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sur 497 notes
Dans un univers lointain, une fédération de neuf planètes nommée Assemblée vit en osmose et paix les unes avec les autres. Enfin, non pas tout à fait… Sur l'une d'elles, deux peuples ne cessent de tenter de prendre le pouvoir. D'un côté, les Shotets, un peuple d'ancien pirate de l'espace arrivé sur cette planète en suivant le flux aux manières assez barbares ; de l'autre, le thuvhésit, un peu plus civilisé, plus cérébral. Certains habitants de cette fédération sont spéciaux puisqu'ils possèdent un « destin ». Seuls les oracles connaissent ce destin normalement ; seulement, l'Assemblée décide à titre de transparence de faire part dans un communiqué audiovisuel des destins et des identités de ces personnes… Les shotets en découvrant certains des destins énoncés décident d'agirent sans attendre. Des guerriers sont envoyés dans la maison de l'oracle de Thuvhésit afin d'enlever deux enfants : Akos dont le destin serait de mourir pour eux et Eijeh, désigné comme futur oracle. le père des enfants est tué.
Akos et Eijeh sont conduits sur Shotet où ils y sont torturés par Rydek, héritier du trône. Bien décidé à empêcher SON destin de survenir : la fin de son règne. Pour cela, il mise tout sur Eijeh : avoir enlevé un oracle pourrait lui permettre d'anticiper les choses en les voyants venir…
Après quelques années, les deux enfants ont bien grandit et sont devenu adulte : Eijeh est devenu une machine contrôlée par Rydek et Akos, envoyé dans un camp militaire se voit attribuer la mission de servir la soeur de Rydek : Cyra dont le don, une capacité à faire souffrir les gens via des ombres qui se promène sur son corps la rend malade. le don d'Akos lui permet d'atténuer ses souffrances.
Petit à petit, Cyra et Rydek à force de se côtoyer se rendent compte qu'ils ne sont pas si différents.


Un livre d'un ennui MORTEL sous la forme d'un récit relaté à deux voix. C'est simple, j'aurai apprécié que les deux civilisations s'entre-tuent pour rendre la lecture plus supportable et plus courte ! 👿 La couverture est superbe et je comprends maintenant pourquoi : c'est bien le MINIMUM pour cacher le niveau affligeant de ce livre.


L'intrigue est soporifique, insignifiante et sans intérêt. Deux peuples, une haine entre les deux, des destins programmés : c'est bon, circulez y'a plus rien à voir. le récit est d'une lourdeur telle que le lecteur semble ramer pour entre dans l'histoire voire pour s'y maintenir. Les faits relatés sont pour beaucoup attendus car déjà lus dans plusieurs autres sagas :on se demande quelle est la nouveauté ? C'est simple, le récit met tellement de temps à se mettre en place que le lecteur est capable d'anticiper les faits.
Un livre mal écrit, dans un style lourd et sans attrait. le récit à double voix qui permet d'avoir le point de vue de chacun des deux héros joue justement là-dessus. Énormément de répétition, énormément d'interrogation psychologique du style : « et si…». Cela crée un récit compact où le sentiment dominant est le pessimisme, le négativisme vu que les deux personnages sont des êtres blessés psychologiquement.
Et pour ne pas arranger les choses, le lecteur se voit plonger dans un univers différent avec un minimum d'information. le flux dont il est question vient d'où ? Comment les destins sont choisis ? Pourquoi certains et pas d'autres ? (surtout que le terme « destin » se mélange parfois avec « don »).
Soyons candide… peut-être que cette lourdeur vient du fait que l'auteur ayant prévu une sorte de saga en plusieurs livres est sciemment voulu donner un maximum d'informations dès le premier livre afin de poser le contexte historique, géographique, galactique et pouvoir se centrer réellement sur l'action par la suite. Si c'est le cas, mauvaise idée…


Côté personnages… une horreur !! Comment le lecteur peut-il s'attacher à de tels personnages. Entre Akos, le guerrier enlevé qui passe son temps à rougir et à tenter de sauver son frère de manière idiote et ; Cyra, la méchante qui d'un coup change de camp… Je ne parle pas des autres personnages que cela soit Rydek, le méchant se droguant pour tuer, Vas l'homme qui ne ressent rien, Sifa la mère d'Akos qui possède une drôle définition du mot mère. Bref, on n'en aime aucun, on en déteste aucun parce qu'ils sont sans saveur ! Ils sont à la limite interchangeable voire des guignols.
Après lecture, je pense que tous les personnages auraient besoin d'une bonne psychothérapie.


