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3.76/5 (sur 271 notes)

Nationalité : États-Unis
Né(e) à : Sandpoint, Idaho , le 26/11/1943
Biographie :

Marilynne Robinson est une femme de lettres américaine.

Elle fait des études supérieures en littérature et obtient un baccalauréat universitaire à l'Université Brown en 1966. Elle poursuit ses études et décroche son doctorat à l'Université de Washington en 1977.

Elle écrit de nombreux articles, critiques et essais dans Harper's Magazine, The Paris Review et The New York Review of Books.

Son premier roman, "La maison de Noé" (réédité sous le titre "La maison dans la dérive") ("Housekeeping", 1981), a figuré sur la liste des cent plus grands romans publiée par The Observer et a reçu The PEN /Hemingway Award du meilleur premier roman.

Elle est lauréate des plus prestigieux prix littéraires américains dont le Prix Pulitzer de la fiction et le National Book Critics Circle Award en 2005 pour son roman "Gilead" (2004).

Ce roman inaugure un cycle romanesque centré sur une ville de l'Iowa et la famille et les proches d'un pasteur presbytérien Robert Boughton. Ce cycle se poursuit avec les romans "Chez nous" ("Home", 2008), qui obtient le plus prestigieux prix littéraires au Royaume-Uni - le Prix Orange pour la fiction 2009, et "Lila" (2014).

Également auteure de cinq essais, elle a enseigné à l’Iowa Writer’s Workshop.

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Source : www.actes-sud.fr
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Citations et extraits (32) Voir plus Ajouter une citation
Comme je le dis à mes étudiants : le langage est musique. L’écriture s’apparente à la notation musicale. La musique d’un texte de fiction révèle la façon dont on doit le lire, et, au sens le plus large, ce qu’il signifie. Il est essentiel de ne pas oublier que les personnages eux-mêmes ont une musique, une tonalité et un tempo, exactement comme les personnes réelles. Pour les rendre crédibles, vous devez toujours sentir ce qu’ils diraient ou ne diraient pas.
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Il y a comme un miroitement dans les cheveux d'un enfant, au soleil. On y distingue certaines des couleurs de l'arc-en-ciel, de petits rayons de lumière douce qui ont les mêmes teintes que celles qu'on voit parfois dans la rosée. On les trouve dans les pétales des fleurs, et sur la peau des enfants.
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Parfois, j'ai adoré la paix d'un dimanche ordinaire. C'est comme se tenir au milieu d'un jardin nouvellement planté après une pluie chaude. On sent la vie silencieuse et invisible. Tout ce qu'elle requiert de vous, c'est de ne pas la piétiner.
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La grosse vieille radio chauffait et dégageait une odeur de lotion capillaire rance. Elle lui faisait penser à quelque représentant de commerce nerveux. Et elle se mettait à grésiller et à crépiter quand Glory s'éloignait. C'était le genre de triste compagnon que la solitude rend appréciable.
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Lila avertit l’enfant: «Ça fait tellement longtemps que le monde existe, c’est comme si tout avait un sens. On sait jamais exactement ce qu’on prend entre les mains, donc va falloir que tu fasses très attention.»
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Si je suis folle, songea-t-elle, autant que je fasse ce dont j’ai envie. A quoi ça sert d’être fou si vous devez passer votre temps à vous inquiéter de ce que les autres pensent de vous.
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Tous les auteurs que je connais, lorsqu’on leur demande comment on devient écrivain, répondent par un seul mot : Lisez.
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Lila aimait beaucoup travailler dans le jardin du Révérend. Il n'y mettait quasiment jamais les pieds. Autrefois, quelqu'un de l'église passait de temps à autre pour désherber. Lorsqu'elle avait commencé à venir là, afin de s'occuper des roses et de nettoyer un peu, elle avait fait un petit potager dans un coin, y plantant quelques pommes de terre, rien que pour elle. Quelques haricots. Il n'y avait pas de raison de gâcher un bout de terrain aussi ensoleillé, d'autant que le sol était fertile. De vieux souvenirs. Elle adorait sentir l'odeur de la terre, et la toucher. Elle devait se forcer pour se laver les mains.
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Je t'ai dit hier soir que je partirais peut-être un jour. Tu m'as demandé : Où ? Je t'ai répondu : Rejoindre le Seigneur. Alors, tu m'as demandé : Pourquoi ? Et je t'ai répondu : Parce que je suis vieux. Tu m'as dit : Je ne te trouve pas vieux. Tu as mis ta main dans la mienne et tu m'as dit : Tu n'es pas très vieux - comme si le problème était réglé.
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Nous vivions sur une planète intéressante. Elle mérite toute l'attention que tu peux lui porter.
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