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Critiques filtrées sur 3 étoiles  
Bon rétablissement est un film de Jean Becker que j'avais vu en avant première et j'avais plutot apprécié l'esprit général du film, cette candeur et absence de cynisme et de manichéisme qui fait du bien..

Quelques jours après la projection, je me suis plongé dans le roman de Marie Sabine Roger dont il est adapté. Je ne connaissais pas du tout la bilbiographie de Maris Sabine Roger, ce "Bon rétablissement!" était donc une belle occasion de m'en imprégner.

On s'aperçoit en lisant le livre que l'univers de Marie Sabine se marie parfaitement bien avec celui de Jean Becker (qui l'avait adapté une première fois pour la tête en friche), leurs deux univers comiques et flirtant avec le doux amers, sont parfaitement solubles l'un dans l'autre, avec un même amour pour les gens simples, des histoires sans prétention, et des personnages touchants et drôles sans cynisme et méchants.

On voit que Marie Sabine Roger aime particulièrement les dialogues, qui sont ici souvent truculents, elle possède indéniablement le sens de la formule, et elle a d'ailleurs participé aux dialogues de "La tête en Friche", et aussi de "Bienvenue chez nous", le précédent film de Jean Becker.

Pour ce "Bon rétablissement!", l'écrivain a participé directement à l'adaptation, avant que le vieux routier Jean Loup Dabadie vienne apporter un coup de main aux dialogues pour les rendre plus solubles dans une adaptation de cinéma.

Le film reste très fidèle au roman original, avec la même volonté de rendre souriant et optimiste une histoire se déroulant entièrement à l'hôpital, lieu hautement anxiogène, avec des personnages et des situations haute en couleurs.

Cet homme de 67 ans ( contre 60 ans dans le film, on ne vieillit pas impunément Gégé Lanvin :o)), veuf, sans enfant, ne s'est jamais beaucoup interrogé sur sa vie présente et passée, là il va avoir tout son temps pour y réfléchir et le bilan n'est pas folichon folichon . Il ne s'épargne pas non plus, les descriptions de sa décrépitude sont pittoresques et sans appel.

D'ailleurs, à ce niveau là, on doit avouer que le livre est sans doute un poil plus drôle et plus cinglant que le film, on regrette que certains dialogues et surtout monologues intérieurs particulièrement savoureux aient disparus sur grand écran.
Lien : http://www.baz-art.org/archi..
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En ouvrant le livre au retour de la médiathèque, oups : "J'ai emprunté un Oui-Oui, ou quoi ? L'éditeur prend vraiment les lecteurs pour des buses !". Mea culpa : je suis tombée sur la version "grands caractères".

Mais revenons au roman : Jean-Pierre, veuf de soixante-sept ans, se définit lui-même comme un "vieux con misanthrope". Cloué sur un lit d'hôpital suite à un accident dont il ne se souvient pas, il piaffe. Tout l'agace : l'immobilité, la dépendance, le personnel, cette gamine qui veut lui emprunter son ordi... Mais ce "vieux chêne" va devenir "balsa" (sic) au contact de quelques uns qui sauront l'émouvoir.

J'aime beaucoup les recueils de nouvelles de Marie-Sabine Roger, notamment pour leur causticité. En revanche, à part 'Un simple viol', les romans de cette auteur m'agacent vite : trop de bons sentiments, de clichés, de revirements attendus, enrobés sous un humour plein de poncifs.
-> exemples : "L'espoir, c'est bon pour les rêveurs et les adolescents. Moi, j'ai des souvenirs."
"Je me sentais un peu comme un cheval à qui un maréchal-ferrant parlerait de ses fers."
"On appelle ça mourir bêtement. Je ne connais pas de morts intelligentes".
Et pléthore, dans le style.

