La Claque

Jean Michel belle place dans l' immobilier vie avec Marilène (à cause des Martin Circus) belle place dans l'éditions avec leur fils.
Lorsqu'il se prend une première claque pour un pull en cachemire (vous savez ceux qui rétrécissent au lavage) Jean Mich ne réagit pas malgré sa carrure de rugbyman et ses 85 kg.
Mais les baffes commencent à devenir plus fréquentes et il doit se trouver des excuses pour le premier passage au urgence.
Un long cheminement qui le mener à trouver une seule solution s'il ne veut pas répondre.
Il sera guidé dans cette quête par une soeur rencontrée sur le parvis de la défense.

Ce livre est une vrai claque pour le lecteur additif à souhait.
Un livre sur la violence conjugale vue sous un angle inédit

🌳 « Le jour ou j'ai fait rétrécir ton pull en cachemire, tu m'as giflé. »
(P.9)

🌳 La première fois, on ne s'y attend pas. La première réaction, c'est la stupéfaction. C'est le contact physique, brutal, violent et inattendu qui fait ça ; en réponse, on sourit parfois, on rit éventuellement, on s'insurge, on emploie des termes qu'on n'utilise jamais. « Non mais t'es conne ou quoi ! » On ne sait pas trop si c'est une erreur, si on a rêvé ou si c'est réel ; pourtant la joue chauffe, brûle un peu. C'était bien une gifle.

🌳 Jean-Mi a tout pour être heureux : une belle carrière, une femme belle et intelligente, un enfant dégourdi et curieux. Si on faisait son portrait, nul doute qu'il aurait le profil de l'homme parfait ; mais si l'on y regarde de plus près, les bleus sur sa joue viennent écorner ce faux semblant de perfection. Il faut dire que la vérité est toute autre : derrière le sourire, Jean-Mi cache un déshonneur qu'il refuse d'accepter, une honte qu'il garde à l'intérieur. Ces bleus, ces griffures et ces cicatrices sur son visage ne sont pas le fruit de bagarres entre mecs, d'entraînements éprouvants ou d'une rivalité masculine : ils sont le résultat de la haine de sa compagne à son encontre.

🌳 Que faire ? Riposter est exclu, régler le problème est impossible, en parler autour de soi est complètement exclu. Pourtant quelque chose cloche, le monde si parfait que Jean-Mi s'était construit commence peu à peu à se désagréger : au travail, il désapprouve les méthodes de son chef ; à la maison, il se replie et avec ses amis, il donne le change. Il accepte les gifles et les coups par amour pour sa compagne et leur fils. Un jour pourtant, le destin va mettre sur son chemin une personne qui changera sa vie à tout jamais…

🌳 « Ce n'était qu'une claque, disais tu en me caressant la joue ». Avec beaucoup de justesse et de finesse, Nicolas Robin dépeint le quotidien d'un homme battu. Entre incompréhension, humiliation et remise en question, l'auteur nous prend à témoin de cette lente spirale infernale. Il décrit la gravité d'une situation incompréhensible, avec beaucoup de tendresse et de poésie. Pour tout cela, bravo à lui !

Un thème sombre mais nécessaire servi par une écriture fine et subtile. Sur le fil. J'ai adoré. Parce que oui, le quotidien peut tourner vinaigre en un claquement de doigts… La plume de Nicolas Robin est toujours une valeur sûre. La claque se lit et se relit sans modération

Un livre qui nous plonge dans un couple en déroute et qui envoie promener les clichés en tous genres. La plume de Nicolas Robin fait mouche, comme à chaque fois. En quelques traits il croque ses personnages qui restent longtemps avec nous même quand on a refermé le livre . À lire et faire lire.

Un roman qui sort des sentiers battus et qui pousse à réfléchir sur la violence et les rapports de force dans un couple.

Le sujet est déroutant. L'actualité parle malheureusement très souvent des violences commises par les hommes envers leur conjointe. L'inverse est rarement évoqué.

Jean-Mi se retrouve confronté à une situation qu'il ne comprend pas et dont il a honte. Comment pourrait-il parler de ce qu'il se passe à la maison alors que son couple affiche un bonheur de façade à toute épreuve ? Comment accepter que Marylène détruise leur amour à coup de poings ?

Jean-Mi est une armoire à glace alors que Marylène pèse cinquante kilos. Il se sent incapable de se confier à ses amis proches et préfère évoquer des coups reçus lors de ses matchs de rugby.

L'auteur décrit avec sensibilité la douleur, la honte, l'incompréhension de Jean Mi, et l'envie de s'en sortir sans perdre son humanité en recourant aux poings à son tour.

C'est un roman qui m'a marquée par son sujet déroutant et dérangeant. Quand la violence s'installe, comment s'en sortir en respectant ses valeurs ? Et que faire quand un enfant entre dans l'équation ?

