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Un roman agréable à lire à défaut d'être trépidant. Une enquête sympa mais une fin par trop abrupte. Une bonne enquête néanmoins.
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Au village de Yorkshire, dans la lande, un promeneur aperçoit une jolie orchidée en traversant le petit cours d'eau. Neil Fellowes pense que ce n'est pas possible que cette fleur sente si mauvais au point de se boucher le nez. En regardant de plus près, notre ami fait une découverte horrible, un cadavre défiguré avec une telle méchanceté qu'il lui rappelle un meurtre ayant eu lieu cinq ans plus tôt. L'inspecteur Banks va devoir enquêter chez les notables mais aussi dans le village où les gens ne se mettent pas à parler facilement.

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L'action se déroule dans un petit village du Yorkshire perdu dans la campagne, où seuls passent les randonneurs et les vacanciers en quête de tranquillité. le genre de bourgade où il ne se passe jamais rien.....Mais Swainshead fait exception : un cadavre, défiguré, est retrouvé dans la vallée qui surplombe le village. L'inspecteur Banks se rend sur place et tout de suite fait la relation avec un autre meurtre commis quelques années auparavant : on avait retrouvé le corps presque au même endroit et l'affaire n'avait jamais été élucidée. La police a très peu de pistes. Un des inspecteurs va observer les villageois pendant quelques temps pendant que Banks ira jusqu'au Canada , pays où résidait la deuxième victime.

Il s'agit d'une sorte de huis-clos puisque Banks soupçonne tout de suite que c'est un des habitants du village qui est l'assassin. La plus grande partie du récit se situe à Swainshead, l' autre à Toronto où l'inspecteur se rend pour entendre les relations de Bernard Allen, la deuxième victime. Toutes les pistes le ramènent au village et l'auteur nous fait entrer dans la vie et le passé de certains de ses habitants : les frères Collier notables du village, le couple Greenock qui tient la pension de famille : Sam toujours fourré au pub, violent avec sa femme la troublante Katie, le tenancier du pub, et Fletcher le fermier qui vit un peu en dehors du village. L'un d'eux est le coupable, mais lequel ? J'ai trouvé que la description de la personnalité de ces villageois était le point fort du récit. L'intrigue est bien menée mais lente : beaucoup de discussions, de tergiversations de la part de l'inspecteur Banks. Heureusement l'action s'emballe un peu dans les cent dernières pages, et bien que j'avais des soupçons sur le coupable, j'ai été assez surprise par la fin.

