Les orphelins de Varsovie

Un roman Choral centré sur deux jeunes, Roman et Emilia et leurs familles. Roman vit dans le ghetto de Varsovie, Emilia vit du côté aryen. Entre l'insouciance de ceux qui vivent de l'autre côté et qui n'ont pas la moindre idée de ce qui se passe derrière le mur, et ceux qui luttent pour survivre. La faim, la peur d'être raflé, l'ombre des camps, Kelly Rimmer sait parfaitement décrire toutes les émotions. À travers l'amour naissant entre ces deux personnages, Kelly Rimmer couvre tous les événements clés qui se sont produits à Varsovie entre 1942 et 1947 : les réseaux pour sauver les enfants juifs, le soulèvement du Ghetto, l'insurrection de Varsovie, la terrible répression allemande, l'arrivée des Russes. Un roman agréable à lire sur une période historique extrêmement sombre et atroce.

Varsovie, 1942. La famille Gorka d'origine juive essaie de vivre tant bien que mal dans le ghetto au milieu des persécutions nazies et des rafles. de l'autre côté du mur, la jeune Emilia se rapproche de Sara, sa voisine assistante sociale, et découvre que celle-ci aide les Juifs en évacuant les enfants et en les faisant adopter par des familles. Emilia rencontre ainsi Roman alors qu'il est le seul rescapé de sa famille. En 1943, le ghetto de Varsovie se soulève et Roman rejoint la Résistance. La famille d'Emilia quitte la ville et les deux jeunes gens se trouvent séparés. Se retrouveront-ils après la guerre alors que les combats font rage et que tout est dévasté ?

J'ai découvert ce roman qui se passe à Varsovie pendant la Seconde Guerre Mondiale à la médiathèque de ma commune. J'aime beaucoup les livres sur ce thème donc je l'ai emprunté avec curiosité et plaisir.
J'ai vraiment apprécié ce roman que j'ai lu rapidement car il y a beaucoup de suspense et en même temps, il est très réaliste. Ce roman m'a fait penser au Survivant de Jack Eisner qui traite du ghetto de Varsovie et de son insurrection, roman qui vaut vraiment la peine d'être lu. J'ai aussi découvert des choses que je ne connaissais pas sur l'occupation de Varsovie par les Russes. Cet épisode historique est peu abordé dans la littérature à ma connaissance, c'est dommage.
J'ai été émue par ce qui va arriver à Emilia, la jeune fille m'a beaucoup touchée, néanmoins la fin du roman est apaisée, c'est un soulagement pour le lecteur.
J'ai apprécié les notes de l'auteur à la fin du livre sur la Résistance polonaise et notamment Irena Sendler que j'avais découverte dans les BD Irena de Jean-David Morvan et dont Kelly Rimmer s'est inspirée pour certains de ses personnages féminins.
Je vais découvrir prochainement le premier roman de Kelly Rimmer que la médiathèque de ma commune propose, je pense l'apprécier aussi.

récit poignant de deux adolescents au coeur de la guerre.
Ce roman à deux voix nous dévoile les vies entrelacées d'Emilia et Roman à Varsovie pendant la seconde guerre mondiale.
Emilia, contrainte de changer d'identité, s'installe à Varsovie du côté aryen. Elle découvre alors le courage de sa voisine, Sara, qui sauve des enfants juifs du ghetto.
Quand Emilia veut aider Sara, elle rencontre alors Roman, un adolescent du ghetto qui lutte pour sa famille et sa ville.
Ce roman, inspiré de faits réels, nous émeut profondément. Comment pourrait-il en être autrement? Comment ne pas être bouleversés par l'horreur de notre Histoire, par ces destins brisés ?
Les personnages, notamment Emilia, Roman, Sara sont particulièrement bien décrits. On tremble avec eux, ressentant l'espoir, la peur et la détermination.
Même si parfois certaines de leurs réactions m'ont agacée 😬 (Sophie), chaque personnage incarne la lutte, l'espoir, la résilience, révélant leur part d' humanité qui résiste malgré toute l'horreur ; l'humanité mais aussi l'amour l'amitié et cette remarquable volonté de survie.
Le personnage d'Emilia qui n'a que 14 ans au début du roman est d'une maturité déconcertante.
Ces personnages sont inspirés de faits réels, notamment le médecin Janusz Korzac et pour Sara et sa collègue, l'autrice s'est inspirée de femmes ayant lutté pour ces orphelins de Varsovie. L'autrice bien documentée a incorporé dans son récit des anecdotes réelles rendant la lecture encore plus forte et émouvante. Elle nous rappelle l'importance du devoir de mémoire.

Un roman tout de même plein d'espoir.







Ce roman à deux voix nous dévoile les vies entrelacées d'Emilia et Roman à Varsovie pendant la seconde guerre mondiale.
Emilia, contrainte de changer d'identité, s'installe à Varsovie du côté aryen. Elle découvre alors le courage de sa voisine, Sara, qui sauve des enfants juifs du ghetto.
Quand Emilia veut aider Sara, elle rencontre alors Roman, un adolescent du ghetto qui lutte pour sa famille et sa ville.
Ce roman, inspiré de faits réels, nous émeut profondément. Comment pourrait-il en être autrement? Comment ne pas être bouleversés par l'horreur de notre Histoire, par ces destins brisés ?
Les personnages, notamment Emilia, Roman, Sara sont particulièrement bien décrits. On tremble avec eux, ressentant l'espoir, la peur et la détermination.
Même si parfois certaines de leurs réactions m'ont agacée 😬 chaque personnage incarne la lutte, l'espoir, la résilience, révélant leur part d' humanité qui résiste malgré toute l'horreur ; l'humanité mais aussi l'amour l'amitié et cette remarquable volonté de survie.
Ces personnages sont inspirés de fait réels, notamment le médecin Janusz Korzac et pour Sara et sa collègue l'autrice s'est inspirée de femmes ayant lutté pour ces orphelins de Varsovie. L'autrice bien documentée a incorporé dans son récit des anecdotes réelles rendant la lecture encore plus forte et émouvante. Elle nous rappelle l'importance du devoir de mémoire.