Enfin, que de clichés dans ce livre et de stéréotypes dignes d'une cour d'école.
Que cela soit la description que fait l'auteur des deux peuples : les shotets, des sortes de barbares à la peau sombre vivotant en ramassant les détritus des autres planètes, versus, les thuvhesit, des êtres civilisés à la peau claire. Les premiers sont décrits tout le long du récit comme des êtres sauvages avec de nombreuses scènes dans le livre où ils se délectent dans une arène de combat à mort. de l'autre, nous avons les thuvhesit, plus réfléchis, spécialisés dans les sciences mais sérieusement plus idiots puisque c'est eux qui ont dévoilé les destins, c'est eux qui ont donc lancé les hostilités.
Le final qui est juste un moyen affligeant pour retenir le lecteur : Ah oui… le livre se termine – enfin façon de parler – sur des révélations laissant entendre une suite… le lecteur qui a tenu pendant près de 500 pages se retrouve comme un idiot sans réponse et on lui annonce qu'il est bon pour un second round.


Si vous avez du temps à perdre, si vous mourez d'envie de vous ennuyer, ce livre est fait pour cela.
Une suite semble prévue étant donné la manière dont s'achève ce livre. 😵 Je me suis fait avoir une fois mais je ne compte pas réitérer cette erreur. Avoir lu ce livre m'a amplement suffi. J'adore sortir de mes univers littéraires préférés pour tenter de nouvelle chose, mais là cela a été pour moi un voyage sans retour.
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J'étais très impatiente de découvrir « Marquer les ombres ». Je n'ai pas lu la saga « Divergente » mais j'ai vu les films. Beaucoup de gens autour de moi ont lu et apprécié cette série mais beaucoup d'autres ont aussi abandonné au tome 2. J'étais très intriguée de la sortie du nouveau Veronica Roth ! Gros plan marketing (sortie mondiale), très belle couverture, mais aussi avis très mitigés sur les réseaux sociaux… j'avais hâte de me faire mon propre avis… et, personnellement, j'ai été conquise !

J'ai beaucoup aimé l'univers riche et novateur. Avec ce système solaire de neuf planètes reliées par le ruban-flux on est vraiment dans de la science-fiction (ce qui est plutôt rare en ado/young adult). J'ai vraiment apprécié m'évader dans de la SF car cela fait un petit moment que je n'en avais pas lu, et j'affectionne pourtant beaucoup ce genre. Veronica Roth a créé un univers complexe qui se démarque, que ce soit au niveau de la société, des particularités de chaque monde, des pouvoirs, du vocabulaire ou encore des personnages.
Dans son histoire, le flux est une caractéristique omniprésente. C'est une sorte d'énergie qui plane dans tout le cosmos et qui est présente en chacun et chaque chose. J'ai trouvé que c'était une création très originale. Chez les humains, ce flux provoque des dons/pouvoirs, et là aussi j'ai retrouvé une vraie originalité car l'auteure ne s'est pas contenté des pouvoirs basiques que l'on connaît tous (ex : télékinésie, lévitation, télépathie). Il y a des gens qui peuvent échanger leurs souvenirs contre les vôtres, d'autres qui ne ressentent aucune douleur, certains peuvent vous apaiser, d'autres annuler la manifestation de votre don ou encore vous faire souffrir ou vous tuer d'un seul contact. Sur ce dernier pouvoir évoqué, on peut faire sans aucun souci un lien de ressemblance avec la sérié « Insaisissable » de Tahereh Mafi ou bien avec « L'héritière » de Melinda Salisbury. Bien sûr, les pouvoirs des protagonistes de ce livre ne sont pas tous méconnus. Certains personnages contrôlent l'électricité et d'autres voient l'avenir. Mais je trouve tout de même que l'autre n'est pas tombé dans la facilité. Avec les oracles par exemple, leurs visions ne sont pas simples à décrypter. Ils voient plusieurs futurs et ne savent pas lequel va se réaliser, cela dépend de plein de paramètres différents.

