussi parce que Kelly Rimmer ne nous laisse pas de répit et les personnages auxquels nous sommes déjà si attachés vont vivre bien des drames avant de pouvoir espérer se reconstruire. Un très beau roman !
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L'histoire se passe pendant la seconde guerre mondiale à Varsovie où l'on suit deux familles qui luttent pour survivre. le roman alterne les points de vue d'Emilia et Roman, deux jeunes adolescents qui grandissent au milieu de ce chaos.
Certaines scènes sont déchirantes et m'ont profondément marquées. Ce n'est pas un roman facile à lire parce qu'il retrace cette période historique et tragique de la Pologne, et m'a complètement bouleversé.
C'est une histoire vraiment très bien écrite avec une plume fluide, poignante et émouvante. Les personnages sont extrêmement bien décrits, tout comme leurs émotions, à tel point que j'avais l'impression d'être avec eux, de ressentir leur faim, leur inquiétude constante, et leur désespoir.
Mais c'est aussi un roman inspiré d'une histoire vraie; Celle de Sara, infirmière qui a fait preuve de courage en secourant des enfants juifs du gheto, et rien que pour ça c'est un livre à ne pas manquer.
Bien que le sujet soit difficile, j'ai adoré ma lecture et je n'avais pas envie de quitter les personnages. C'est un récit incroyable de survie, d'amitié, de solidarité et d'amour, qui vous marquera longtemps 🤍
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Une lecture coup de poing !

Dans ce roman nous retrouvons des personnages secondaires de Tout ce que le coeur n'oublie jamais.
Néanmoins il peut se lire complètement indépendamment.

Kelly Rimmer nous plonge totalement au coeur de ce ghetto inimaginable. Elle nous décrit parfaitement bien l'ambiance qui règne à l'intérieur comme à l'extérieur...

Si je me suis attachée à Emilia, et à Sara, dès les premières pages, cela n'a pas été le cas de Roman. Je ne saurais pas dire pourquoi... En tout cas je vous laisse vous faire votre propre idée !

Sara et Emilia sont des femmes incroyablement courageuses et dévouées !

Je suis admirative de ces femmes qui ont risquées leur vie pour sauver celles de milliers d'enfants !
Je suis émue de me dire que cela s'est réellement passé ainsi.

A chaque nouveau livre sur la Seconde Guerre Mondiale, je découvre encore et toujours plus d'atrocités.
Mais aussi encore et toujours plus de solidarité, d'humanité, et d'amour. Car au milieu de tout ce vacarme, certains sont restés humains.
Encore une fois un roman important et nécessaire afin de ne jamais oublier !

Les orphelins de Varsovie vont vous déchirer le coeur, mais aussi vous redonner espoir en l'humanité.

Ce roman m'a bouleversé, chaque page m'a fait ressentir une émotion différente de la précédente. On y vit l'horreur, la passion, l'espoir sans jamais savoir comment cette histoire va se terminer. C'est le premier roman que de lis de Kelly Rimmer et j'ai adoré sa plume, les personnages sont attachants et malgré l'horreur qu'est leurs vies ils continuent d'y croire, de se battre et de nouer des liens purs. On lit souvent des romans sur la seconde guerre mondiale qui se déroulent en France ou en Allemagne, j'ai aimé le fait que celui-ci se passe à Varsovie, en Pologne car j'ai tendance à moins connaitre ce côté de l'Histoire. Un roman qu'il faut absolument lire, plein de tragédies mais surtout plein de vie.

Un livre tiré d'une histoire vraie qui vous prend au tripes comme j'ai rarement lu. L'histoire est si puissante que les larmes montent immédiatement face aux atrocités relatées que nous savons malheureusement réelles.

Le contexte se plante dès la première scène et le ton est annoncé : c'est une lecture qui sera dure, forte, poignante. le thème abordé ici ne peut pas se raconter autrement, et les émotions des personnages sont très bien retranscrites. Malgré l'atmosphère oppressante, il en ressort beaucoup d'humanité, d'entraide, d'amitié et d'amour.

