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3,74

sur 1640 notes

Critiques filtrées sur 4 étoiles  
Côté pile : Lisa, adolescente mal dans sa peau, au collège et dans sa famille, précoce sur le plan sexuel, accuse un jeune ouvrier paumé et vaguement alcoolique de l'avoir violée. Celui-ci clame son innocence mais est condamné à une lourde peine de 10 ans de prison.
Coté face : Cinq ans plus tard, avant le procès en appel, Lisa change d'avocat, choisit une femme pour la défendre et se rétracte. Elle déclare que l'homme qu'elle a fait condamner est innocent et qu'elle n'a pas été victime de viol.
Le roman est construit autour des deux faces d'une même histoire. Dans les deux cas, les pièces du puzzle s'imbriquent parfaitement, les protagonistes s'adaptent aux deux versions et le vrai est difficile à démêler. Si mensonge il y a eu une première fois, pourquoi n'y en aurait-il pas de nouveau ? Que vaut aujourd'hui la parole d'une jeune femme ? A l'ère de MeToo, la parole des femmes est-elle sacrée ? Comment sortir du statut de victime dans lequel on s'est enfermé ?
Car, quelle que soit l'issue de cette affaire et la décision de la justice, Lisa est victime de violences sexuelles et s'est retrouvée, à ses dépends, embringuée dans une histoire qui la dépassait.
Cette histoire est relatée par l'avocate pénaliste qui rencontre Lisa au début du livre et prépare ensuite sa plaidoirie pour le procès en appel.
Pascale Robert-Diard, chroniqueuse judiciaire au Monde, connaît parfaitement les arcanes de la justice, les procédures, et les acteurs qui évoluent dans les prétoires, notamment les avocats. Elle nous offre un roman subtilement agencé sur les ambiguïtés et les faux-semblants auxquels peuvent être confrontés les magistrats et fait preuve de courage en nous proposant un scénario qui n'est pas forcément dans l'air du temps.
Un peu maladroit quand il évoque la vie privée de l'avocate, ce livre trouve son efficacité quand il décrit l'engrenage infernal dans lequel s'est trouvée Lisa et quand il vise la recherche de la vérité dans les tribunaux, et dans la société plus largement.
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« La petite menteuse » est le constat amer d'une justice formatée qui devant la complexité de l'âme humaine peine à saisir toutes les vérités et qui pour obtenir une intime conviction broie malgré elle victimes et accusés. Pour les deux, interrogatoires, expertises psychologiques et médicales, l'engrenage infernale est lancé et n'est pas prêt de s'arrêter, faisant presque regretter d'avoir parlé quand on veut juste tourner la page. Qu'en est-il quand le doute ou le mensonge s'installe? A t-on le droit d'ignorer l'appel à l'aide d'un enfant? Est-t-il même en capacité de fabuler sur des sujets aussi graves? Pour Lisa, la vérité est fracassante. Elle a menti et s'est laissée embarquer malgré elle dans un statut de victime. La souffrance de cette adolescente était pourtant bien réelle. Reste à faire comprendre à un jury, grâce à son avocate, le cheminement torturé vers un apaisement éphémère puis vers une culpabilité profonde.
Un récit éprouvant terriblement actuel qui retrace avec brio les lignes de la vérité et redonne avec justesse un visage humain à la justice. Bluffant!
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Lorsque Lisa a menti pour le viol, elle n'a pas pensé aux conséquences. En plus tout le monde l'a cru, elle ne pouvait pas faire marche arrière.
Mais à la pensée qu'un homme innocent se trouve en prison par sa faute, elle décide de contacter une avocate et lui confier son mensonge.
J'ai commencé ce livre numérique par curiosité et puis l'histoire m'a happée, même si le vocabulaire utilisé par l'adolescente m'a mis mal à l'aise.
Un livre qui fait réfléchir sur les erreurs judiciaires, sur le travail des avocats qui ont le rôle de défendre les victimes ou les coupables. On découvre les arguments qu'ils utilisent pour assurer leur défense.
On réfléchit sur nôtre rôle aussi. Qu'est-ce qu'on aurait fait à la place des parents ? Ou à la place des jurés, des profs ?
Lecture intéressante et percutante.
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Lisa avait quinze ans quand Marco Lange, l'homme qui l'a violé, est incarcéré. Mais celui-ci a fait appel; cinq ans plus tard, a l'approche de la révision de son procès, la jeune femme souhaite changer d'avocat et être défendue par une femme. Elle prend donc rendez-vous avec Alice, avocate d'une cinquantaine d'années qui épluche le dossier, revient sur ce qui a été dit par l'entourage, interroge sa cliente. Et c'est dans l'intimité de l'élégant cabinet d'Alice que Lisa ose se confier pour la première fois depuis « le drame » : Non, elle n'a pas été violée par Marco. Elle a menti.