Au niveau des personnages, même si la romance est un peu cliché et qu'elle est évidente comme une météorite de 3km, elle m'a plu. L'histoire de Cyra et Akos m'a fait songé à Kestrel et Arin dans « The curse » de Marie Rutkoski (ce qui n'est pas pour me déplaire).
Ils m'ont beaucoup touché tous les deux et j'ai apprécié ne pas avoir de triangle amoureux.
J'ai aimé leurs failles et leurs interrogations respectives. Cyra souffre en permanence, son don est en réalité une malédiction. C'est un point que j'ai également apprécié dans « Marquer les ombres », même si tous les personnages ont des pouvoirs, on n'a pas affaire à une bande de super-héros ultra balèzes. Leurs pouvoirs sont loin d'être tous une bénédiction, ils sont parfois/souvent un fléau. Akos, quant à lui, m'a ému également. J'ai beaucoup apprécié sa sensibilité, il est rare de voir intervenir un protagoniste masculin qui n'est pas bourré de testostérone mais d'émotions.
Là encore, malgré la romance sans surprise, j'ai trouvé que Veronica Roth ne tombait pas dans la facilité au niveau des personnalités de ses personnages. Pas manichéens, ils ont tous leurs faiblesses et il n'est pas aisé de cerner la psychologie de chacun, surtout celle de Ryzek… ! Barge sadique ? Émotif en grande souffrance ? Schizophrène ? Sûrement un peu tout à la fois…

Même si je ressors conquise de ma lecture, « Marquer les ombres » n'est malheureusement pas sans défaut. J'ai rencontré quelques coquilles, problèmes de nom et problèmes de temps.
Certaines descriptions de l'auteure sont précises alors que pour d'autres j'ai eu l'impression qu'elle utilisait un raccourci comme si elle-même n'avait pas les réponses. Notamment dans la description du ruban-flux, par moment cela reste un peu flou je trouve… j'aurai aimé que ce soit davantage développé. Ou encore pour l'évasion de je-ne-dirai-pas-qui, cela reste un peu brouillon et énigmatique. Ou pour l'écorchage de je-ne-dirai-pas-qui-non-plus, ce n'était pas totalement explicite dans un premier temps. Tout ces points ne sont pas très clairs, et c'est dommage. C'est ce qui m'a fait enlever une étoile.

Même si je relève quelques défauts, j'ai tout de même passé un très bon moment en compagnie de « Marquer les ombres ». Je salue grandement l'imagination de l'univers et sa complexité. J'espère une suite prometteuse et haletante et tout aussi captivante. En ce qui me concerne, je serai au rendez-vous pour le tome 2.
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D'habitude, les histoires sont racontées du points de vu des gentils. Cette histoire là est racontée du point de vu d'une mechante. Cyra.

Une chose qui m'a fait arrêté cette lecture est principalement, le changement de narrateur. Au début, on est du point de vu de Akos, le gentil, avec un narrateur externe. Puis on change tout d'un coup de narrateur avec Cyra, la méchante, du même âge que Akos qui est dans l'adolescence, avec un narrateur interne ce qui m'a vraiment troublé...

Cette histoire raconte les péripéties de Akos et de son frère, capturés par le roi ennemi de leur peuple. Ce roi a une soeur, Cyra. Cyra et Akos vont se lier d'amitié.

Dans cette contrée de l'espace, les habitant sont dirigés par le flux. Il donne un don particulier et différent à chacun d'eux dès leur naissance. Ce don est révélé vers 14 ans.

Le don-flux de Cyra est la souffrance. Elle a besoin de Akos pour soulager son don. Ensemble, ils dépendent l'un de l'autre. Ils doivent s'allier ou se détruire.

J'ai du coup arrêté cette lecture faute d'une histoire trop complète où des le début, on est "jeté" dans l'histoire sans présenter les personnages. L'action arrive directement, dès la première page. J'étais alors à la ramasse pendant toute l'histoire alors j'ai abandonné pour commencer un autre livre.

Toutefois, j'aimerais dire que Veronica Roth m'a déçu. Je m'attendais à une histoire aussi bien que Divergente que j'ai adoré. Forcément, j'ai du être moins indulgent qu'avec mes autres livres car le niveau était plus haut a battre.

