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Critiques filtrées sur 4 étoiles  
Alan Banks, le policier crée par Peter Robinson est particulièrement attachant, raison pour laquelle je relis de temps en temps certains titres de cette série.
On suit sa carrière et sa vie familiale au fil des romans, mais les lire seuls ne gêne en rien la compréhension des enquêtes policières.
Dans ce volume, il est confronté à de multiples cambriolages, à un voyeur qui épie les femmes le soir dans leur chambre et au meurtre d'une personne âgée.
La multiplicité des intrigues permet au lecteur de découvrir toute une galerie de personnages et Alan Banks va être confronté à quelque chose qui va bouleverser sa vie de famille.
C'est grâce à cet inspecteur de police que j'ai fait mes premiers pas dans le monde de l'opéra, car il en écoute tout le temps dans son baladeur et, poussée par la curiosité, j'ai ainsi découvert Madame Butterfly, la Traviata et d'autres opéras que je ne connaissais que de nom.
Cette enquête n'est pas la meilleure de cet auteur mais j'ai aimé me replonger une fois de plus dans cette ambiance anglaise et dans certains airs que j'ai eu grand plaisir à réécouter.
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L'inspecteur Alan Banks a beau avoir quitté Londres depuis six mois pour Eastvale, petite ville du Yorkshire où il a emménagé avec sa femme Sandra et leurs deux enfants, Tracy et Brian, il ne chôme pas: il doit identifier un voyeur qui sévit dans la ville, enquêter sur la mort d'une vieille femme qui vivait seule, et élucider une affaire de cambriolage. Il travaille de près avec le Pr Jenny Fuller, de l’université de York, une séduisante psychologue engagée par la police pour construire l’ébauche d’un portrait du voyeur... et faire taire Dorothy Wycombe, une féministe qui accuse les policiers de ne rien faire sous prétexte que les victimes sont des femmes. Ces deux portraits de femmes, stéréotypés, auraient pu m’irriter, ce qui a été contrebalancé par des échanges somme toute intéressants entre Banks et Fuller sur la question des préjugés et de la psychologie du scopophile. Publiée en anglais en 1987, il s'agit de la première enquête de Banks, que j'ai lu avec beaucoup d'intérêt quant à l'introduction du personnage. Depuis peu intéressé par l'opéra, il écoute des cassettes sur son baladeur. Ça m'a rappelée des souvenirs.
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Je suis bien content d'avoir pu lire la première intrigue de Banks. le roman se lit rapidement et les chapitres sont cours.

j'avoue que je suis un fan de Robinson. Je n'ai pas lu ses romans dans l'ordre. Et je dois avouer d'avoir lu d'autres intrigues de Banks avant de découvrir sa première intrigue m'a vraiment plu.

J'ai bien aimé les intrigues, décrite typiquement à l'anglaise. L'atmosphère est bien amené et la fin agréable. A lire avec un bon café.
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Première aventures d'Alan Banks, policier Londonien muté dans le nord Yorkshire. On y découvre ce qui fera le succès de cette série ; une galerie de personnages bien travaillés, une intrigue bien menée, et toujours un contexte fort. Sans être éblouissant ce roman se laisse toujours lire avec plaisir.
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Je découvrais cet auteur et je sors enchanté de cette lecture. Un roman bien équilibré, bien écrit, où Peter Robinson fait la part belle aux relations humaines. Il y a également une bonne dose de suspens, un peu d'action par moments, qui vient casser la monotonie de la procédure de l'enquête. Mais ce qui ressort avant tout c'est l'empathie pour des personnages humains, avec des failles, des gens ordinaires qui vivent des situations extraordinaires. Prenant! j'y reviendrai.
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J'avais vu il y a quelques temps une saison de DCI Banks sur Arte, série inspirée des romans de Peter Robinson. J'avais tellement aimé que j'ai décidé de découvrir l'oeuvre originelle, à commencer par la première enquête de Banks.

Si vous voulez un enquêteur à la Sherlock Holmes ou à la Hercule Poirot, qui trouve le coupable à la seule force de ses neurones, passez votre chemin. On a là une série beaucoup plus réaliste. D'une part, dès le départ, on connaît l'identité des malfrats d'une des affaires. Cela n'empêchera pas de connaître des moments de tension extrême au cours de la lecture. D'autre part, on va suivre le travail de fourmi des enquêteurs : le porte à porte souvent infructueux pour récolter de maigres témoignages imprécis, les interrogatoires où seule l'intuition et une certaine psychologie criminelle vont pouvoir être le fil conducteur, en l'absence de preuves... Et surtout, la patience et la chance, car ici, nous ne sommes pas en présence de professionnels, et les criminels amateurs finissent toujours par commettre des erreurs qui feront avancer les investigations.

Le personnage d'Allan Banks est bien travaillé. Outre ses activités professionnelles, on le suit aussi dans sa vie familiale, ou du moins, ce que son métier peut lui laisser comme temps pour passer quelques moments en famille.

