Bérengère est hôtesse de l'air. Une hôtesse de l'air bien-comme-il-faut. du chignon aux escarpins, tout est pensé, travaillé, exécuté avec soin. Mais un jour... le vernis craque. Trop de pression dans sa propre cabine.
J'ai ri, oui, beaucoup. Mais pas que... Elle m'a fait de la peine Bérengère. Tirée à quatre épingles, jamais un mot plus que haut que l'autre, tout en mesure et en chignon, contenue (et pas que dans ses collants). Elle a un petit côté Mary Poppins, Bérengère : "à peu de choses près, parfaite en tout point". Mais Mary Poppins, c'est un conte pour enfants. Dans la vie, on ne peut pas être au top tout le temps. Et puis c'est un peu trop strict la perfection.
Je l'ai vue gonflée Bérengère, j'ai entendu la cocotte siffler. Et bam. Il le fallait. On sentait la pression monter, à l'intérieur ça bouillait. Et puis, elle m'a aussi ramollie le coeur avec son histoire de grand-mère et de nuage n°8. Derrière son sourire, elle est bien seule Bérengère.
Au final, j'ai retrouvé le
Nicolas Robin qui m'avait plu dans
Roland est mort et j'en suis ravie. C'est tendre et drôle et j'avais besoin de ça. Je voulais une lecture un peu "feel good" et je l'ai eue.
Vous n'aurez pas besoin de carton d'embarquement pour monter à bord, alors n'hésitez pas. Ici, c'est le sourire qui décolle ;)