Bref, ce livre m'a déçu, car je m'attendais à beaucoup mieux. le choix de l'histoire est bien trouvé mais "mal orienté".
Il mérite bien 3 étoiles !

Bonne lecture et 109 critiques !
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Comme beaucoup j'ai été séduite par la saga Divergente, ainsi que par l'adaptation télé, il était donc évident pour moi de découvrir cette nouvelle série.

De prime abord, cette superbe couverture vous tape dans l'oeil, je le sais, je vous vois derrière votre écran;-).

Il faut donc que je commence par vous dire que de mon point de vue, ce premier roman n'a rien à voir avec DIVERGENTE, il est davantage dans le registre science-fiction traditionnelle que dans la dystopie ( tout cela adapté un public jeune, car la science-fiction pure peut se révéler assez ardue au niveau de la compréhension, pour moi en tout cas). L'écriture est plus mature, plus travaillée et l'univers, même si on retrouve la patte de l'auteure, est plus complexe. Alors certes, l'attirance entre ELLE et LUI est présente, mais elle n'est pas le centre de l'histoire.

Lien : https://livresque78.wordpres..
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S'il y a des ombres et de la douleur qui coule dans les veines de Cyra, alors, dans les miennes, il y a de la déception ! Cet ouvrage m'avait fait de l'oeil à sa sortie, mais les avis partagés comme celui de L_Bookine m'avaient totalement refroidie. Cela dit, je suis quelqu'un qui aime se faire son propre opinion, quitte à le regretter. J'ai donc attendu que l'ouvrage fasse partie de mon réseau de bibliothèques pour me le procurer… Je dois avouer que je ne regrette pas d'avoir agi ainsi, car je n'ai pas adhéré à cette lecture. C'est vraiment dommage, car l'univers est aussi riche qu'intéressant. Même si on n'a pas encore tout découvert, j'ai apprécié ce monde où subsistent neuf planètes, toutes reliées par un ruban-flux. Sur chaque planète, on distingue plusieurs peuples qui se démarquent par leur propre culture ou langage. En plus de ce côté SF, on distingue de la magie : certaines personnes ont des dons qui se développent dès le plus jeune âge. Cette idée de talents magiques et les enjeux de pouvoir que l'on va voir fleurir tout au long de l'intrigue m'ont fortement rappelé la saga « Red Queen ». Par ailleurs, j'ai trouvé que Cyra avait un pouvoir magique intéressant : elle est capable de faire souffrir autrui grâce à un contact physique. Son frère Ryzek, véritable tyran, l'oblige à torturer autrui grâce au chantage. Malgré elle, la pauvre Cyra est donc une sorte d'arme, un instrument de torture obéissant, une marionnette entre les mains d'un monstre… Enfin, en apparence ! En effet, progressivement, la jeune femme va ouvrir les yeux et va décider de s'opposer à son frère, quitte à rejoindre les renégats qui complotent dans l'ombre… Sur le fond, la trame principale est assez classique et prévisible cependant, ce n'est pas cela qui m'a le plus dérangé…

Ce qui m'a surtout déplu, ce sont les nombreuses longueurs qui ont rendu ma lecture fastidieuse… Voire pénible au point que j'ai dû lire quelques pages en diagonale afin d'éviter d'abandonner ou mettre en pause ce roman ! La mise en place de l'intrigue est terriblement lente ! Il y a tellement d'informations à assimiler… de plus, j'ai trouvé qu'il y avait beaucoup de personnages secondaires (qui auront, hélas, tous leur rôle à jouer ! Il est donc primordial de retenir chaque nom…), si bien que j'ai parfois été bloquée. « C'est qui encore, celui-là ? » me suis-je parfois demandée. le pire, c'est qu'une fois la première moitié lue, on commence à cerner tout le monde… Mais l'auteure a décidé de rajouter une dizaine de personnages supplémentaires avec l'arrivée des rebelles auxquels va s'allier Cyra. Honnêtement, j'ai été complètement perdue ! La narration m'a également parfois chiffonnée. Je rejoins L_Bookine qui avait soulevé le fait qu'elle ne comprenait pas pourquoi on passait d'une narration à la troisième personne avec Akos, puis à la première personne avec Cyra. Bien que l'on finisse par s'y faire, c'est assez troublant pendant un certain temps… Les descriptions sont également bancales : autant certaines choses vont être hyper développées, autant d'autres vont être vite expédiées… Par exemple, même après avoir lu ce roman de 470 pages, j'ai du mal à me représenter les deux protagonistes !

