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Citations sur Dernière visite à ma mère (100)

Et même si je ne voyais que mes manques, mon incapacité cruelle à m’occuper de toi comme je l‘aurais voulu, jusqu’au bout de ta route, j’étais touchée que tu ne voies que ta chance – que tu le prétendes, tout au moins. (p.130)
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Je peux réécrire l’histoire après le point final, me dire que j’aurais pu faire plus, faire mieux. En me disant cela, je serai toujours certaine de ne pas me tromper, aucun risque : on peut toujours mieux faire quand il s’agit d’aimer. (p.127)
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Sur d’autres [post-it], tu avais signé, d’une signature de moins en moins ferme et lisible, de plus en plus petite, confuse, brouillonne, resserrée sur elle-même. Une écriture troublante, à l’image de toi, de ce que tu devenais, au fil des mois. (p.123)
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Alors que nous entrions dans le confinement, sans savoir pour combien de semaines ou de mois, je me suis surprise à penser que, finalement, tu étais partie au bon moment.
C’était un soulagement étrange. Je me suis demandé, qui, de nous deux, aurait le plus mal supporté l’éloignement contraint, le silence forcé. (p.121)
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N’aie pas peur, je suis là
Laisse le fil se rompre
Enfin
Ce fil ténu qui te retient (p.102)
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Chaque fois, tu avais remonté la pente. Tu ne la remontais ni très vite, ni bien haut. De moins en moins haut, pour tout dire. Mais tu étais d’une résistance incroyable.
Je m’étais habituée à ces montagnes russes, de la crainte au soulagement, de la fausse quiétude à la pire inquiétude.
Tant que tu respirais, tu étais immortelle. (p.100)
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[…] je me suis dit que tous ou presque, nous finirons nos vies dans des lits à une personne.
Des lits étroits, pour mourir seuls. (p.98)
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Comment aurais-je pu lutter contre ces morts qui t’appelaient si fort, que tu voulais rejoindre. Comment aurais-je pu lutter contre la pesanteur de ce temps inutile, qui te semblait si long. Stérile. (p.97)
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Venir te voir et te voir morte. (p.92)
Comme elle était touchante et comme elle était pâle, ma mère, ce soir-là, toute petite fille aux paupières fermées, absente pour toujours, ses fines lèvres closes sur tous les mots pas dits, ceux qu’elle ne disait pas, ceux qu’elle ne dirait plus. Son visage sérieux, cette infime distance qui se creusait déjà entre elle et nous. Cette infinie absence de son âme à la nôtre, que rien ne comblerait plus jamais.
Jamais plus. (p.93)
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Jusqu’à la fin de ta vie, je ne cesserai de regarder dans les vitrines les foulards et les bagues que j’aurais aimé pouvoir t’offrir.
Je les regarde encore aujourd’hui. (p.86)
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