Je peux vous dire que ce roman tient parfaitement ses promesses, et que je ne me suis pas du tout ennuyé à sa lecture.
Aux flamants roses, on voit la vie en rose ? Non, pas tant que cela. Et même, parfois, on sent que la propriétaire de cette chambre d'hôte prononce cette phrase en étant totalement épuisée, excédée, et débordée. Je parle bien sûr de Louise, qui doit s'occuper :
- des chambres d'hôtes ;
- des clients des chambres d'hôtes ;
- de sa mère, Teresa, qui logiquement devrait la seconder, et lui cause plus d'ennui qu'autre chose ;
- son fils Philippe-Felipe (cela dépend de qui lui parle), diagnostiqué autiste Asperger.
C'est sans compter les pensionnaires un peu spéciaux qui, comme par hasard, se trouvent tous réunis et provoquent des aventures mouvementées, qui s'entrecroisent joliment. L'ensemble n'est pas seulement drôle. le livre nous parle aussi de la solitude, de la difficulté à trouver l'âme soeur, ou du moins un compagnon, de la nature, de la tauromachie (de manière réaliste et crue). le principal défaut de certains personnages semble leur infini égocentrisme, leur incapacité à regarder ce qui se passe autour d'eux et à en tirer les conséquences. Par conséquent, Louisa doit quasiment se démultiplier.
Aux flamants roses, on voit la vie en rose, un roman pour redécouvrir aussi la Camargue, parce que les descriptions sont superbes aussi.
Lien :
https://deslivresetsharon.wo..