Une fois la moitié de l'ouvrage passée, l'action commence à devenir intéressante. C'est à partir de là que les manigances, les mensonges, les non-dits et les manipulations commencent réellement. Mon intérêt s'est donc vu accru. Il en va de même avec la romance qui, bien qu'elle soit facile, m'a plu. Elle met un certain temps avant d'arriver (250 pages) et va se tisser progressivement. Ainsi, à mes yeux, elle est légitime : ce sont le malheur, la mort et la douleur qui ont rapproché Cyra et Akos. Ce dernier est le seul à pouvoir la comprendre et à ne pas souffrir à cause de son don, car il annihile sa magie. Quant à elle, elle sera son seul appui dans ce nouveau monde brutal et sanguinaire. Ce n'est qu'après plusieurs épreuves douloureuses qu'ils vont réaliser leurs sentiments. Sans oublier que ces deux héros vont toujours être ensemble (une directive de Ryzek). C'est donc logique que le binôme se rapproche petit à petit… Leur relation m'a d'ailleurs fait songer à celle d'Arin et Kestrel dans « The curse », un tandem que j'apprécie énormément. D'ailleurs, j'ai eu du mal néanmoins, j'ai fini par m'attacher à l'évolution de ce duo et à comprendre leurs peines. Hélas, les longueurs et le sentiment d'être perdue à cause des nombreux personnages avaient eu raison de moi bien avant cela.

Sur le fond « Marquer les ombres » n'est pas un mauvais livre : il y a matière à creuser, l'univers est intéressant, les personnages finissent par être attachants, l'antagoniste principal sait taper là où ça fait mal et les rebondissements sont présents une fois que la rébellion a pris place. Hélas, certains éléments ont vraiment noirci le tableau, si bien que je suis ressortie très déçue par cette lecture. À mon sens, il s'agit d'une saga avec laquelle soit ça passe, soit ça casse ! En ce qui me concerne, je ne pense pas que je laisserai sa chance au second tome… Par contre, si le roman fait un jour le fruit d'une adaptation cinématographique, j'assouvirai ma curiosité en me rendant en salle !
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Ayant eu un coup de coeur pour Divergente, la première saga de Veronica Roth, je me suis plongée avec curiosité dans ce premier tome de Marquer les ombres.
Dans une galaxie dominée par une fédération de neuf planètes, les intrigues et complots sont monnaies courantes. Deux personnages se démarquent, ceux que nous allons suivre ici : Akos, qui vient de Thuvhé, et Cyra, des Shotet. Ils ne pourraient pas être plus différents... Cyra est la soeur de Rizek, un despote et tyran tout-puissant, qui utilise le don de Cyra pour terroriser ceux qui s'opposent à lui. En effet, un bon nombre de personnes sont dotées de dons extraordinaire : pour Cyra, c'est de ressentir une douleur perpétuelle, qui s'atténue lorsque sa peau entre en contact avec quelqu'un d'autre. A défaut d'un don, c'est plutôt une malédiction... Non seulement elle ne peut se rapprocher de personne sans risquer de faire souffrir, mais en plus son frère l'utilise comme bourreau. Lorsque la planète d'Akos est abordé par Rizek et ses hommes, c'est pour s'emparer de lui et de son frère Eijeh. Eijeh va non seulement être utilisé pour son don mais aussi pour faire pression sur Akos, qui lui devra suivre Cyra n'importe où. En effet, le don du jeune homme lui offre la possibilité d'annihiler la douleur de la jeune femme...
Marquer les ombres commence ainsi, et ce n'est que le début : Veronica Roth nous plonge dans un univers de SF complexe, dense et vraiment extrêmement bien détaillé. Beaucoup plus dense – à mon sens – que l'univers de Divergente, je pense qu'il faut un temps d'adaptation le temps d'être à l'aise dans cet univers, de raccrocher tout les wagons et se souvenir de tout le monde. Peut-être surtout pour les personnes qui n'ont pas l'habitude de la Science-Fiction. Mais une fois qu'on a pénétré dans l'univers, qu'on s'est attaché aux personnages, c'est tout bon !

