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En 1956, sentant sa fin prochaine, le révérend John Ames rédige à l'attention de son très jeune fils une longue lettre en forme de méditation.
seul héritage que sa pauvreté matérielle l'autorise à transmettre. Ames a lui-même pour père un prêcheur de l'Iowa et pour grand-père un pasteur engagé, durant la guerre civile. clans la lutte pour l'abolition de l'esclavage. En rapportant les tensions dont il fut le témoin entre l'ardent pacifisme de l'un et l'activisme parfois pour le moins belliqueux de l'autre, le révérend Ames tisse, au fil des pages, le motif du lien sacré qui, entre tendresse et inévitables conflits, unit les pères aux fils.
De l'exercice du souvenir aux illuminations qu'une pratique intègre de la foi peut dérober à la contingence, des défaites de l'esprit à ses incertaines victoires, des enivrements de la chair ou des errements du c?ur aux vertiges du mysticisme. c'est dans une langue aussi émouvante qu'elle est admirablement soutenue et inspirée, que Marilynne Robinson, à travers l'ultime sermon du révérend Aines, élève à l'étrange et merveilleuse grâce de vivre un hymne superbe, ample comme le pays dont il narre, à sa façon, l'histoire, exigeant comme toute quête spirituelle véritable, bouleversant comme une prière.
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Il ne s'agit pas d'un roman, mais plutôt d'un long prêche. le révérend Ames, dont la santé défaille, écrit une sorte de journal de ses mémoires mais également en temps réel, pour son jeune fils, qu'il a eu avec sa seconde épouse, bien plus jeune que lui. Préoccupations quotidiennes, imminence de la fin, mais aussi souvenirs d'enfance, de jeunesse en tant que pasteur, puis inquiétude quant au fils d'un ami, le jeune Boughton... Tout se mélange, mais de façon agréable, dans un texte qui relève plus du texte d'ambiance que du roman "romanesque".
Néanmoins, le style est léché, il est donc difficile de lâcher le livre, dont on ressort comme nettoyé, poli, ravi par la belle langue et la profondeur des réflexions du révérend.
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J'ai eu du mal à terminer ce roman, pourtant assez court. On est à la fin des années 1950 à Gilead, petite ville de l'Iowa. Un prédicateur se confie par lettre à son jeune fils. Il est en fin de vie et veut laisser une trace de ce qui importait pour lui. le problème c'est que le ton, assez retenu, truffé de références bibliques, est très lent. Et le contenu a plus à voir avec de la théologie qu'avec une optique de roman. Malgré cela, j'ai voulu aller jusqu'au bout. Il y a quand même là un ton unique.
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Gilead est une longue lettre que John Ames, 76 ans, sentant sa fin approcher, adresse à son fils.
De recommandations en souvenirs de sa propre histoire, ce révérend ayant vécu toute sa vie à Gilead, Iowa, transmet tout ce qui lui semble nécessaire.
Si le texte peut parfois sembler décousu, il conserve néanmoins une structure solide, et je ne me suis jamais sentie perdue dans les réflexions du pasteur.

Le roman parcourt plusieurs périodes marquantes de l'Amérique du XXème siècle, comme les Guerres Mondiales, l'épidémie de grippe, la Grande Dépression, et est très intéressant de ce point de vue.
Cependant, c'est une lecture introspective et exigeante, et l'aspect théologique de certains passages m'a laissée de marbre.

Je compte toutefois poursuivre ma lecture de la série Gilead avec Chez nous, Lila et Jack (ce dernier me fait particulièrement envie car il est centré sur Jack Boughton, personnage qui m'a beaucoup plus dans Gilead).

A noter que Gilead a reçu le Prix Pulitzer de la Fiction en 2005
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GILEAD de MARILYNNE ROBINSON
Une de mes très belles surprises de ce début d'année. On est dans l'Iowa, un pasteur proche de sa mort va écrire pour son fils son testament spirituel. C'est une longue méditation à laquelle nous convie Marilynne Robinson, pleine d'humanité. Mais également l'incroyable histoire du père et du grand père du mourant sur fond de guerre de sécession. Bien sûr il y a de nombreuses références bibliques qui peuvent sembler pénibles, mais ce serait dommage de passer à côté de ce petit bijou.
Prix Pulitzer 2005
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J'ai découvert ce titre grâce à Exploratology, le thème de cet abonnement était « Joie et quiétude ». Je l'ai acheté ultérieurement à sa sortie parce que je ne suis pas une abonnée mensuelle et finalement, je l'ai fini plus d'un an après l'avoir commencé.

