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2,9

sur 560 notes
Critique à chaud: mouais... tout ça pour ça!
Du mal à rentrer dans le livre, mais pris par l'envie d'une surprise, d'un rebondissement, d'en savoir plus sur cette intrigue longue à se mettre en place. Bref comment va s'en sortir Tatiana de Rosnay car même si ce n'est aps son meilleur livre, le lecteur est tenu en haleine.
Et ca fait plouf! La fin est autant inimaginable qu'assez grotesque.
Attention, je ne dis pas que ce livre est à jeter. Il est très actuel avec les dérives des réseaux sociaux et ses effets virtuels de peopilisation; le succès inattendu qui tourne la tête et détourne de la famille et des amis; et les événements réels relatés dans le livre (DSK et le Sofitel, le Costa Concordia...)
Mais je le trouve inachevé...
Je le recommande car il est toujours agréable de lire Tatiana, mais il ne restera pas dans les annales.
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Nicolas est un écrivain à succès. Il n'a écrit qu'un premier roman, mais déjà publié dans le monde entier, il a même inspiré un film primé aux oscars. C'est un écrivain reconnu par tous. Mais alors qu'il doit écrire son deuxième livre, rien ne vient, aucune inspiration, est-il déjà fini ?
Il a tellement changé, grisé par le succès et l'argent, que ses amis d'hier l'ont abandonné. il vit aujourd'hui avec Malvina, qu'il n'aime pas vraiment. Il est accros aux réseaux sociaux, comme tous les jeunes, et moins jeunes d'aujourd'hui, en cela il est bien ancré dans la réalité de son époque, mais est-ce également la réalité de la vie ?
Il a trouvé le sujet de son premier livre presque par hasard, le jour où il doit refaire son passeport. Ce jour-là, il découvre que ses parents ne sont pas nés en France comme il l'a toujours cru. Sa quête de vérité est alors celle qu'il prête au personnage principal de son roman, et malgré quelques modifications mineures par rapport à sa propre expérience, mais c'est bien de lui qu'il parle.
Nous découvrons Nicolas aujourd'hui, en vacances en Toscane, dans un hôtel de rêve pour trois jours au calme et loin du monde . Nicolas et ses contradictions et surtout son manque d'inspiration. Nous vivons deux flashback en parallèle. Dans le premier, c'est la découverte de la vérité sur ses origines, sur ses parents, et donc sur lui-même. Comment peut-on se retrouver quand ses propres certitudes sur son existence tombent. Et un autre flashback sur l'écriture, celle de ce livre, qui lui a apporté le succès, mais surtout sur les affres de l'inspiration et de la page blanche.
Grande question sur l'écriture, sur la vie et ce que nous sommes ou ce que nous croyons être et ce passé qui nous façonne.
Deux sujets Intéressants, l'angoisse de l'écrivain devant sa page blanche d'une part, mais surtout la quête d'identité et comment se relever quand sont tombées toutes nos certitudes.
A mon avis un peu trop léger quand même , j'avoue que j'aurais aimé une recherche d'identité un peu plus poussée, on sent un frémissement de thriller lors de l'enquête en Russie, pour comprendre la vie de ce père peu commun, mais rien ne vient. C'est agréable et facile à lire malgré tout,
d'une écriture fluide, comme tous les romans de Tatiana du Rosnay.
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J'ai abandonné la lecture de ce roman à la page 107... je me suis ennuyée, il n'y a rien qui me donne envie de le terminer.
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J'ai lu très rapidement le dernier roman de cette auteure car il est d'une lecture facile cependant j'ai trouvé certains passages assez répétitifs. Ce livre soulève des sujets très intéressants notamment les secrets de famille sur les origines, le processus d'écriture et l'addiction aux réseaux sociaux etc. .Mais j'ai trouvé finalement cela assez superficiel et d'ailleurs je n'ai relevé aucune citation lors de cette lecture. C'est toutefois toujours un plaisir de lire les livres de Tatiana de Rosnay même si ça n'atteint pas le niveau du superbe "elle s'appelait Sarah"
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Trois jours sur une île toscane, dans un hôtel de luxe, quoi de mieux pour un écrivain, pour évacuer la pression due au succès de son premier roman et de son adaptation cinématographique.

Nicolas Kolt pense se prélasser avec sa petite amie, et l'on suit les heures qui passent, entre belles femmes, cocktails, bains de mer, montres de luxe et réseaux sociaux. Il est censé avoir commencé la rédaction de son prochain roman, mais tel n'est pas le cas.