Que s'est-il passé dans la vie de cette jeune fille fragile pour qu'elle se laisse engluer dans le mensonge ?
Comment tout un système (scolaire, policier, judiciaire, etc) a pu se laisser berner pour finir par enfermer un innocent ?
Et au delà de l'erreur judiciaire, que nous dit ce drame sur la façon dont la société actuelle traite les affaires de viol ? Les différentes générations se confrontent, dans des prises de position parfois extrêmes.
J'ai trouvé la manière dont l'autrice décortique l'affaire vraiment passionnante. D'une écriture fluide et concise, elle donne à voir les ambivalences, les contradictions de chacun des personnages, mais aussi la rigidité du système judiciaire, et amène le lecteur à se questionner.
Surtout, le mal être adolescent y est raconté avec une grande justesse et c'est peut-être là le plus brillant : réussir à expliquer, à raconter la souffrance, l'extrême solitude d'une jeune fille en mal d'attention, sans juger ni justifier le mensonge, mais en s'attachant à redonner un visage humain à cette «petite salope », cette « petite menteuse ».

Un court récit qui donne à réfléchir.
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Plus qu'un simple récit judiciaire, La petite menteuse nous entraîne dans un déferlement d'événements qui auront amené un homme à passer plusieurs années en prison. Sur le papier, n'étant pas à priori un type bien, quand il fût accusé par Lisa, une jeune fille de quinze ans, de l'avoir violé, l'enquête a été vite réalisée et il a été condamné. Mais voilà que quelques années après alors que le procès doit être révisé, la jeune fille devenue femme avoue à une avocate avoir menti. En effet, si elle n'a pas créé elle-même de toute pièce cette histoire, les circonstances l'ont un peu aidé mais elle n'a jamais subi d'actes répréhensibles par l'accusé.
Comment parviendra-t-elle à se faire pardonner? Est-elle défendable ? En mentant, elle a trahie.
Ce court roman, nous permet de nous interroger sur le fonctionnement de la justice et l'impact que peuvent avoir des décisions sur la vie des gens. La justice n'est pas infaillible et heureusement les cas de fausses accusations de crimes sexuels sont plutôt peu nombreux. N'en reste qu'il est toujours complexe d'apporter des preuves de culpabilité ou d'innocence quand matériellement rien de vient accréditer des faits.
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La petite menteuse m'a d'abord interpellée par son titre, qui fait écho pour moi au sublime film de Claude Miller, avec Charlotte Gainsbourg dans le rôle de la petite voleuse.

Je me suis aussi sentie très attirée par la photo de couverture : qu'a-t-elle à raconter, cette jolie « frimousse » aux lèvres peintes ?

Le résumé, elliptique, a achevé de me convaincre : « Je veux être défendue par une femme », a dit Lisa en se présentant à Alice Kerideux. Un face-à-face commence. Ni l'une ni l'autre ne savent jusqu'où il va les mener. »

Si le pitch est différent, le roman m'a (évidemment) fait penser à Les choses humaines, de Karine Tuil.
Une accusation, une instruction. Une victime, un coupable.
Une évidence? Non. Car y a-t-il eu viol, ou pas ? le coupable est-il coupable ? La victime est-elle une victime ? Et victime de quoi, exactement ?

Le roman est écrit du point de vue d'Alice, l'avocate choisie par Lisa. Qui se retrouve avec une affaire délicate et sans précédent.
Un « cas d'école » qui l'interpelle comme elle ne manque pas d'interpeller le lecteur, en cette époque où la parole se libère, mais où il faut (peut-être) aussi se méfier de certaines dérives.

Beaucoup aimé la plume rythmée et efficace de Pascale Robert-Diard, romancière et chroniqueuse judiciaire pour le journal le Monde.
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Lisa, une jeune femme de 20 ans, sur le point de subir pour la seconde fois un procès, désire changer d'avocat et s'adresse à Alice Kéridreux, car elle veut à présent être "défendue par une avocate femme". Alice est en pleine introspection et doute de son métier auquel pourtant elle a consacré toute sa vie et sacrifié bien des choses en particulier les êtres qu'elle aime.
Alors qu'elle avait 15 ans, Lisa a été victime de viol et l'accusé n'est autre que Marco Lange, le maçon qui travaillait à ce moment-là pour la famille qui a écopé de dix ans de prison. Ayant toujours clamé son innocence, il a fait appel.
A cette époque, ce sont ses enseignants, inquiets de la voir se fermer, maigrir et avoir de mauvais résultats scolaires qui ont tout fait, aidés par sa meilleure amie, pour lui faire "avouer" les raisons de sa souffrance.
Depuis, ses parents se sont séparés, le père a refait sa vie et Lisa se reconstruit petit à petit. Elle a même réussi à trouver du travail.
Mais alors qu'elle discute avec son avocate, elle lui révèle qu'elle a menti et lui explique dans les détails l'engrenage des faits qui l'ont incité à le faire.
Faut-il la croire ?
Est-ce le signe qu'elle est en grande souffrance si elle se rétracte à présent ?
Alice doute... mais c'est une avocate passionnée qui décide de creuser les déclarations de la victime d'autant plus que l'accusé est en prison depuis des années à présent et qu'il a toujours clamé son innocence.
Cependant, pour Lisa, ce n'est pas facile d'être une menteuse devant la justice. de victime, la petite Lisa va devenir coupable. La difficulté va être pour son avocate, de prouver que fragilisée par des événements extérieurs ayant lieu autant au collège que dans sa famille, la jeune fille n'a pas eu d'autres choix, et a été en quelque sorte forcée à s'enfoncer dans le mensonge.
Alice va devoir déployer tous ses talents pour la défendre.