Même si je n'ai pas ressenti de coup de coeur à la lecture de cette histoire, j'y repense régulièrement, preuve que l'auteur a réussi à faire passer son message.
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J'ai été très mitigé par ce roman. Je trouve que c'est un sujet difficile mais qu'on n'entend effectivement peu. C'est très bien d'en parler. Ici l'auteur joue avec 2 styles qui pour ma part ne se mélange pas et ça m'as perdue. D'un côté il y a comme un style comédie feel good avec la none par exemple et surtout la fin comme une quête initiatique. Et en parallèle vu l'histoire c'est aussi un fond dramatique. J'ai trouvé le personnage de JeanMi pas assez dans l'émotion, j'ai ressenti même par moment du machisme dans ses paroles et ressentis. Et ça m'as vraiment dérangée dans une histoire aussi triste. Surtout lorsque sa compagne le frappe, lui il l'insulte. Il est en colère mais il n'est pas effrayé alors que j'attendais à ressentir une peur en lui, une emprise qu'elle aurait envers lui. Je n'ai pas aimé non plus les personnages féminins je les trouvent très clichés et le fait qu'il ne doit pas cru par les femmes ayant des métiers tournés vers les personnes et limite en plus elle se moque de lui j'ai trouvé un peu gros. La fin n'est pas celle que j'attendais j'aurais préféré en savoir plus sur elle, d'éventuels soin. Et sur le petit garçon surtout.

Aujourd'hui, je viens vous parler du livre La claque de Nicolas Robin que j'ai lu dans le cadre du prix des lecteurs U 2023.

Jean-Michel a tout pour être heureux mais les apparences sont parfois trompeuses. Après quelques années de bonheur avec Marylène, un jour ne va pas ressembler aux précédents. Arrive la première claque puis s'ensuivent les coups... On a l'habitude de parler des femmes battues mais peu souvent des hommes qui subissent cela. Une situation qui entraîne la honte. Un homme qui subit les coups de sa compagne est-il vraiment un homme ? C'est la question que se pose Jean-Michel.

Un roman que je n'aurais pas lu sans ce prix mais ce fût une jolie découverte qui m'a fait réfléchir sur ce thème difficile mais également sur plein d'autres thèmes tels que les difficultés pendant l'enfance, la reconstruction, l'amour que l'on peut porter à un enfant, la séparation...tout cela écrit avec une très jolie plume.

Le personnage de soeur Solange m'a beaucoup plu. Un vrai rayon de soleil de part son humour et sa bienveillance dans ce roman parfois difficile.

Ça a parfois du bon de sortir de sa zone de confort ☺️

Quelle est la dernière lecture qui vous a fait sortir de vos lectures habituelles ?

Il sort le 19 avril aux éditions le livre de poche.

L'homme battu, un sujet méconnu !
J'ai trouvé ce livre très bien fait, on suit l'évolution de la relation toxique de Jean-Mi et la façon dont ils appréhendent ces claques ou parfois plus, la remise en cause sa virilité, la perte de confiance en lui et en ses proches et surtout la peur de perdre sa famille.
Super livre dans le vrai, il n'y a ni féminisme ni sexisme inapproprié à la situation, le ton est juste, je recommande sans aucun doute !

Jean-Mi et sa gueule brisée, son amour bafoué, sa vie en miette !

Jean-Mi, 85 kg, battu par sa femme, 60 kg ; et qui ne répliquera jamais !

Jean-Mi qui ira jusqu'au bout du supportable.

Jean-Mi , une mauviette ?
NON

Un homme, qui avait tellement de tendresse et d'amour à donner , et qui a bravement enduré tous les coups infligés à son corps, mais aussi à son coeur ; par une femme qui aurait juste eu besoin de soins et l'admettre - Sa femme.

Jean-Mi je l'ai bien aimé cet homme là !

Une vraie claque ce livre, sujet délicat amené avec intelligence et où il y a également beaucoup d'amour et de tendresse.

Vérité dérangeante , si peu souvent abordée.

Quand il s'agit de violences conjugales, les femmes sont les principales concernées du côté des victimes. Cependant, il existe aussi des hommes battus et le choix audacieux de Nicolas Robin de décrire l'impensable, s'est porté sur un personnage masculin : Jean-Michel. En couple avec Marylène et son fils Antonin, ils coulent des jours paisibles jusqu'à la première claque et l'accélération d'une situation d'humiliation qu'il ne comprend pas. Jean-Michel a honte de parler de ce sujet tabou coincé dans une société fondée sur le patriarcat. Son seul soutien est une bonne soeur, Solange, rencontrée à la Défense où il travaille qui l'aidera à faire ses choix pour sa survie. Une plume juste, délicate, remplie d'amour qui touche jusqu'aux tripes ❤ je cite "En tout cas, je n'ai jamais levé la main sur elle. J'aurais pu me défendre, c'est vrai, mais il en faut de la bravoure pour endurer les coup d'une femme et refuser de les rendre. Ce n'est pas de la faiblesse, mais un principe, une valeur, un sens moral." Nouveau coup de coeur après "je ne sais pas dire que je t'aime", "Roland est mort", "une folie passagère". Merci.