La Vallée des Ténèbres ne m'a pas passionnée ; je me suis presque ennuyée bien que le livre se lise facilement. La description des personnages et de leur histoire est le seul aspect de ce récit qui m'ait vraiment plu dans ce récit.
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J'y vais directement : Je n'ai pas aimé ce livre. Il faut dire, que ce n'est pas vraiment de sa faute finalement. Je l'ai commencé quand j'étais fatiguée, alors j'ai pris ça à la rigolade, et je l'ai lu plus physiquement que mentalement. Pour dire, je lisais en diagonale complète à la fin, et j'ai juste retenu qui était mort, qui était le coupable, et j'ai trouvé la fin hyper brusque. Vraiment, je ne sais pas trop quoi dire de ce livre, car comme je l'ai dit, s'il ne m'a pas plu c'est sûrement à cause de moi, et peut-être que si j'avais été un tant soit peu plus concentré sur ce livre, il m'aurait peut-être un peu plus plu...Ou pas. Je sais pas. L'histoire aurait pu être intéressante, mais (je pense que pour beaucoup de chose j'ai mal suivi, alors faut pas croire tout ce que j'affirme), on nous explique pas vraiment le truc intéressant : Pourquoi le visage était vivant alors que la personne était morte. Et si on nous l'explique (il me semble quand même qu'il y a une explication) c'est tellement un détail alors que je trouvais ça hyyyper intéressant, que ça m'a un peu déçue. Les personnages sont assez inintéressants, Banks n'ayant toujours rien de changeant par rapport aux inspecteurs des policiers. Il n'a aucune particularité, rien. A part qu'il a une meilleure intuition que les autres et qu'il écoute des musiques de sa jeunesse, et encore. Il n'y a que Katie qui m'a un peu titillé, car elle a été éduqué d'une telle façon, qu'a chaque fois qu'elle en sous-entendais je suivais. Après.... J'ai à peu près suivi, mais comme pour un cours long dont on sais qu'il n'est pas si important que ça. Un passage m'a interpellé sans trop que je sache pourquoi, c'est quand il est dans l'avion pour aller au Canada, et quand il parlais de la CN Tower (parce que j'y suis allé donc que je sais comment elle est)... Mais sinon... L'écriture n'a rien de spécial en plus. Mais vraiment. Aussi inintéressant que le héros que j'ai zapé totalement. En plus, je ne compte pas essayer de le relire. C'est dommage. Mais je ne compte pas non plus le revendre ou le troquer, pour la simple et bonne raison que je me suis jurée d'avoir toute la collection et de lire tout les Peter Robinson, depuis que j'ai commencé avec Beau Monstre. Mais ce tome là, qui était un de ses premiers, a été le plus laborieux et le plus inintéressant que j'ai jamais lu de lui. D'ailleurs, c'est marrant parce que j'ai lu le Sang à la Racine qu'il a écrit pas loin avant ou après, et je m'en souviens déjà plus, car c'était juste un bon policier point. Bref, j'ai la vague impression que ces premiers tomes sont assez fades, et c'est dommage mais tant pis ça va pas m'empêcher de tous les essayer.
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Je trouve que le titre du livre est un peu tiré par les cheveux. L'histoire est assez rocambolesque. Décidément, Robinson n'est pas un auteur que j'apprécie. Je ne savais plus où donné de la tête tellement il y avait de péripéties. Je trouve ça dommage car le résumé est assez accrocheur. Je ne vois du tout le lien entre le titre du livre et l'histoire
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Ce titre est issu d'une série consacrée à Banks, un personnage qui évolue donc (professionnellement et personnellement) au fil des livres. le gros de l'histoire se déroule dans un petit village éloignée de tout, propice à la randonnée et à des vacances au grand air. Mais voilà que dans ce cadre tranquille, un randonneur découvre un cadavre, mais pas n'importe lequel : celui d'un natif du village (natif, mais n'y vivant plus depuis de nombreuses années. Il vivait d'ailleurs au Canada). Pour Banks, cette affaire de meurtre va prendre des proporsion plus importante, lorsqu'il va apprendre qu'un autre meurtre avait eu lieu quelques années auparavant dans cette même vallée, s'ajoutant à cela la disparition d'Anne Ralston. Trop de faits pour un si petit endroit, cela cache forcément quelque chose.
D'une part, j'ai bien aimé la place que laisse l'auteur à la vie personnelle et professionnelle de Banks, mais aussi de certains de ses collègues. Ainsi on en apprend sur les ambitions de certains, les rivalités, les jalousies, etc. La vie de famille de Banks est aussi abordée, sa relation avec sa femme, ses enfants. Un bon côté à signaler. Je me suis attachée à cet inspecteur-chef assez atypique.
Pour ensuite rentrer dans le vif de l'enquête, j'ai pris plaisir à suivre Banks dans ses raisonnements, à le voir provoquer certains protagonistes. J'ai trouvé que Robinson avait soigné la personnalité, l'histoire de chacun, tout cela bien sûr dans le but de servir l'intrigue. le personnage de Katie est certainement le plus troublant. Emprisonnée dans son éducation, avec son mari (qui se montre violent) et dans ce village, elle souhaite s'émanciper, mais ne franchit pas le pas. Robinson a longtemps braqué un projecteur sur elle et son histoire, faisant d'elle un personnage très important, d'autant plus que la fin lui est consacrée. Quant aux personnages masculin (résidant au village), une relation particulière les unit, une relation dont on saisit l'ampleur à la fin. Pas forcément de l'amitié entre eux en tout cas. En tout cas ce que je peux dire c'est que je n'avais de soupçons sur le coupable qu'aux environs des 60 dernières pages (je pense), mais l'auteur, par ce qui était raconté, le laissait sous-entendre. Je vous rassure, cela ne m'a pas gâché la lecture, comme je vous l'ai dit, il y a cette part importante prise par la vie des personnages qui fait que le lecteur reste accroché à l'histoire et ici c'est le personnage de Katie qui tient ce rôle.
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L'inspecteur Banks est le héros d'une série de romans policiers que je ne connaissais pas jusqu'à présent. 'est une sorte de policier assez atypique : il écoute de l'opéra et de la musique pop, qui l'entraîne toujours dans une nostalgie; il fume plus que de raison et s'insurge un peu contre les gens qui ne fument pas car en leur présence il ne peut assouvir son vice; son enquête se fait principalement autour de pintes de bières; il s'est exilé à la campagne car la vie de Londres était trop fatigante, lui y voit une libération ou d'autres y auraient vu une relégation.

