Trente-six chandelles

Mortimer fête ce 15 février son trente-sixième anniversaire mais il sait que c'est plutôt la mort qu'il va rencontrer, à l'instar de tous les hommes de la famille mort à 11.00h, le jour de leur anniversaire...Alors quand rien ne se passe à l'heure fatidique, le jeune homme doit faire le constat de cette étrange situation en évoquant les morts passés mais surtout envisager un avenir que, pas une minute, il n'avait prévu.

A partir d'une idée originale, celle d'une malédiction touchant uniquement les hommes condamnés à mourir le jour de leur 36ème anniversaire alors que les filles battent tous les records de longévité,Marie-Sabine Roger construit avec Trente-six chandelles un conte qui malheureusement n' a pas réussi à m'intéresser et je me suis ennuyée fermement pendant la lecture de ce roman, et j'ai lutté farouchement pour ne pas l'abandonner ; je n'ai pas réussi à me projeter dans les différents personnages, la galerie de portraits était pourtant bien fournie mais les personnages me sont apparus trop caricaturaux, tout droit sortis du pays de Oui-Oui, le couple où lui, algérien, le coeur sur la main, a toute la sagesse moyen-orientale, Paquita sa femme, habillée comme une prostituée mais qui a un coeur de midinette, ne voyant jamais le mal et surjouant la figure maternelle et un héros sympathique certes, mais qui reste un peu passif, subissant l'ensemble des mésaventures plutôt que les prenant à bras le corps, un brin neuneu...
Au final, Trente-six chandelles est une grosse déception, notamment par rapport à la 4ème de couverture qui promettait "une irrésistible fantaisie où Marie-Sabine Roger retrace la saga tragique et hilarante...", je n'ai rien trouvé d'hilarant mais plutôt subi un humour téléphoné et poussif tombant le plus souvent à plat.
Une lecture à oublier très vite.

Je remarque que j'ai un peu du mal avec la lecture dite « contemporaine ». Autant, j'accroche bien à l'effet direct du phrasé, mais je remarque qu'il ne me laisse jamais grande impression sur la fin….Celui ci ne fera donc pas exception…J'avais vu de super avis de mes copines bloggueuses, mais bon pour ma part, même si ce fut une lecture facile et agréable sur le moment, je n'en ressors pas pour autant charmée.

J'ai adoré l'idée de départ, tout le contexte de mort prédestinée avec pour cadre un humour franc, mais je ne sais pas ce qui c'est passé au fur et à mesure je perdais l'intérêt. Toute cette génération m'aura bien fait rire avec ce gène de la scoumoune, mais j'ai trouvé que l'aspect profond n'était pas flagrant. J'ai trouvé le héros, trop lâche. Il m'a été difficile de le comprendre à certains moments….

Je dois dire aussi que je n'ai pas compris cette couverture….Pourquoi une femme volante???! J'ai vraiment pour le coup, du passer à coté de quelque chose….

En bref, un livre qui se lit vite et qui apporte un peu de bons sentiments, mais il n'a pas eu l'effet escompté pour moi….

Lien : http://fairystelphique.wordp..

On retrouve l'humour habituel de Marie-Sabine Roger, la situation est abracadabrante, le burlesque et les réparties sont là, les personnages sont sympathiques, l'intrigue est dans l'air du temps (les relations entre gens très différents, l'optimisme...), et pourtant...
Pourtant je n'ai pas adoré ce roman. Je l'ai lu sans déplaisir, mais sans véritable plaisir, malgré quelques sourires. Tout est finalement assez attendu, je trouve, quand on connaît les romans de cette auteure.
Dommage, un peu plus de piquant, peut être...?
Cela dit, ce roman trouvera ses lecteurs et c'est tant mieux !