Le livre "L'enveloppe" a eu un succès mondial ! Et peu à peu, on en découvre les origines, les soubassements, les fondations profondes de ce roman. Nicolas apprend que son père Lionel Duhamel, n'est que le fils adopté de son grand-père. Son père est né à Leningrad et est arrivé en France avec sa mère alors qu'il était encore nouveau-né.

De ce choc va naître le roman de Nicolas.

Le problème du livre de Tatiana de Rosnay est qu'il ne raconte rien et que ce qui est intéressant c'est le roman dans le roman. Mais pour ça il va falloir faire preuve de patience et digérer les quelques 200 premières pages (plaisantes certes mais assez futiles). Et à la fin, tout s'accélère et la richesse du propos, tout comme la profondeur du personnage, sont alors mis en lumière.

Bref une lecture assez décevante et quelque peu fastidieuse également. Certainement pas le meilleure de cette auteure.
Lien : http://animallecteur.canalbl..
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J'ai eu un peu de mal au début à rentrer dans l'histoire. Il faut dire que le personnage principal, Nicolas, est loin d'être attachant : écrivain qui a pris la grosse tête, il est vaniteux, ingrat et superficiel, trop m'as-tu-vu et égocentrique, irrespectueux envers (toutes) les femmes.

Nicolas mène une vie de rêve et de luxe depuis la sortie de son roman qui a un succès énorme. Mais plus on avance dans notre lecture, plus on se rend compte que cette vie n'est finalement pas toute rose. Les travers de Nicolas lui retombent dessus petit à petit (et j'avoue que ce n'était pas pour me déplaire...). Et surtout, on apprend que son roman est tiré de sa propre histoire familiale, basé sur un secret de famille inavouable.

L'autrice a finalement réussi à titiller ma curiosité en gardant une part de mystère tout au long du récit. Ce n'était pourtant pas très bien parti, mais ça a été une lecture plutôt agréable, bien écrite et très bien menée. Certains passages ne servent pas à grand-chose, il faut bien le dire, mais dans l'ensemble je peux dire que j'ai apprécié.

Ce livre n'a pas que de bonnes critiques, loin de là et je peux le comprendre. Je ne peux comparer avec ses autres romans, puisque je ne l'avais encore jamais lue jusqu'à aujourd'hui. "Elle s'appelait Sarah" et "Boomerang" sont dans ma pal, ils ont tout deux de bien meilleures critiques et c'est pour cela que j'ai choisi de lire "À l'encre russe" d'abord, justement pour éviter les comparaisons et une éventuelle déception.
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À l'encre russe (2013) m'a plu très moyennement, surtout la première partie qui m'a paru une véritable collection de clichés avec, entre autres, cette énumération exasperante de marques de montres de prix. (Je pense que toutes y figurent…) Les personnages sont assez stéréotypés et peu approfondis autour d'un secret de famille sur l'origine russe du père du protagoniste dans une histoire familiale glauque qui ne sera jamais explicitée clairement; c'est au lecteur d'extraire les déductions, ce qui est en soi une manoeuvre habile de la part de l'écrivain.

L'histoire s'enroule autour de Nicolas Duhamel, un beau gars, professeur de philo de son état; il va écrire un premier roman qui sera un best seller international, roman qui narre la découverte fortuite de la vraie identité de son père et de ce fait, de sa filiation inattendue. le succès tonitruant a fait que Nicolas Duhamel a perdu pied avec une certaine réalité le rendant accro et compulsif aux réseaux sociaux. de plus, après ce premier roman à succès, c'est l'angoisse de la page blanche pour entamer l'écriture d'un deuxième livre.

Ce pauvre Nicolas Duhamel, sur 3 jours il va connaître bien de déboires. C'est un personnage assez futile, antipathique, ainsi que la plupart des autres personnages. Pendant les 3 jours de séjour dans un hôtel de luxe où Nicolas croit pouvoir retrouver l'inspiration, Tatiana de Rosnay va nous faire revivre la tragédie stupide du Concordia puisqu'elle le fait naufrager devant l'hôtel.

