L’amour est le plus puissant sentiment que puisse porter la terre.
Nul acte, nulle parole ne peut l’altérer définitivement lorsque ses racines sont profondes. Seule sa faiblesse peut le perdre et le faire s’effriter aux difficultés, pécuniaires ou autres, de l’existence.
Chez les riches comme chez les pauvres, chez les nobles ou chez les roturiers, dans l’adversité, les sombres machinations ou la misère, il triomphe toujours quand il est sincère.
Il unit au lieu de séparer. Il est la plus émouvante pureté, la plus rayonnante richesse de ce monde.
Vous avez l’air d’une femme qui souffre d’un mal secret, de languitude, comme on dit en Provence… Vous ressemblez à une fleur qui s’étiole parce qu’elle est assoiffée de soleil ou parce que l’orage l’a brisée. Vous manquez de cet entrain, de cette éclatante joie de vivre, qui caractérisent un être heureux… En un mot, je suis très près de croire que votre mariage ne vous a pas apporté ce que vous attendiez, c’est-à-dire le bonheur.
Après des années d’insouciance, il comprenait enfin que la vie n’est pas un jeu, il découvrait que chaque être, sur terre, a une mission, ne serait-ce que suivre dignement sa route jusqu’au but final. Elle seule, sans le savoir, lui avait ouvert les yeux sur le Bien, sur le beau côté de l’existence.
Rien ne doit rester dans l’ombre… Je vous ai demandé de m’épouser parce que, sans doute, je sentais déjà confusément que vous étiez la femme qu’il me fallait, que vous seule pourriez me guérir d’un premier amour.
C’est surtout mon cœur qui se ressent de l’âge. Il est si paresseux désormais qu’il ne consent à fonctionner qu’à coups de drogues.