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Qui lit encore Peter Robinson de nos jours ?
Il faut dire que depuis quelques années aucunes de ses bouquins n'a été publié en France. Et pourtant dans les années 2000 on présentait Peter Robinson comme une des références du polar britannique.
Il faut dire qu'il s'est imposé avec sa série des enquêtes de l'inspecteur Banks. Et c'est bien mérité de mon point de vue.
4e roman de la série crée en 1987 par Peter Robinson et originalement publié en grande bretagne en 1989, dans La vallée des ténèbres on va suivre notre policier dans une sombre enquête. Banks a quitté Londres pour ne plus avoir à être confronter à une criminalité galopante et le voilà affecter à la police du Yorkshire. Mais il s'aperçoit très vite qu'ici aussi les affaires de meurtres, de vengeances, disparition et autres crimes et délits ne manquent pas. Cette fois il se retrouve confronté à une énigme. La découverte sur la lande d'un cadavre défiguré rappelle à tous un meurtre commis cinq ans plus tôt que la police n'a pas réussi à élucider. L'inspecteur Banks qui lui fonctionne à l'instinct a pourtant déjà quelques soupçons…
Ce que l'on aime chez Robinson c'est la façon qu'il a d'amener tranquillement ces enquêteurs à résoudre leurs enquêtes. On est là dans un vrai polar procédural, on suit pas à pas le déroulement de l'affaire. On prend son temps. On apprécie ici les complicités ou les inimitiés qui se jouent au sein de la brigade. Banks commence ici à se faire apprécier de ses subordonnées et il trouve enfin ses marques dans sa nouvelle équipe.
Dans cette intrigue on retrouve une galerie de personnage à la personnalité bien trempée, bien campé aussi. Une galerie de suspects d'où ressort un personnage central attachant mais aussi torturé.
Le petit plus de ce roman-ci c'est que notre inspecteur principal anglais va devoir pour les besoins de son enquête faire un tour du coté de Toronto au Canada. Ce qui donne à ce titre un petit coté dépaysant supplémentaire.
Car la lande anglaise l'était déjà dépaysante. Et j'avoue avoir un petit faible pour ces décors sauvages qui résonnent parfaitement avec la personnalité des protagonistes
Et justement… Ce que l'on aime aussi chez notre auteur c'est qu'il dépeint avec une vraie justesse psychologique tous ses personnages et à ce titre ça donne à l'inspecteur Alan Banks un petit côté Jules Maigret. de plus comme le commissaire français, Banks aime boire une bonne bière. Il sait que c'est dans les pubs qu'il peut sentir le poult de la ville ou du village et percevoir les choses cachées et autre petits secrets inavouables. Et puis il y a Banks, lui-même, on aime sa personnalité, un flic mélomane aux méthodes d'investigations inimitables et profondément intuitive
Bref j'ai vraiment aimé renouer avec Peter Robinson et son personnage fétiche. J'ai apprécié d'évoluer dans cette affaire au grès des indices semés et échafauder les différentes hypothèses puis démonter les fausses pistes. J'ai pris mon pied à être moi aussi en quelques sorte protagoniste en entrant dans la peau des différents personnages, j'ai plongé avec délectation dans ce suspense psychologique parfaitement huilé !
Lien : https://collectifpolar.fr/20..
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C'était le premier roman de Robinson que je lisais et je ne suis pas certaine qu'il y en aura d'autres...

Robinson écrit bien et son récit est bien ficelé. L'enquête de l'inspecteur Banks progresse tranquillement mais sûrement, tout en gardant le lecteur dans l'intrigue.

Bref même si j'admets que ce livre n'est pas mauvais du tout, je n'ai pas accroché au style de Robinson. Ses personnages sont secs, alcooliques et n'inspire pas la sympathie. Je ne me suis attaché à aucun d'entre eux. le livre est trop sombre et trop cru à mon goût.