Quoi qu'il en soit, j'y trouve mon compte puisque je continue à en lire, et je dois avouer qu'ici, je me suis de plus en plus régalée, savourant finalement l'humour à l'emporte-pièce, les bougonneries tendres du vieux ronchon, notamment sur la vie à l'hôpital, mais les passages émouvants et percutants aussi... En bref, un très bon moment de détente.
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Premier livre de Marie-Sabine Roger et quel joli moment d'humanité. Jean-Pierre est immobilisé à l'hôpital pendant quelques semaines et va rencontrer d'improbables personnages. Il nous raconte sa vie. Humanité, humour, des phrases magnifiques et le quotidien d'une hospitalisation disséqué avec bonheur. Les phrases sont de petits bijoux. Un livre qui fait du bien.
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Joli petit moment de lecture.
Marie-Sabine Roger a l'art d'écrire une histoire profonde avec légèreté. En effet, ce récit manie les personnages au gré des humeurs et des rencontres que fait Jean-Pierre dans sa chambre d'hôpital, nous faisant slalomer entre générosité et humanisme.

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Un roman sympathique et un peu prévisible. Son charme repose entièrement sur son personnage principal, Jean-Pierre un peu acariâtre, qui ose dire tout haut les horreurs que nous pensons parfois tout bas ! Son hospitalisation va lui permettre de découvrir le quotidien de plusieurs personnes et remettre son opinion en perspective. A lire pour ceux qui ont aimé Tatie Danielle et ont envie d'une lecture détente !

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Jean-Pierre est un vieux monsieur, veuf, râleur et indépendant. Un accident lui a fait faire un violent bond dans la Seine. Seule l'intervention de Camille lui a permis d'échapper à la mort. Il se retrouve donc morcelé "façon puzzle", cloué sur un lit d'hôpital pour de longues semaines à la merci des médecins, infirmières, aide-soignantes qui passent dans sa chambre. Il a droit aussi à des visites plus ou moins inattendues.

Pour s'occuper, il tente d'écrire ses souvenirs. Un pied dans le passé , un dans le présent , le grincheux finit par laisser entrevoir d'autres facettes de sa personnalité et en devient attachant...

Un livre qui met de bonne humeur et qui doit beaucoup à l'humour de Jean-Pierre, un brin caustique..
Lien : http://theetlivres.eklablog...
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Un homme d'une soixantaine d'année se retrouve coincé sur son lit d'hôpital après avoir été repêché dans la Seine.
Si c'était un roman policier, on se demanderait qui lui en voudrait autant pour le renverser et le laisser pour mort, mais c'est un roman plutôt humaniste.
On va alors se demander pourquoi ce monsieur est si seul dans sa vie , à part son frère qui vient le visiter, et un ami de longue date ? Pourquoi cette jeune fille erre dans les couloirs et s'attache à lui ? Pourquoi le jeune Camille est obligé de tapine pour payer ses études ?

Voila, ce roman court pose des questions de fraternité, d'intérêt pour l'autre, l'écoute sans jugement, ...

Même si je n'ai pas trouvé les personnages si passionnants que ça, ni les sentiments qui voulaient en ressortir, j'ai tout de même apprécié cette lecture car cette auteure a une plume simple, et très drôle surtout.

