Dans un futur proche, sur fond du dérèglement climatique et de l'âge d'or de l'intelligence artificielle, une auteur emménage dans une résidence d'artiste. Très vite, elle a l'impression d'être surveillée et droguée.
Les fleurs de l'ombre est un récit d'anticipation qui n'en dit pas le nom et ne vas pas jusqu'au bout, dommage. C'est un roman moyen lorsqu'on connait l'oeuvre de Tatiana de Rosnay, dans lequel elle reprend ses thèmes fétiches : l'âme des bâtiments et des maisons, sa relation à la langue et aux mots, les relations humaines. le personnage principal a d'ailleurs fortement l'air d'être inspiré par l'auteur elle-même. Ce qui n'empêche pas des longueurs et des digressions qui fatigue la lecture : je pense notamment à ces réflexions sur
Romain Gary et
Virginia Wolf, qui sont parfois mal rattachées à l'intrigue principale.
Un roman agréable à lire, grâce à la plume de Tatiana de Rosnay, mais malheureusement pas inoubliable...
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