Si le récit est bien amené, il n'a rien d'innovant non plus. Pas de surprise, pas d'humour... Rien pour m'inviter à relire d'autres Robinson.
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La couverture est très jolie , assez sombre  un nuit horageuse, la vallée,  les ténèbres.  J apprécie beaucoup qu il ne faut pas lire 4 chapitre avant d avoir le premier rebondissements en effet à la fin du premier chapitre la découverte d un corps sans tête nous fait deja frissonner et me donne encore plus de hâte à lire la suite.
L enquête qui se déroule fait très réaliste,  on nous explique bien chaque étape , on ne trouve pas le meurtrier en 5 pages comme dans certains roman et j apprécie beaucoup ce point là aussi. A la fin du 4 ème chapitre mes soupçon part sur Stephen car il a un comportement plutôt bisard  . le roman file et à la fin je tombe sur mon cul . Les personnages sont attachant.  Je recommande cette lecture même si pour moi sa n as pas été un grand coup de coeur. 
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Dans son coin perdu du Yorkshire, Banks est venu chercher une vie moins mouvementée qu'à Londres pari réussi ...presque trop !

Dans un charmant village, un homme part en randonnée , attiré par une fleur il va découvrir un cadavre. Banks et son chef arrivent et prennent les mesures pour que le corps soit récupéré et commencent l'enquête. Elle fait écho avec un meurtre non résolu dont le chef de Banks était chargé, quelques années plus tard au même endroit.

L'enquête se heurte au silence des gens du village, aux petits arrangements avec la famille riche du cru , aux secrets passés , du coup l'enquête piétine.

L'ensemble est un peu lent, compliqué sans que cela apporte du rythme ... bref c'est assez poussif, les dernières pages prenant tardivement un peu de peps . On dirait un Barnaby, le charme de la campagne anglaise, des meurtres à profusion et une enquête poussiéreuse et lente.
Lien : http://theetlivres.eklablog...
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J'ai découvert ce roman tout à fait par hasard. Avec d'autres ouvrages il a été donné par une jeune libraire à l'attention des membres de l'université inter-âge. Comme c'était le seul policier je l'ai pris et ce bien que la page de couverture m'ait semblé peu engageante.

La "vallée des ténèbres" date de 1989, il a donc été écrit il y a 32 ans. Cette ancienneté explique un certain nombre de détails, présents ou absents : les cigarettes sont autorisées même dans les avions, pas de téléphone portable, d'ordinateur et bien sûr pas d'internet. Ce qui ne change pas c'est la quantité d'alcool engloutie tout au long des pages !

La majorité de l'histoire se déroule dans un petit village du Yorkshire, Swainshead : En quelques jours deux cadavres sont découverts dans les collines. Très vite ces meurtres sont reliés à un précédent assassinat perpétré cinq ans plus tôt.

Plusieurs suspects possible, des hommes qui ont l'habitude de se retrouver tous les jours au White house, le pub local. Autre personnage intéressant, Katie, femme mystérieuse et troublante. Elle tient avec son mari la pension de famille dans laquelle les victimes ont logé.

L'enquête à Swainshead piétinant, l'inspecteur Banks pense la faire avancer en se rendant à Toronto pour interroger une femme disparue cinq ans auparavant.

J'ai apprécié la lecture de ce roman, ce fut une bonne surprise : découverte d'un nouvel auteur et de son personnage l'inspecteur Alan Banks. Il est le quatrième de la série Banks qui en compte vingt cinq. Tous n'ont pas été publiés en français. J'ai très vite commandé un nouvel ouvrage de cet auteur : "Saison sèche". Il semble être considéré comme le meilleur de la série.


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Bon polar, assez bonne intrigue aussi.
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Une nouvelle enquête de l'inspecteur-divisionnaire Alan Banks, signée de l'auteur anglo-canadien Peter Robinson.
Ici, Banks est aux prises avec un meurtre récent qui en révèle vite de plus anciens.
On voyage beaucoup dans l'Angleterre profonde, plus géographiquement que sociologiquement, nous avons même droit à une intéressante plongée dans Toronto (Canada) ; on fume et on boit beaucoup dans la Vallée des ténèbres (que de bières citées, jusqu'à plus soif) et on fait également le tour de la discothèque de l'auteur qui nous cite tous les titres que son inspecteur de héros écoute au gré de ses déplacements en voiture. Ceci pourrait sembler être une critique mais pas du tout.
Si ce n'est le titre, mal choisi à mon avis, qui suggère plutôt un film d'horreur, cette Vallée des ténèbres est remarquablement écrite et l'enquête superbement menée dans un style très anglais : flegmatique où même la violence semble passer sans hauts de coeur.
On peut éventuellement regretter que les pistes et fausse-pistes s'enchaînent trop vite à la fin du livre bien qu'il y en ait assez peu, mais on n'est pas déçu par le final. Très bon polar.
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Hormis les quatre derniers chapitres ; je me suis quasi barbé bien que ce polar se parcourt aisément avec intensément de citations et beaucoup de dialogue en outre le tableau judicieux des personnages a apporté assez d'assaisonnement au récit.
Un roman tout juste qui tient le milieu entre deux extrémités.
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Mon premier Peter Robinson. Acheté au hasard des magasins d'occasion, avec tout de même un regard rapide sur Babelio pour vérifier la qualité de l'ouvrage, enfin des 3 ou 4 du même auteur que j'ai eu la chance de trouver en même temps.