(Voir mon avis complet sur mon blog.)
Lien : http://chezlechatducheshire...
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Ah Veronica ROTH ! A jamais dans mon coeur avec sa série Divergent et sa fin. Aussi, il était normal que je me précipite sur son nouveau petit bébé qui est tout aussi génial que Divergent mais dans un registre assez différent. Ne me demandez pas quelle série j'ai préféré, je ne saurai pas le dire. Nous sommes toujours dans un futur dystopique où le continent est divisé en 4 peuples dont 2 sont des antithèses : les Shotet et les Thuvhé.
Cyra est la princesse du royaume de Shotet et représente bien ce peuple guerrier qui écrase les 3 autres autres nations du continent mais tous deux sont dominés par Ryzeck. Sous ses ordres, Cyra est une arme redoutable grâce à son don qui lui permet de faire souffrir la personne qu'elle touche. Pourtant malgré sa toute puissance, Ryzeck craint lui aussi quelque chose : une prophétie selon laquelle un fils Kereseth le tuerait. Aussi, il a décidé de contrer le destin et de kidnapper les enfants de cette famille.
Selon les oracles, le destin d'Akos Kereseth est de mourir en servant son ennemi. Kidnappé par Ryzeck et résigné à son sort, il est entrainé à devenir un soldat shotet mais la manifestation de son sort le fait entrer au service de Cyra. En neutralisant les dons, il la soulage des douleurs dont elle est constamment victime. Mais Akos n'a jamais oublié son pays, sa famille laissée à Thuvhé et le danger que court son frère en restant si près de Ryzeck, gagnés par la folie. Il est l'heure d'agir pour Akos, peu importe ses sentiments ou son destin.
Avec ce long résumé, ceux qui ont lu Divergent reconnaitront des éléments phare : la notion de destinée, les peuples divisés en grandes catégories, une héroïne guerrière, des relations frères/soeurs difficiles… Il y en a également d'autres que l'on redécouvre avec plaisir au fil de la lecture et qui sont plus subtils : la volonté de marquer sa peau, les relations houleuses ou fusionnelles entre une mère et son enfant, une révolte menée contre un système… ROTH maîtrise tous ces thèmes et a bien raison de les exploiter au maximum. Se rajoute quand même des petits éléments très spécifiques à Marquer les Ombres. Tout d'abord, l'ambiance du roman est issue de la science-fiction mais elle ressemble à s'y méprendre à celle d'un roman historique avec les clans qui tournent autour de Ryzeck pour le séduire, les manigances, les trahisons et les intimidations incessantes. Il incarne le mauvais roi terrifié par la mort et qui ne sait que prendre des décisions cruelles et injustes créant ainsi une tension et une révolte qui doit se cacher. Cyra doit évoluer dans cet environnement et a dû apprendre à se montrer aussi implacable qu'un glaçon pour se faire respecter au milieu de ces serpents. Autre atout vis-à-vis de Divergent, c'est l'inversion des rôles : Akos est assez inoffensif et plein d'illusions en arrivant au service de Cyra mais avec son aide, il arrive à se rendre aussi combatif que la princesse qu'il doit aider. On a donc un certain héritage du roman de chevalerie mais il est détourné : Cyra n'est pas la princesse sans défense et c'est elle qui est une aide indispensable à la quête d'Akos. Et au moins, elle est bien moins énervante que Tris : elle sait ce qu'elle veut, accepte son destin et fait preuve d'abnégation pour s'imposer. On sent que l'auteure a mûri et cela se ressent dans son écriture, les thèmes qu'elle aborde et l'évolution de son héroïne. Alors oui, l'ambiance est réussie, l'histoire d'amour touchante, les héros admirables mais là où le roman acquiert sa profondeur c'est en posant continuellement la question de la destinée. Y-a-t-il vraiment un destin qui orchestre la vie de nos protagonistes ? J'espère que le T2 sera là pour y répondre ;)

EXTRAIT : http://lecturesdunenuit.blogspot.fr/2017/02/marquer-les-ombres-t1.html
Lien : http://lecturesdunenuit.blog..
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Résumé : Deux peuples, les Thuvhé et les Shotet, se partagent la même planète. Les Shotet souhaitent reprendre le pouvoir sur les Thuvhé, et semblent être prêts à tout pour réussir. C'est dans ce contexte qu'Akos, de la nation Thuvhé, se retrouve enlevé avec son frère pour être au service des Shotet, et plus particulièrement de Cyra, la soeur du tyran Shotet.

