La Tête en l'air

J'avais été très touchée par la bande-dessinée Pour la vie de Stassi et Goupil, et c'est là que quelqu'un m'avait recommandé Rides. Alors, quand j'ai vu ce dernier à la médiathèque, je n'ai pas hésité une seconde !

L'histoire, c'est celle d'Ernest, un homme d'un certain âge qui arrive en maison de retraite. Il se sent délaissé par sa famille, mais il est très bien accueilli par Emile, un autre pensionnaire avec lequel il partage sa chambre. Ce dernier lui fait visiter l'endroit et lui présente les autres personnes. C'est à la fois drôle et triste de voir le comportement des différents personnages. Ernest, quant à lui, ne prend pas conscience de sa maladie.

Cette bande-dessinée m'a permis de prendre d'autant plus conscience de la solitude et de la tristesse qui régnait dans les maisons de retraite, dans lesquelles je me suis toujours sentie mal à l'aise. Paco Roca a su très bien dresser le portrait de ces lieux : des personnes, souvent perdues, réglés uniquement par les horaires de repas et du coucher. Je me sens impuissante face à tout cela, et en même temps, je ne vais pas souvent voir ma grand-mère à la maison de retraite, ma grand-mère qui n'a plus tout sa tête.

Je me demande ce qu'il peut bien nous rester, quand nous perdons nos souvenirs. Cela doit être terrible, d'autant lorsque nous prenons conscience de la maladie. C'est un récit très touchant, et il l'est devenu encore plus lorsque j'ai appris à la fin que les personnages étaient inspirés de personnes ayant réellement existé.
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Traiter de la maladie d'Alzheimer n'est pas chose facile sans tomber rapidement dans les clichés, la peur ou l'occultation.

L'auteur a effectué un énorme travail de recherches, d'observations et de recueils de témoignages pour réussir ce challenge de produire une bande dessinée sur le sujet.

Ses personnages sont tous très expressifs dans leurs émotions et rapidement attachants.

Alors vite, venez faire connaissance avec eux.

Une très belle histoire, émouvante sur la maladie d'Alzheimer

Rides raconte l'histoire assez classique des occupants d'une maison de retraite.
Le sujet est très bien traité, on y retrouve Ernest, ex-banquier, atteint de la maladie d’Alzheimer qui rejoint une maison de retraite. On suit son combat contre la maladie aider par ses acolytes et la descente programmée.

Une bande dessiné bouleversante par le combat et la cruauté de la vie.

Une très belle BD sur les thèmes qui me sont chers : la mémoire, les souvenirs et l'oubli. On n'a aucun mal à se mettre dans la peau des personnages même s'il s'agit de personnes âgées. La maladie d'Alzheimer est quelque chose de terrible : on oublie sa vie et puis on est oublié!

Poignant!

J'aime beaucoup l'illustration de couverture.

La tête en l'air ... Mais qu'est ce que c'est?

Suite à une vie professionnelle bien remplie, la mémoire d'Ernest lui joue des tours.La maison de retraite devient une évidence.
Ernest fait la rencontre de nombreuses personnes et se lie tout particulièrement d'amitié avec Emile son camarade de chambre. C'est la découverte d'un nouvel univers. Dès les premières apparitions de la perte de mémoire de leur nouvel ami, ils vont faire tout leur possible pour qu'il évite de se retrouver à l'étage " des causes perdues" de la maison de retraite.

Dans cette bande dessinée, ce sont des sujets très peu abordés: les ravages de la vieillesse, la maladie d'Alzheimer. Paco Roca a su aborder le sujet avec tendresse, humour et poésie. Quelle justesse et quelle humanité dans ce livre.
Nous sommes confrontés au monde des maisons de retraite, du mal être qui peut y régner dans cette antichambre avant la mort. Nous avons quelques petites bouffées d'air frais grâce aux souvenirs évoqués des personnages qui nous attendrissent et créent en nous de la compassion.

Une belle découverte!

Paco Roca réussit a aborder la thématique des personnes âgées en maison de retraite, de la solitude, et d'alzheimer dans une bande dessinée aux traits joyeux, doux et colorés en racontant les choses comme elles sont. On ne nie pas la réalité, mais on la regarde avec de l'humanité et une touche d'humour. Attention, personnes sensibles, des larmes peuvent être versées au cours de la lecture !

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Je n'ai rien à reprocher au dessin de cet album.
Les couleurs sont bien choisies, l'atmosphère est douce et le trait de l'auteur est original.
Ce choix de traiter les planches dans des teintes brunes ou vert amande est bien trouvé et adoucie l'ambiance de cette histoire.

On sent aussi que l'auteur a bien observé les lieux.
Il retranscrit avec beaucoup de justesse ce qu'il se passe dans ces maisons collectives qui sont tristement considérées comme les dernières d'une vie.
Mais il sait insérer également des moments légers, la joie de ces personnes âgées qui savent encore sourire et s'amuser.
C'est un peu doux amer.

Pourtant, je n'ai pas été touchée plus que cela.
J'ai passé un bon moment, mais sans plus.

N'hésitez pas toutefois à vous faire votre propre idée
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Cette BD pose au lecteur des interrogations concernant la maladie d'Alzheimer. le graphisme est intéressant mais c'est surtout l'histoire qui reste fondamentalement émouvante et humaine. Exploitation pédagogique possible : "de la BD à l'écran" (avec l'adaptation en film d'animation "La tête en l'air"), la représentation de la maladie, classes de collège et lycée généraux et professionnels des séries sociales et sanitaires.