La vallée des ténèbres est le 4ème ouvrage, dans l'ordre chronologique, des enquêtes de l'inspecteur Banks, dans le Yorkshire. Un mort dans la campagne, une enquête, une histoire familiale, quelque personnages pas très reluisant, et un inspecteur qui mène l'enquête. Une petite escapade au Canada, sans doute un clin d'oeil de l'auteur à sa propre histoire.

Une bien belle enquête, bien racontée, une intrigue, des surprises, jusqu'au coup de sifflet final !

Le petit côté daté, voire vieillot, c'est tout de même le tabac et l'alcool. Les pintes de bière et autres alcools coulent à flots. Mais surtout, ce sont les cigarettes. Les protagonistes en allument sans arrêt, à l'intérieur des bureaux ou au café. Ah, heureusement, cette époque est révolue !

Donc sans doute vais-je faire un bout de chemin avec l'Inspecteur Banks, surtout après mes vacances estivales dans la campagne du Yorkshire !
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Première incursion pour moi dans le monde de Peter ROBINSON, auteur canadien, d'origine britannique. Cette plume s'est formée à l'université de Leeds, a émigré au Canada où elle a mené de front une carrière d'enseignant et d'auteur. Ellee recevra sa consécration en 2000 avec le titre « Saison sèche ». "La vallée des Ténèbres" (première édition en 1989) met en scène l'inspecteur-divisionnaire Alan Banks, personnage récurrent chez Peter ROBINSON.
Banks a quitté Londre pour le commissariat d'Eastvale. Il aime toujours utiliser sa propre voiture pour se déplacer afin de pouvoir écouter ses cassettes de musique, y fumer plus que de raison et s'arrêter où bon lui semble pour penser, réfléchir et laisser sortir ses intuitions qui, naturellement, le conduiront au succès d'enquête! A part cela, et sa remarquable capacité à fréquenter les Pubs et à y ingurgiter des quantités impressionnantes de pinte de bière, Banks est un flic 'banal' comme ceux du temps des policiers, bien avant l'époque des polars et thrillers qui nous ont habitué à des carrures de flic spéciaux, typés comme atypiques, à savoir les Adamsberg de VARGAS, les Harry Bosch de CONNELLY ou les Erlendur de INDRIÖASON, entre bien d'autres ...
La situation à résoudre dans cette vallée des ténèbres est complexe. Un cadavre est retrouvé dans la la lande de Swainshead, petit village du Yorkshire. Cette mort sera reliée à bien d'autres, le commissaire ira de Swanshead au Canada, puis à Oxford, les soupçons seront nombreux et les mensonges ou ommissions tout autant. Mais, in fine, l'enquête est assez simpliste. On suit un flic qui suit ses pistes, interroge, observe, fume et boit beaucoup, semble souvent avoir résolu l'affaire mais ne peut jamais clôturer le dossier.
J'ai donc été très partagé à propos de la note à attribuer à ce roman. Il m'a embêté par son côté lent, répétitif et ses personnages très communs, lissés, assez prévisibles (sauf, peut-être Kattie, la femme de l'aubergiste) mais il est aussi profondément marqué par l'omniprésence du libre arbirtre des personnages. Tous agissent en posant des choix, les leurs, judicieux ou pas… Aucun ne se laisse mener par les événements. A ce titre, le roman sort de l'ordinaire et le romancier se montre brillant.
Une cote moyenne, donc. Plus exactement, une cote de moyenne entre l'attrait et l'ennui… assez juste reflet de la vie, peut-être !
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