Ce n'est pas parce que le livre ne me plaisait pas, au contraire, mais il était réellement dans le thème de la quiétude ce qui demandait une certaine « paix intérieure » pour le lire. Dans la lignée de Proust, c'est surtout de la contemplation et je n'ai pas souvent l'état d'esprit d'en lire alors que c'est très reposant.

Le livre est une lettre d'un père adressé à son fils. le couple parental à près de quarante ans d'écart et le père approche les 80 ans, il sent qu'il ne tiendra pas plusieurs années encore et décide d'écrire à son fils (7 ans), tout ce qu'il n'aura pas pu lui dire ou lui enseigner.

Il lui raconte sa généalogie, il parle de Dieu (il est révérend), raconte sa vie précédant la rencontre avec sa mère (How I met your mother en moins de 400 pages), son amitié avec le pasteur du village et quelques notions d'histoire où l'on parle un peu plus de guerres abolitionnistes que des deux guerres mondiales ce qui donne l'impression étrange qu'elle n'ont pas encore eu lieu. Pourtant cette lettre est écrite en 1956 et nous sommes dans la petite campagne américaine, ce qui peut expliquer ce décalage…

Cette lettre est comme une longue méditation, des pensées du révérend qui divaguent pendant qu'il écrit à son fils, qu'il veut tout lui dire, tout lui écrire et qui se rend compte qu'avec toute la volonté du monde il ne pourra pas réussir.

Le rapport à la religion ne m'a pas dérangé, je ne suis pas très portée sur la question, mais de voir quelqu'un d'aussi impliqué qu'un révérend en parler de manière aussi douce, cela aide à se détendre un peu. Il cherche toujours à être une meilleure personne, à donner aux autres et surtout à pardonner. Il est très compréhensif et se sert de la Bible pour montrer l'exemple et non pas donner des leçons (m'voyez?). Sa façon de travailler les sermons m'a impressionné et j'ai trouvé ça très intéressant. Ces moments rajoutent juste de la douceur au livre.

J'ai beaucoup aimé ce roman, même s'il était contemplatif. J'ai pu le lire parce que j'étais en vacances je pense. Je n'étais pas pressée par d'autres lectures, j'ai pris le temps. Je pense donc que c'est un bon roman de vacances quand on veut apprécier le moment présent !

Il y a deux autres tomes dans cette saga, le deuxième se concentre sur la famille ami du pasteur et le troisième sur la mère, son passé, car ce n'est pas évoqué dans le livre.
Lien : https://wordpress.com/post/l..
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Une bulle passe devant la fenêtre. John Ames se penche et voit son épouse et son fils. Lila porte sa robe
bleue, l'autre sa chemise rouge. Ils ont tous deux les yeux trop rivés sur le chat pour contempler les
conséquences célestes de leurs actions ici-bas.
Petit fils et fils de pasteur, pasteur lui-même, John entreprend l'écriture d'une longue lettre en forme de
testament à l'attention de son jeune fils. Plongeant dans ses souvenirs, il évoque l'épopée de son enfance,
lorsque son père voulut lui faire découvrir la tombe de son grand-père, loin dans dans le Kensas. Ouvrant ses
vielles malles, il relit ses anciens sermons. Et, toujours, il revient sur son amitié avec Boughton et sur l'amour
quasi miraculeux qui est venu le rejoindre dans son âge avancé.
Ce que j'en pense
A Gilead, petit bourg de l'Iowa, les souvenirs volent dans le désordre, comme les bulles soufflées par l'enfant,
l'un faisant revenir l'autre dans un fil interrompu. le pasteur regarde sa vie passée avec un peu de nostalgie et
pas mal d'autodérision. Parcourant toute la première moitié du XX° siècle, le tout fourmille d'anecdotes
soupoudrées de quelques leçons de vie et de considérations théologiques délivrées sans prétention.
Un livre plein de saveur, avec des personnages attachants et finement analysés. Ceux qui auront aimé
aimeront aussi « Lila ».
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C'est un livre qui nous invite au questionnement sur ce que l'on a été, ce que l'on est quand la prescience de sa fin de vie approche. Ceci est exacerbé par le fait qu'il s'agit d'un pasteur et père de famille qui ayant eu un mariage tardif laissera un jeune fils derrière lui. En utilisant les préceptes bibliques , il analyse et interroge sa vie . Ce qui lui servira de base d 'écriture pour une lettre mémoire à son fils.
Cela s'avère poignant cependant je crains qu'il soit nécessaire d'apprécier la bible pour faire de ce livre une agéable lecture.
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Boring...
Un livre terriblement ennuyeux.
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A déguster lentement...
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