Le cadre campagnard me fait penser à certains romans qu'Elizabeth George aurait pu écrire. Ce cadre permet la mise en scène d'un microcosme social ayant ses antagonismes, ses intérêts, ces rivalités, ses jalousies, ses secrets cachés.

Les personnage masculins manquent peut être de consistance, sont peut-être un peu stéréotypés. Mais le personnage de Katie est sûrement le plus déroutant, elle a eu une éducation très moraliste où il y avait une grande présence de la religion. Alors elle se retrouve fréquemment prise dans des gouffres d'interrogations où alternent culpabilité et volonté de s'émanciper. En lui laissant le mot de la fin, Peter Robinson lui donne le plus grand rôle dans ce milieu masculin où on la convoitait.
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The Hanging Valley
Traduction : Henri Yvinec

Le temps me pressant un peu aujourd'hui, je ne vous dresserai pas un résumé de "The Hanging Valley" (littéralement : la vallée suspendue) que les éditeurs français ont cru bon de rebaptiser assez conventionnellement "La Vallée des Ténèbres."

Grosso modo, il s'agit d'un cadavre masculin en piteux état qu'un randonneur découvre dans une "vallée suspendue" proche du petit village de Swainshead, paisible village du Yorkshire. Il s'avère que le cadavre n'est autre que celui d'un enfant du pays que la croissance inquiétante du chômage dans l'Angleterre thatcherienne avait poussé à s'expatrier au Canada, d'où il revenait de temps en temps prendre un peu de vacances dans son pays d'origine.

Cet assassinat - le cadavre a été défiguré à coups de pierre avant d'être abandonné et le ou les meurtriers ont pris soin de faire disparaître toutes les étiquettes attachées à ses vêtements ainsi que le sac à dos dont il s'était muni - rouvre le dossier de la disparition d'Ann Raslston, une jeune femme dont on n'a plus de nouvelles depuis à peu près une dizaine d'années ...

Bien sûr, même si ce roman est loin d'égaler la fabuleuse "Saison Sèche" ou encore "Beau Monstre", du même auteur, le lecteur y trouve son compte. C'est pour lui l'occasion de croiser la route d'un Alan Banks (l'inspecteur divisionnaire récurrent de ces enquêtes, amateur d'opéra et de pop anglaise) dont les enfants sont encore assez jeunes.

Mais c'est aussi, pour l'aficionado de romans policiers, toutes branches confondues, de se demander si Robinson n'est pas en effet, à sa manière, une espèce de Simenon britannique.

On le sait, le grand auteur belge privilégiait l'atmosphère et ces touches quasi impressionnistes qui fixent la psychologie des personnages, avec ce qu'ils avouent mais aussi ce qu'ils se refusent à dire, bien mieux qu'une description en long et en large de leur apparence physique et vestimentaire. Simenon a au reste écrit bien des romans qui relèvent plus du roman "psychologique" pur et dur que du policier.

Avec Robinson, c'est un peu la même chose. le crime n'est pour lui qu'un prétexte à raconter une histoire qui aurait pu s'achever autrement que dans le sang. Dans ses oeuvres (toutes éditées au Livre de Poche), il n'y a pas cette fatalité qui suit, par exemple, les héros d'un Ellroy. le meurtre est ici toujours affaire de choix et non de destinée.

La chose est particulièrement sensible dans "Saison Sèche" - le premier Robinson que j'ai lu et qui m'avait enthousiasmée. On la retrouve dans "Beau Monstre" - même si l'identité du coupable est assez prévisible - ou encore dans "Le Sang à la racine" et le fascinant "Un goût de brouillard et de cendres." Dans cette "Vallée des Ténèbres", le personnage qui symbolise cette particularité demeure la touchante Kathie Greenock.

Pour en savoir un peu plus, allez ici :

http://www.mauvaisgenres.com/peter_robinson.htm

Et bonne lecture !
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