Dès le départ, vu le titre du livre, le lecteur sait que Lisa a menti. L'essentiel du roman n'est pas là.
Ce qui est intéressant dans ce roman, c'est l'engrenage dans lequel se retrouve la jeune fille, ses difficultés d'adolescente à supporter un corps dans lequel elle ne se reconnait pas, des seins trop tôt formés et qui attirent les regards insistants des garçons et des hommes, et sa souffrance de ne pas être aimée à la maison. Tout cela la mènera jusqu'au mensonge par peur que son secret honteux de n'avoir pas su dire non_avant que sa réputation au collège soit ternie à jamais_ soit découvert par ses proches. Ensuite, elle est prise dans l'engrenage de ses propres mensonges.
L'auteur nous parle avec beaucoup de finesse de cette adolescente fragile, à la merci d'adultes bien intentionnés qui veulent lui faire dire ce qui n'a pas eu lieu, persuadés de bien faire. L'auteur ne porte aucun jugement, expose les faits et les dires de Lisa et nous donne les clés pour la comprendre.
Je la trouve très courageuse d'avoir écrit ce roman en plein mouvement me-too car elle va finalement à l'envers de la tendance actuelle qui est de croire toute femme ou jeune femme qui s'exprime. Bien entendu, en ce qui me concerne je trouve très important qu'elles le fassent, mais il y a forcément dans toute vérité, des excès et des effets pervers, cela est dans la nature humaine et toute la problématique de ce roman est de les mettre en avant sans nuire à la parole des femmes et avec beaucoup de finesse psychologique. Pour Lisa, condamnée à vivre au collège une réelle souffrance, il n'y avait pas d'autres solutions que de mentir, et son mensonge est une vérité à prendre en compte, une parole importante quand aucune autre n'a été possible. A cet instant-là, elle n'a pas pensé aux conséquences, ni à l'accusé qui se retrouve victime lui-même par ricochet.
L'auteur, chroniqueuse judiciaire au Journal le Monde connait bien le métier d'avocat et le déroulement d'un procès. Elle traite ce sujet du doute avec une grande intelligence, nous permettant de nous faire notre propre opinion sans jamais juger les victimes.
Ayant travaillé avec des adolescentes, je sais à quel point c'est difficile pour elles de trouver leur identité de femmes, de se sentir à l'aise dans le monde d'aujourd'hui car en perpétuel décalage entre leur ressenti et ce que la société leur impose comme image, entre les désirs des garçons et leurs attentes, et leur propre ressenti de jeune femme. Trop facile ensuite de se faire harceler et juger "fille facile" quand on ne sait pas dire non comme Lisa et qu'on cherche avant tout à être aimée.
Une agréable surprise que ce roman, un auteur à découvrir tant la justesse de ses propos et la finesse de ses analyses sonnent justes.
Lien : https://www.bulledemanou.com..
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Quand le jugement en appel de son violeur arrive, Lisa veut changer d'avocat pour être défendue par une femme. Alice Keridreux doit reprendre tout le dossier et écouter "la petite menteuse" lui raconter les circonstances qui l'ont menée à accuser un homme de viol.
Ce court roman pose la question de la foi accordée aux témoignages de victimes, de l'histoire toute faite qu'on voudrait y lire quand la vérité est plus dérangeante et moins accessible. Que dénonce vraiment Lisa dans son accusation et fait-elle du tort à la parole d'autres victimes si la vérité révélée n'est pas conforme à la réalité des faits ? Comment le statut de victime peut-il sauver une adolescente en perdition et quels coupables blâmer ?
J'ai apprécié dans ce roman d'avoir le point de vue de l'avocate, qui reflète bien celui du lecteur. Alice guide nos pensées comme celles des jurés de la Cour d'Assise.
a pu reprocher à ces personnages d'être caricaturaux, mais c'est justement là que réside à mon sens leur puissance, ils sont des archétypes sociaux de la jeune fille aux gros seins, de l'ado "qui a une bite dans le cerveau", des jeunes enseignants naïfs, des parents indisponibles pour leurs enfants, du gars un peu paumé au destin quasiment écrit d'avance. Tous ces gens qu'on peut croiser dans la rue font d'excellents personnages de roman.
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Tout d'abord, une petite parenthèse :
Mesdames et messieurs auteurs et autrices, je vous en conjure, il ne faut pas spoiler le contenu de son roman dans le titre. ca ne se fait pas, ça frustre son lecteur. C'est un peu comme lire le contenu d'une boite de chocolat avant de choisir, ou de regarder le dernier épisode d'une série avant de commencer la série. Non non et renon !
Fermeture de la parenthèse, on passe à la review.