Mon avis : Ce premier tome a été écrit par Veronica Roth, l'auteur de la série à succès « Divergente ».

On se retrouve ici dans une galaxie où se trouvent 9 planètes, gérées par une Assemblée. Une planète est coupée en deux, partagée entre deux peuples, les Thuvhé et les Shotet. Ces derniers souhaitent diriger toute la planète, même si le destin de Ryzek, tyran Shotet serait de mourir sans réussir. Mais ce dernier veut faire mentir les oracles, quel qu'en soit le prix. Il n'hésite pas à faire enlever deux frères, Eijeh, futur oracle, et Akos, destiné à mourir au service de la famille du tyran Shotet.

Dans un monde dominé par un flux d'énergie, chacun découvre un don au moment de l'adolescence, en lien avec le flux. Pour Cyra, soeur de Ryzek, son don est en fait une malédiction car des taches noires apparaissent sur son corps, et la font horriblement souffrir. Akos, lui, a le don de pouvoir neutraliser le flux, et va donc servir Cyra, car son contact peut empêcher Cyra de trop souffrir.

Cyra et Akos, l'une Shotet, l'autre Thuvhé, vont donc se rencontrer et apprendre à se connaître, s'apprécier, même s'ils devraient se détester. Car dans un monde où il semblerait facile de savoir qui haïr, les frontières ne sont jamais aussi simples.

Cyra, qu'on pourrait facilement détester, est aussi une victime, même et surtout si elle prend la responsabilité de ses actes.

Ce roman foisonnant nous emmène dans un monde ravagé par la haine, où les destins annoncés par les oracles semblent plus forts que tout, et où amour, amitié et haine vont se retrouver étroitement mêlés, et où Cyra et Akos devront faire des choix douloureux.

J'espère pouvoir trouver le tome 2 pour connaître la suite !
Lien : http://docbird.over-blog.com..
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Le jour où Akos est enlevé est aussi celui où son père est assassiné sous ses yeux. Pas le temps de se recueillir : ses ravisseurs l'entrainent, lui et son frère, au coeur de la nation Shotet, les ennemis de son peuple.
Mais pourquoi eux ?
Parce que dans cet univers futuriste, chaque être humain nait avec un don qui se manifeste à l'adolescence, et certaines personnes peuvent même avoir un destin : que quel que soit les possibilités entrevues par les oracles, un élément de leur avenir est immuable. Et les dons et destins des deux garçons intéressent de très très près les Shotet…
C'est dans ces conditions troubles qu'Akos fait la connaissance de Cyra, la soeur du roi.

J'étais intéressée par ce livre pour deux raisons : d'une part la construction de l'univers était suffisamment surprenante pour aiguiser mon appétit, et d'autre part les personnages m'intriguaient : le petit extrait gratuit du chapitre 7 est arrivé entre mes mains, et la relation entre Cyra et son frère, Ryzek, me paraissait complexe et intéressante.

Le premier point ne m'a pas déçue. C'est un monde à mi-chemin entre la science-fiction et la fantasy – et les croisements de genre sont bienvenus dans ma bibliothèque. L'histoire a beau prendre place dans une période futuriste, les humains ont des pouvoirs étranges dont l'origine n'est expliquée que par la présence du ruban-flux – mais qu'est-ce que c'est ?
C'est une sorte d'énergie qui traverse la galaxie et qui se rapprocherait visuellement de la Voie Lactée (avec plus de couleurs). Cette énergie serait à l'origine du vivant, ou peut s'en faut : elle traverse les êtres, apprécie tout particulièrement le réceptacle que sont les humains, et certaines manifestations naturelles sont dues à son intervention (comme la floraison des fleurs-de-silence). le ruban-flux est tout. Il est changeant, comme la vie, il est puissant, influent, immense et est l'objet d'une religion pour certains peuples.
Dans cette galaxie un peu particulière, neuf planètes habitées tournent autour d'un soleil. Y sont implantées diverses sociétés humaines, avec des caractéristiques qui leur sont propres. Les Thuvesit (la nation d'Akos) sont pacifiques et partagent leurs terres avec les Shotet, un peuple belliqueux, Ogra est une planète qui cultive leur secret comme d'autres les tulipes, Othyr est la nation marchande par excellence (et c'est elle qui domine les autres du fait de sa puissance économique)...
Bref, un bon point pour le monde.