La plume de Kelly Rimmer est parfaite pour ce roman, rien n'est volontairement assombri pour à tout prix toucher le lecteur au risque d'en faire trop. Simplement les faits, aussi cruels soit-ils.

Un roman indispensable pour honorer la mémoire des victimes. Une vraie claque, à lire et partager absolument !

En plein coeur de la seconde guerre mondiale, Emilia, 13 ans, vit à Varsovie sous une fausse identité.
Elle a été recueillie après la mort de ses parents, tués par des Allemands. Elle vit alors recluse, cachée, jusqu'au jour où elle comprend que sa voisine, Sara, infirmière, aide des enfants juifs à s'extraire du ghetto. Emilia décide alors de l'accompagner et d'aider, à sa portée. Elle y découvre Roman, un garçon de son âge qui lutte quotidiennement pour ne pas mourir, de faim, ou exterminé. Ces deux enfants, devenus grands trop rapidement par le contexte de guerre, vont combattre, chacun à leur manière l'horreur.
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A la lecture du premier chapitre j'ai été saisie... Saisie d'effroi face à l'horreur décrite. J'ai alors su que cette histoire qui parle de notre Histoire allait être chargée en émotions.
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J'ai lu ce roman la gorge serrée, le ventre noué, les yeux humides tant j'avais peur, j'avais mal pour les personnages qui m'ont semblé si réels. J'appréhendais, moi-même, tant les rafles que le déroulement des prochains sauvetages.
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Certaines scènes sont bien sûr difficiles à lire mais la plume de l'autrice détient une telle justesse que rien ne semble de trop. La plume, parlons-en de cette plume! Kelly Rimmer semble avoir le don de nous immerger, pleinement, dans un contexte historique certes mais aussi de nous faire vivre des émotions intenses, vives.
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Un roman poignant, qui dépeint avec précision l'horreur de la seconde guerre mondiale, à l'échelle de l'humain, de l'être. Un récit percutant, qui reste dans les mémoires et qui est, encore aujourd'hui, nécessaire pour ne pas oublier. Il pousse le lecteur, une fois le livre terminé, à se renseigner sur la Shoah et sur ses conséquences. Si vous aimez ce contexte historique, foncez ! Ce roman, vous l'aurez compris, a été un coup de coeur pour moi.
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Pologne. 1942.
Émilia, 14ans, vit sous une fausse identité avec ses parents adoptifs à Varsovie. Forcée de rester cachée, elle passe ses journées à espionner ses voisins. Ainsi elle va découvrir que Sara, infirmière, évacue des enfants juifs du ghetto en secret. Émilia veut à tout prix l'aider malgré le danger...
Roman vit dans le ghetto avec sa famille. Il lutte pour aider sa famille à survivre. Un jour, ses parents sont confrontés à un choix terrible: confier leur fille, de quelques mois, à des inconnus ou la voir mourir. Un choix qui fera basculer leur destin à tous...

Une claque ce roman!
L'autrice nous dépeint le quotidien dans l'enfer du ghetto de Varsovie. Entre la faim, la peur, les rafles, la mort.
Les personnages sont fort, généreux, battant pour leurs familles malgré le danger.
Je connaissais le ghetto, mais je ne savais pas pour le soulèvement.
Ce roman c'est une histoire de solidarité, de générosité, d'amitié et d'amour.
Un livre tiré d'une histoire vraie qui vous retournera l'estomac.
La plume de l'autrice est fluide. On ressent le travail de recherche de Kelly.
Les chapitres sont court et on alterne entre les personnages.
Un roman et des personnages qui resteront gravé dans ma mémoire.
Je le recommande. Pour ma part j'ai le premier roman de l'autrice dans ma pal.

L'avez-vous lu? Connaissez-vous l'autrice?