AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet
Citations sur Mars la Rouge (36)

Il existe toutes sortes de travail fantôme ! De valeurs irréelles assignées à la plupart des emplois sur Terre ! Tous les cadres des transnationales ne font rien qu’un ordinateur ne puisse faire ! Et il existe toutes sortes d’autres catégories d’emplois parasites qui n’apportent rien au système d’un point de vue écologique. La publicité, les agents de change, l’ensemble du dispositif dont le rôle est de manipuler l’argent pour en tirer de l’argent – c’est non seulement du gaspillage, mais de la corruption, puisque les valeurs monétaires signifiantes sont distordues dans ces manipulations
Commenter  J’apprécie          90
Nous n'appartenions plus qu'à nous seuls ,et c'est ainsi que nous sommes devenus des êtres fondamentalement différents.
Commenter  J’apprécie          80
Nous avons été envoyés par nos gouvernements, et tous nos gouvernements sont défaillants, la plupart au bord du désastre. Ce qui explique que l'Histoire soit un pareil bordel. Nous ne dépendons plus que de nous-mêmes, et, en ce qui me concerne, je n'ai pas l'intention de répéter les fautes commises sur Terre simplement pour obéir aux conventions. Nous sommes les premiers colons de Mars ! Nous sommes des scientifiques ! Notre devoir est de repenser les choses, de les rendre neuves !
Commenter  J’apprécie          80
- Tu dois savoir que les Évangiles ont été écrits des décennies après l'évènement, reprit John, par des gens qui n'avaient jamais rencontré le Christ. Et qu'il en existe d'autres, qui révèlent un Christ différent, des Écritures dont la Bible a été expurgée au cours d'un processus politique au IIIe siècle. Donc, le Christ est en vérité une sorte de personnage littéraire, une construction politique. Et nous ne savons rien de l'homme lui-même.
Commenter  J’apprécie          70
Le sol dénudé était tel que avant l'arrivée de l'homme, comme s'ils avaient remontés le temps.
Commenter  J’apprécie          50
Ce fut Hiroko qui coupa court à leur polémique, avec un dicton japonais très répandu : « Shikata ga nai », qui signifiait : c’est la vie, il n’y a pas d’autre choix. Il était possible que des éoliennes leur fournissent de l’énergie en quantité suffisante, comme le prétendait Arkady, mais ils ne disposaient pas du matériel pour en construire, alors qu’on leur avait expédié un réacteur nucléaire Rickover construit par l’US Navy, qui était un vrai chef-d’œuvre. Et puis, personne ne désirait vraiment faire l’effort de l’énergie éolienne : ils étaient beaucoup trop pressés par le temps.
Shikata ga nai. C’était devenu une de leurs maximes.
Commenter  J’apprécie          50
En tout cas, ça représente une partie essentielle de ce que font les économistes : des gens arbitraires, ou qui, pour des questions de goût, assignent des valeurs numériques à des choses non numériques. Et ensuite, ils prétendent qu'ils n'ont pas rectifié les chiffres. L'économie est comme l'astrologie, si ce n'est que l'économie sert à justifier la structure actuelle du pouvoir, et elle a donc de fervents adeptes parmi ceux du gouvernement.
Commenter  J’apprécie          50
Comment leur faire savoir qu'eux seuls étaient vivants sur ce monde rocailleux
Commenter  J’apprécie          40
Quand on est obsédé et que l'on accède à l'objet de son désir, que peut-on bien ressentir? Difficile à dire, en fait. En un sens, leur vie s'achevait là.
Commenter  J’apprécie          40
Sax Russell se leva à son tour. Il restait le même petit homme discret, il battait des paupières comme un hibou. Il avait sans doute le visage un peu coloré, mais sa voix restait calme et sèche, comme s’il récitait un texte sur la thermodynamique ou la table des éléments.

-C’est dans l’esprit de l’homme que réside la beauté de Mars. Hors de la présence humaine, ce n’est qu’une collection d’atomes, guère différente de toutes celles qu’on peut observer dans l’univers. C’est nous qui comprenons Mars, qui lui donnons son sens véritable. Avec tous ces siècles que nous avons passés à l’observer avec nos télescopes, à deviner des canaux dans chaque changement d’albedo. Avec nos romans de SF stupides remplis de monstres, de princesses et de civilisations disparues. Avec tous les étudiants qui ont rassemblés toutes les données pour nous conduire jusqu’ici. C’est ça qui donne sa beauté à Mars. Et non pas le basalte ou les oxydes. […]
-Maintenant que nous sommes ici, continua-t-il, ça ne suffira pas de nous cacher à dix mètres sous terre pour étudier la roche. Oui d’accord, c’est de la science, et elle est même nécessaire. Mais la science va bien au-delà. La science fait partie d’une entreprise humaine plus vaste, qui implique d’aller jusqu’aux étoiles, d’adapter les autres planètes à notre forme de vie. La science, c’est créer. L’absence de vie sur cette planète, et le fait que nous n’en ayons pas trouvé trace en cinquante ans de travail sur le programme SETI, indique que la vie est rare, et la vie intelligente encore plus. Pourtant, la beauté est tout le sens de l’univers. Elle réside dans la conscience de la vie intelligente. Nous sommes la conscience de l’univers, et notre travail est de la répandre, d’observer les choses, d’aller vivre là où nous le pouvons. Il est trop dangereux de confiner la conscience de l’univers à une seule planète. Elle pourrait être balayée. Nous voilà donc sur deux planètes, trois si nous comptons la Lune. Et nous avons les moyens de transformer cette planète-ci, si nous voulons y vivre en sécurité. En la transformant, nous ne la tuerons pas. Il sera sans doute plus difficile de déchiffrer son passé, mais nous n’en supprimerons pas la beauté. En quoi des lacs, des forêts, des glaciers pourraient-ils diminuer cette beauté ? Pour moi, cela ne fera que l’accentuer. Cela lui apportera la vie, le plus beau des systèmes. Mais la vie n’abattra pas Tharsis, elle ne comblera pas Marineris. Mars restera Mars. Différente de la Terre, plus froide, plus sauvage. Mars et nous pouvons survivre en même temps. C’est inscrit dans l’esprit humain : si ça peut être fait, ce sera fait. Nous transformer Mars et la construire, comme nous avons construit les cathédrales. Ce sera un monument à l’humanité et à l’univers. »
Commenter  J’apprécie          40






    Lecteurs (1979) Voir plus



    Quiz Voir plus

    Les plus grands classiques de la science-fiction

    Qui a écrit 1984

    George Orwell
    Aldous Huxley
    H.G. Wells
    Pierre Boulle

    10 questions
    4925 lecteurs ont répondu
    Thèmes : science-fictionCréer un quiz sur ce livre

    {* *}