Un petit mot sur l'adaptation cinématographique : il est rare que celle-ci équivaut au roman, eh bien, dans ce cas-ci c'est le cas. Peut-être justement parce que le roman se base plus sur des dialogues ou des échanges mail et moins sur de la psychologie et du questionnement interne.
Un bravo à l'acteur jouant Camille, il fait preuve une ampleur que celui-ci n'a pas dans le roman.
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Jean_Pierre est un vieil ours solitaire et bourru,à la retraite depuis 7 ans.A la suite d'un accident bien étrange,le voilà immobilisé pendant des semaines à l'hôpital.Il ne pouvait imaginer pire.
De Camille,qui lui a sauvé la vie,à Maeva,adolescente hospitalisée qui vient le visiter dans sa chambre,les rencontres inattendues qu'il fera depuis son lit bousculeront son égoïsme.
Jean Beker l'a porté à l'écran avec Gérard Lanvin et Jean-Pierre Darroussin
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Bon rétablissement est un joli roman, écrit avec humour et finesse par l'excellente Marie-Sabine Roger que j'ai déjà lue en 2014 avec Trente-six chandelles publié aux Éditions du Rouergue.
Les chapitres de ce livre sont courts, ils m'ont permis de me plonger dans l'histoire de Jean-Pierre très rapidement, j'ai tout de suite aimé ce monsieur, il m'a beaucoup amusée, même si, bien entendu, je l'ai trouvé plus attachant au fil des pages. La mystérieuse Maeva a quant à elle apporté du peps à l'histoire, mais aussi beaucoup de tendresse. J'ai aimé les passages où elle rentre dans la chambre de Jean-Pierre afin d'échanger quelques paroles avec lui ou pour lui soutirer son ordinateur... Et puis, à la toute fin, une révélation nous est faite, elle change notre regard sur cette ado un peu envahissante, d'ailleurs, pour les plus sensibles une petite émotion pointera même le bout de son nez ;)
Je n'oublie pas le policier et Camille (le prostitué) qui eux aussi sont très importants dans l'histoire.
Parfait pour les vacances ou pour un week-end détente, "Bon rétablissement" est le roman qu'on lit sans se prendre la tête, sans réfléchir et qu'on referme avec le sourire.
L'intégralité de mon avis est disponible sur mon blog www.leslecturesdelily.com en suivant ce lien : http://www.leslecturesdelily.com/2017/08/bon-retablissement-ecrit-par-marie.html#more
Lien : http://www.leslecturesdelily..
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Aujourd'hui, cap sur une auteure dont les oeuvres littéraires m'étaient jusqu'alors demeurées des contrées inconnues, j'ai nommé Marie-Sabine Roger et notamment sur Bon Rétablissement, l'un de ses romans les plus plébiscités par la critique. Avec cet ouvrage, je me suis confrontée à nouveau au problème plus qu'épineux de la justesse de l'adaptation cinématographique et celui, autrement plus déstabilisant et délicat (car délivrant un panorama tronqué), du visionnage de cette dernière avant la lecture même du livre.

C'est donc avec de vagues souvenirs d'un Gérard Lanvin, pas au meilleur de sa forme tout comme le personnage incarné, dont le jeu d'acteur ne m'avait pas laissé quelque trace impérissable, que je me lançais dans cette aventure bouquinesque (encouragée de près par MAXINE qui en avait déjà fait une très belle critique) – autant dire sans grande conviction ou du moins grandes attentes et, toujours, avec cette grille de lecture cinématographique qui me collait au train sans parvenir à m'en émanciper complètement (Plus jamais tomber dans ce grossier écueil !).

Plus que les encouragements de quelques camarades et le constat d'un succès quasi retentissant, c'est davantage l'humour décapant et incisif de Marie-Sabine Roger qui m'a bien des fois rattrapé au vol et poussé à persister sans me laisser gagner par la lassitude. Parce qu'il faut reconnaitre, tout de même, que l'histoire de ce jeune vieillard aigri et bourru, en convalescence suite à quelque mystérieux accident, privé de sa liberté de mouvement, résigné à subir les assauts répétés de l'équipe médicale (parfois sans gêne et peu affable) ainsi que de certains patients envahissants, cloitré entre les quatre murs aseptisés et immaculés de sa chambre d'hôpital peut vite se révéler un huit clos étouffant.

Si je ne suis pas devenue pour autant neurasthénique au fil des pages, l'impression de faire du surplace, de tourner en rond, m'a traversée à plusieurs reprises. L'auteure, et il faut y souligner là une certaine intelligence, tempère ce climat pesant en nous ramenant, à intervalles réguliers, à la vie (tout comme son incarcéré estropié). Tantôt en tirant de son chapeau une anecdote de la vie de son héros (à l'époque, haut en couleurs), tantôt en nous permettant quelque excursion dans la vie d'autrui, de celles des visiteurs, pour le moins atypiques qui, par quelque ironie du sort, finissent par mêler leur destin à celui du vieux JP – à la manière de petites lucarnes parsemées nous permettant de reprendre notre respiration.

A mesure que la fin se dessinait, je dois reconnaitre que mon intérêt est allé grandissant et mon attachement pour le héros presque assuré, mais je pense que cette lecture est restée un tantinet biaisée par le visionnage du film qui ne m'a pas permis de me saisir complètement de la beauté que le livre renferme.
Lien : https://lesplumots.wixsite.c..
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