L'auteur ne va pas s'amuser à nous emmener de fausse piste en fausse piste. Nous allons suivre tranquillement (si l'on peut dire), le cours de l'enquête, ses impasses, ses doutes et ses avancées. Si dans l'ensemble, le rythme est plutôt calme, il va s'accélérer sur la fin, instillant beaucoup plus de tension et devenant un beau page-turner. Une belle découverte, une lecture sympathique sans être un coup de coeur mais qui m'a quand-même donné envie de lire d'autres enquêtes de cet inspecteur.
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J'ai découvert Peter Robinson et ses romans l'année dernière, tout à fait par hasard !

Un jour que je surfais sur des sites de journaux, je suis tombée sur un tout petit article du Miami Herald qui annonçait la prochaine visite en Floride, et pour la première fois, de Ian Rankin (l'auteur écossais des enquêtes de l'inspecteur Rebus) et de Peter Robinson.
Le journaliste dressait un portrait élogieux de ces deux auteurs et mettait en parallèle les cursus de leurs personnages récurrents, John Rebus et Alan Banks, et des régions où ils exerçaient leurs fonctions : L'Ecosse pour le premier, et le Yorkshire pour l'autre ...
La semaine suivante, j'ai trouvé "L'été qui ne s'achève jamais" à la bibliothèque de Labège.
C'en était fait ! J'étais accro !
Depuis, j'en ai trouvé quelques uns en Livre de Poche, le tout dernier traduit ('Ne jouez pas avec le feu') à la bibli, et d'autres en anglais, chez W H Smith's ou Brentano's, à l'occasion de mes voyages à Paris.
Ils sont tous bien ! le personnage d'Alan Banks est attachant, on le voit vieillir au fil des romans, on suit ses relations avec sa femme et ses enfants, son divorce, ses copines, ...
Le dernier que j'ai lu (Gallows view) est le tout premier de la série et l'éclairage qu'il donne sur les relations entre les personnages m'a fait un peu regretter de ne pas avoir lu ces livres dans l'ordre chronologique !
(Ecrit en 2006)
Lien : http://bill.et.marie.over-bl..
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un petit roman policier dans l"Angleterre des années 80. Pas mal, cela pourrait être un bon scénario pour une série comme Inspecteur Barnaby, on est tout à fait dans cette ambiance anglaise et un peu désabusée.
Un voyeur sème le trouble dans la vie de certaines jeunes femmes, pendant que des cambriolages ont lieu et qu'une vieille dame se fait tuer. Tout est il lié, ou s'agit il de 3 affaires différentes ?
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Le voyeur du Yorkshire n'est pas une lecture d'exception. Pourtant, ce roman possède des qualités susceptibles d'intéresser ceux qui connaissent l'oeuvre de Peter Robinson et souhaitent découvrir les origines de sa série consacrée à l'inspecteur Alan Banks, car il s'agit là de son premier roman traduit en France en 1987.


Alan Banks est encore jeune, marié à Sandra, ses gosses sont ados, et nouvellement muté dans le Yorkshire pour échapper à une trépidante vie urbaine, sa première enquête n'est guère exaltante : un voyeur, autrement dit un homme qui observe des femmes qui se croient seules, sévit, tandis que des jeunes gamins désoeuvrés s'adonnent à des cambriolages, dont l'un tournera mal. Pour leur victime, s'entend... L'enquête est classique, voire statique.


Politiquement habile, la hiérarchie policière choisit une fort belle jeune femme, Jenny Fuller, psychologue de son état, pour dresser le portrait du scopophile, désamorçant ainsi les attaques de féministes qui accusent la police de ne rien faire. Mettre les empêcheurs(ses)-de-tourner-en-rond de son côté, est une technique qui ne date pas d'hier. Banks n'est pas insensible à son charme, mais cette attirance reste platonique. Je souligne que Peter Robinson, au cours des investigations, dresse le portrait d'une féministe, (genre qui ne se rase pas sous les bras, possède plusieurs mentons et quelques kilos jugés en excédent, grande gueule), dont il ne sort pas grandi. Nous étions en 1987, cette datation peut-elle justifier l'indulgence ? Depuis, Peter Robinson a évolué et gommé ces relents réactionnaires. Malgré cette restriction, j'ai aimé découvrir les balbutiements d'un auteur qui construit sous les yeux du lecteur, un personnage devenu récurrent dans son oeuvre et célèbre à travers une série d'ITV, hésitant encore entre plusieurs orientations possibles. Ce travail est à lui seul intéressant et mérite que les amateurs s'arrêtent durant quelques heures sur cette histoire de scopophilie.
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un bon petit polar qui, sans être extraordinaire, se lit très bien et est très agréable. Des personnages sympathiques, une intrigue simple (et non pas simpliste pour autant) m'a donné envie de lire les autres aventures de l'inspecteur Banks (ce roman étant sa première apparition).
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