La seule partie qui m'a intéressé du roman, ce sont les pages 240 et 241 qui nous livrent une importante série d'écrivains avec leurs manies d'écriture.
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Le début du roman présente Nicolas, un homme jeune détestable, incroyablement fat, superficiel, futile et plein de fric. La compagne dont il est toujours très amoureux l'a d'ailleurs quitté pour ce qu'il est devenu. Elle ne le reconnaissait plus tant il avait changé, grisé par le succès phénoménal du premier livre qu'il a écrit, devenu un best-seller international. Ce succès lui a apporté la gloire, l'adulation du public, énormément d'argent et ... une déchéance morale.
Ses vrais amis s'écartent de lui. La base du roman se passe dans une unité de temps et de lieu : un palace italien huppé en bord de mer fréquenté par des personnes richissimes venant de tous pays, où il a emmené une petite amie pour quatre jours. Là, c'est peut-être le défaut de ce roman, le lecteur a droit à de (trop) nombreuses pages décrivant le pédantisme des clients de l'hôtel, dont le protagoniste de l'histoire. Mais, dans le même temps, le récit va revenir sur un épisode de la vie de la vie de Nicolas, puis sur un deuxième, puis sur un autre et encore et encore. Et là, c'est un fantastique secret de famille qui va peu à peu se révéler. Et Nicolas, en extirpant un à un les fils de ce dramatique secret, redevient plus clairvoyant, humain et rejette le factice dans lequel il s'était laissé embourbé par la gloire ...
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"Pour les vaniteux les autres hommes sont des admirateurs" disait Antoine de Saint-Exupéry. Mi-coq mi-paon, Nicolas Kolt le personnage central de ce roman de Tatiana de Rosnay est un digne représentant de la race des m'as-tu-vu. Suffisance, arrogance, futilité, illusion, prétention, quel que soit le qualificatif que l'on pourrait employer, cet homme auparavant si simple a pris la grosse tête avec son succès littéraire planétaire, y laissant quelques plumes au passage. Si ses valeurs et son authenticité se sont envolées... son inspiration a également mit les voiles ! Espérant renouer avec sa plume, notre auteur vedette victime du syndrome de la page blanche décide d'aller se ressourcer quelques jours au Gallo Nero, un palace situé sur la côte toscane, lieu de prédilection du gratin du Show-biz.
Erreur de casting pour le roi du best-seller ? Loin de retrouver l'inspiration d'antan, l'auteur passe son temps à consulter son blackBerry et à vérifier l'audience de sa page Facebook au bord de la piscine de l'hôtel ou d'autres oiseaux bigarrés de son espèce vont également faire admirer leur dernière montre de prestige et leur bronzage peaufiné au UV. Un grand bal des égo démesurés ou règne un vide abyssal dans les échanges humains et ou chacun étale ses signes extérieurs de richesse et ses succès de pacotille pour mieux masquer son vide intérieur.
Et si un événement inédit venait bouleverser l'ordre établit et renverser la vapeur ? Je vous laisse le soin de découvrir la suite, si cette introduction à ce roman de Tatiana de Rosnay vous a mis l'eau à la bouche !

Sans temps mort et servi par une plume habile, je me suis une fois de plus régalée des écrits de Tatiana de Rosnay. Narré à la troisième personne, ce roman acide et tranchant comme un couperet bien aiguisé ouvre un questionnement sur la notion d'identité. du haut de son pigeonnier d'observation, la narratrice nous raconte la course à la reconnaissance d'un homme pliant sous le fardeau trop lourd des secrets de famille, un anti-héros qui en vient à perdre son unité personnelle à force de courir derrière des chimères.
Le message délivré par l'auteur à travers ce récit ? Attention à la rançon de la gloire. Si par bonheur le succès frappe à votre porte, faites en sorte de garder la tête froide et souvenez-vous que la réussite n'est pas forcément un gage de bonheur !
Lien : http://leslecturesdisabello...
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Je suis restée un peu sur ma faim avec ce roman... le sujet est intéressant mais survolé et je reste avec beaucoup d'interrogations ... sans doute les mêmes que Nicolas.

Comme son entourage, j'ai ressenti que Nicolas avait changé depuis l'énorme succès de son livre, il énerve et en même temps il fait un peu pitié à tourner en rond autour de sa personne.

Je n'ai pas compris l'intérêt d'insérer les faits d'actualité anachroniques, en particulier les allusions à l'affaire DSK qui n'apporte vraiment rien à l'histoire. J'ai été agacé de lire que dans ce milieu hyper aisé, tout le monde est beau, grand, ...vraiment trop de clichés.

Même la structure du roman m'a semblé confuse à certains moments, je ne savais plus si Nicolas se trouvait à Paris, en Toscane ou en Russie.

Dommage !
Lien : http://keskonfe.eklablog.com..
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