Sans être une grade révolution du genre, le bouquin est sympa et se laisse bien lire.
Une gamine de 20 ans vient trouver une avocate car elle veut changer d'avocat... parce qu'elle a fait accuser un homme a tort. Elle a menti sur les accusations de viol qu'elle a portée quand elle avait 15 ans parce qu'elle se sentait mal au collège.

Je trouve ça courageux de sortir un livre sur le mensonge portant à conséquence judiciaire lorsque beaucoup d'hommes sont accusés de viol (à tort ou a raison) suite à la mouvance MeToo.
Les rouages judiciaires et le procès d'assise sont bien dépeints et malgré que l'on connaisse la fin dès le titre, on se prend à espérer une autre fin et on dévore le bouquin.
Je déplore que le bouquin n'aille pas jusqu'aux conséquences de la vérité enfin révélée.
Je déplore aussi que l'auteur ne donne pas la parole à la véritable victime de ce récit.
Malgré toutes ces déplorations (ou déplorages), c'est pas mal, mais ça n'a rien à foutre sur la liste Goncourt non plus.
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Accusé de viol par Lisa Charvet, quinze ans, Marco Lange a été condamné à dix ans de prison. Ayant fait appel de cette décision, il a droit, alors qu'il a déjà effectué la moitié de sa peine, à un nouveau procès. La victime souhaite changer d'avocat, être cette fois représentée par une femme, et c'est pourquoi elle s'adresse à Alice Keridreux.
Intéressant personnage que cette avocate quinquagénaire, qui a passé la moitié de sa vie -aux dépens de son couple- à courir les tribunaux et les cours d'assises et qui, si elle a de plus en plus de mal à supporter la noirceur inhérente à son métier, continue de l'exercer avec passion, tout en conservant son sens de la nuance et sa capacité au doute.

Elle n'a pourtant pas douté de la culpabilité de Marco Lange. Aussi, lorsque Lisa lui avoue avoir menti, elle cherche à comprendre non seulement les raisons de ce mensonge, mais aussi et surtout les mécanismes qui ont permis que sa parole soit reçue et admise sans aucune remise en question.

Pour elle, Lisa reste une victime. A quinze ans, elle était une adolescente complexée, en quête d'une reconnaissance qu'elle ne pouvait, en tant que fille s'imaginant sans talent ni qualités, obtenir que par un seul moyen. Facilement encouragée par des garçons en pleine effervescence hormonale, elle s'est donné des airs de fille libérée et provocante, et s'est retrouvée piégée dans les attentes ainsi suscitées. Lorsque, s'enquérant des raisons de son apparent mal-être, certains de ses proches l'ont interrogée, la mention d'abus sexuels est venue spontanément, et puisqu'il fallait donner un nom, celui de Marco Lange est sorti presque par hasard…

L'accusé était un homme peu instruit, aux manières brutales et possédant un casier judiciaire. L'enquête de personnalité, comme souvent pour ceux de sa catégorie sociale, a tenu en quelques pages. L'enflammement de l'époque pour la libération de la parole féminine, notamment lorsqu'elle dénonce des violences sexuelles, a fait le reste.

L'auteure (et c'est courageux, comme le souligne Sandrine dans son billet) remet en cause le caractère sacré et indubitablement véridique de cette parole, mais ne vise pas tant celles -ou ceux- qui l'énoncent, que ceux qui la reçoivent.

Elle démontre la fragilité de la conviction, soumise au contexte culturel, social, mais aussi aux préjugés et aux expériences personnelles, met en garde contre l'intransigeance, qu'elle profite à la victime ou à l'accusé, et rappelle ainsi que la quête de la vérité, au sens judiciaire (mais aussi plus global) du terme, suppose que l'on en accepte les nuances et le tort qu'elle peut faire à une cause.
Lien : https://bookin-ingannmic.blo..
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