Forcée à changer d'identité après avoir vu son père mourir sous les balles allemandes, Emilia, 13 ans, vit depuis avec ses parents adoptifs dans un immeuble de Varsovie. Nous sommes alors au printemps 1942 et les journées sont longues en temps de guerre. Pour combler son ennui, la jeune fille passe le temps en espionnant ses voisins. Un jour, elle découvre avec stupeur que Sara, une infirmière avec qui elle s'entend bien, évacue en cachette des enfants juifs du ghetto. Lorsque cette dernière lui explique son combat, Emilia tombe des nues car elle ignorait tout de cette réalité de la guerre pourtant juste à côté de chez elle. Voulant aider malgré son jeune âge, elle va lourdement insister pour prendre part aux opérations, même si elle doit risquer sa vie et sa nouvelle identité pour cela. En passant le mur du ghetto pour la première fois elle découvre avec horreur ce dont personne ne parle, parce que personne ne sait. La pauvreté et la misère dans les rues, les enfants séparés de leurs parents, les violences, l'ombre de la mort et des maladies qui plane sur ceux qui peinent déjà à survivre sans nourriture ... Sur place elle fait la rencontre de Roman, un adolescent courageux qui lutte pour que sa famille survive et puisse s'échapper de cet enfer bien qu'il soit conscient que leurs chances soient quasi nulles. Lorsque ses parents font appel à Sara pour faire évacuer leur dernière-née, tout juste âgée de quelques mois, ils voient là leur seule chance que l'un des membres de la famille échappe aux déportations de plus en plus nombreuses. Aidée d'Emilia, Sara fera tout ce qui est en son pouvoir pour qu'ils fassent le bon choix !



Vous vous en rendez compte juste en lisant mon résumé, on est sur une histoire terrible qui nous plonge dans les horreurs du ghetto de Varsovie. Une thématique rarement abordée dans les romans que je lis sur l'époque et pour laquelle on sent que l'autrice a fait un travail de recherches monumental. C'est bien simple on s'y croirait ... Sa plume est tellement criante de réalisme qu'on ressent la peur des familles juives qui se savent condamnées derrière ce mur, on entend les pleurs des enfants qu'on sépare de leurs parents, les murmures de ceux qui n'ont plus la force d'avancer car ils sont épuisés par le manque de nourriture. La mort est partout et même au-delà lorsque l'autrice raconte l'arrivée des wagons pour des destinations alors inconnues mais que nous, lecteurs, connaissons. On voit aussi bien le quotidien dans le ghetto au travers des familles que de l'armée allemande et au-dehors avec la population qui ignore tout et ceux qui savent et tentent de s'infiltrer pour faire évader les plus jeunes en les plaçant dans des familles extérieures. On parle également d'autres événements qui ont eu lieu par la suite dans la ville mais je vous laisserai découvrir tout ça par vous-mêmes. Je peux juste vous dire que j'ai eu la gorge serrée et les larmes aux yeux tout du long, lisant quasi en apnée et récupérant mon souffle durant les rares moments "heureux" évoqués, d'autant plus que le récit s'inspire de l'histoire vraie d'Irena Sendler, une infirmière polonaise qui a sauvé des milliers d'enfants juifs de la déportation. Pour ce faire l'autrice a fait le choix de faire revenir un personnage de son précédent roman (Tout ce que le coeur n'oublie jamais) pour raconter ce parcours incroyable. Les personnages sont d'ailleurs tous des exemples de courage, de résilience et d'abnégation face à l'impensable. J'ai déjà hâte de retrouver l'autrice avec un futur roman !

Coup de coeur pour ce roman qui m'a beaucoup touchée et me permet de découvrir l'auteure.

J'ai trouvé l'histoire passionnante et me suis beaucoup attachée aux personnages. Emilia m'a émue, avec sa détermination à aider et à ne pas rester les bras croisés malgré son jeune âge, j'ai admiré Sara et son courqge sans faille dans sa mission de sauver des enfants juifs du ghetto de Varsovie, et j'ai vibré aux côtés de Roman, jeune plein de fougue qui veut se battre pour son pays et ses idéaux.

J'ai beaucoup aimé ce fait historique assez méconnu : des milliers d'enfants juifs ont pu être sauvés à la barbe et aux nez des nazis en étant exfiltrés du ghetto, grâce à un système savamment pensé. L'auteure a dû faire de nombreuses recherches afin de rendre au mieux le contexte et l'ambiance de l'époque, et coller au plus près de la réalité. Ses descriptions étaient extrêmement poignantes, notamment le quotidien dans le ghetto, la peur omniprésente, la mort qui le cesse de roder et les difficultés à se nourrir.
Elle met également en lumière l'insurrection du ghetto dont je n'avais pas entendu parler auparavant, la bravoure de ces gens prêts à se battre jusqu'au bout et malgré l'issue funeste.

De nombreux passages m'ont émue et j'ai été touchée par la sagesse d'Emilia et par ses réflexions. C'est un personnage d'une grande bonté que l'on a du mal à quitter à la fin du roman.

Je vous conseille chaudement ce roman qui parle de la seconde guerre mondiale, un sujet certes beaucoup traité en littérature, mais sous un angle un peu différent.