Mortimer s'est préparé à mourir le jour de son anniversaire,36 ans exactement.
Mais la malédiction familiale,ce matin du 15 février n'est pas au rendez vous.
On retrouve les personnages chers a l'auteur,qui sont de véritables rencontres avec les "petites gens",les gens de tous les jours qu'elle regarde,qu'elle examine avec les yeux de l'amour.
Personnages pittoresques et attachants,dialogues vivants,situations drôles même si cela peut paraître invraisemblable.
Belle écriture.

« Bon rétablissement m'avait fait sourire », « Trente-six chandelles » un peu moins même si la morale est enthousiasmante : « Vivez l'instant présent sans penser chaque jour à la mort ». Les personnages sont intéressants et haut en couleurs mais bon j'avoue m'y être passablement ennuyée. le début était sympa mais petit à petit j'ai accéléré ma lecture pour finir le roman plus rapidement. Il y a quelques phrases originales mais l'ensemble est trop léger à mon goût. Les ficelles sont un peu grosses. Un conte de fées moderne mais qui ne m'a pas fait rêver.

..... tout ça pour ça.....
J'avais lu l'an passé La tête en friche sur les conseils d'une copine. J'avais trouvé mimi mais sans plus.
Je me suis laissée tenter pour ce nouveau roman par des critiques blog et la couverture...
Mais là, je suis vraiment déçue. Je me suis ennuyée. Je n'ai pas du tout été "prise" dans la vie de Mortimer, ses amis; ses déboires et ses questions existentielles.
Je ne me suis attachée à aucun personnage. Je les ai trouvé légers, répétitifs et limites caricaturaux. L'auteure peine à aller à l'essentiel et brode, brode... avec un humour dont je n'ai pas été sensible.

Il y a bien sûr une morale: CARPE DIEM, aimons nous les uns les autres.

Et je n'ai toujours pas compris le lien entre la couverture et l'histoire. L'image d'un personnage X qui ne fait que survoler sa vie pour aller à son point final??
Quelqu'un peut il m'éclairer?

Réservé à la médiathèque, attendu avec beaucoup d'impatience, et quand enfin, je commence la lecture du dernier roman de Marie-Sabine Roger, la magie n'opère pas. Vivement l'avenir m'avait touchée au coeur, Bon rétablissement m'avait fait sourire, Trente-six chandelles m'a laissée de marbre. L'idée de départ est intéressante, Mortimer se sait condamné à mourir le jour de ses 36 ans, victime d'une malédiction familiale. L'auteur nous montre que son existence , ou plutôt sa non-existence, est conditionnée par cette certitude. le héros, rondouillard, fonctionnaire dans un service kafkaïen (il est payé littéralement à ne rien faire ) passe beaucoup de temps en compagnie d 'un couple d'amis : Paquita, 57 ans, habillée comme une radasse mais un coeur en or et Nassardine, Algérien bourru mais qui cache lui aussi un coeur d'or. Il rencontre Jasmine, petit lutin qui fabrique des chapeaux extraordinaires, des chapeaux-histoires qui font rêver. Devinez, elle a un coeur d'or !

J'ai retrouvé le style de Marie- Sabine Roger, ses formules originales mais pour moi, il n'est pas au service de personnages auxquels on s'attache. J'aurais aimé plus de nuances dans les portraits et plus de consistance dans l'intrigue.

Les articles que j'ai pu lire sur ce livre parle d'un roman-doudou qui fait du bien dans un monde de brutes. L'actualité nous a rappelé cruellement que nous ne vivons pas dans un monde de Bisounours mais je n'ai pas trouvé la consolation escomptée dans Trente-six chandelles, que j'aurais tellement voulu aimer.

J'avais beaucoup aimé 'Les encombrants' de cette auteur et j'avais également apprécié 'La tête en friche' et 'Bon rétablissement', mais celui-ci m'a déçu. L'histoire est un peu trop loufoque à mon goût : un homme persuadé de mourir le jour de ses 36 ans comme tous ses ancêtres. J'ai également trouvé l'humour lourd. Ce roman n'est donc pas une réussite.

Histoire plaisante et distrayante. C'est gentillet.
Aussitôt lu, aussitôt oublié