Mais je n'ai pas du tout apprécié les personnages. Ils m'ont paru fades, stéréotypés. Les premiers chapitres étaient intéressants parce qu'on découvre l'univers et qu'on ne sait pas encore exactement en quoi consistent les dons-flux d'Akos et Cyra, ni les coutumes et usages de leurs peuples. On marche sur un chemin un peu nouveau et c'est rafraichissant.
Ce qui m'a le plus déçu, c'est la relation de Cyra et Ryzek. Au début de l'histoire, alors qu'ils sont petits, ils s'entendent plutôt bien – même si le grand frère vit très mal sa relation avec son père. Et puis d'un coup d'un seul il est devenu lui-même ce qu'il craignait tant : un tyran. Il utilise sa petite soeur comme un pantin et la traite comme un outil de torture – son surnom est particulièrement parlant : le Fléau de Ryzek – simplement pour maintenir le peuple dans la crainte. Comment a-t-il pu oublier si vite l'humanité de sa cadette ? Pour moi, Ryzek correspond au cliché du méchant sans aucune nuance de bonté. Il est là pour être haï et méprisé – parce qu'en plus d'être mauvais, c'est une lavette, un lâche qui se cache derrière son titre et sa cruauté pour éviter d'être blessé.
Cyra aussi m'a déçue parce qu'elle correspond très exactement au standard du personnage-victime. Son don-flux est une plaie, sa réputation est abominable, son frère la traite comme une moins-que-rien… Comment fait-elle pour si bien se battre alors qu'elle meurt de douleur presque tout le temps ? Évidemment, c'est une personne qui ne montre jamais sa souffrance, qui porte toujours un masque, mais qui au fond d'elle a envie d'aimer et d'être aimée.
Merci, mais des protagonistes comme ça, il y en a à la pelle. Suivant !
Akos est fade. Évidemment, il a le don idéal pour contrer celui de sa geôlière, et bientôt elle ne peut plus se passer de sa présence… Commence alors entre eux une relation de dépendance mutuelle un peu étrange. Bien entendu, l'amoûûr s'en mêle ! Je m'y attendais si peu…
Tout comme Cyra, Akos m'a agacée. Ses réactions sont prévisibles et il ne dégage absolument aucun charisme. Lors de ma lecture, j'ai songé assez ironiquement que les figurants sont plus profonds que les personnages principaux. Par exemple Cisi, la soeur d'Akos, a beaucoup de potentiel mais n'apparaît pas beaucoup, et leur mère est fascinante et mystérieuse. Pourquoi disparaît-elle ? A-t-elle oublié ses enfants ? Avait-elle prédit la destruction de la famille ? Pourquoi n'est-elle pas intervenue ? Quels sont ses objectifs ?
Voilà un personnage bien plus captivant que deux tourtereaux qui découvrent l'amour dans une société remplie de violence…

Non seulement les personnages étaient un mauvais point, mais en plus j'ai trouvé le style particulièrement plat, voire même indigeste. Ça ne peut pas pardonner. On nous répète les informations deux ou trois fois pour être sûr qu'on ne les oublie pas – des piqûres de rappel dont je me serais bien passée. C'était tellement redondant que j'ai dû me faire violence pour arriver jusqu'au bout de ma lecture – mais combien de fois j'ai failli laisser tomber ?

En résumé, le seul point positif est l'univers.
Ainsi que les dons-flux, qui sont toujours à double tranchant. L'un des personnages est incapable de ressentir la douleur. Outre le fait que ce soit très avantageux lors d'un combat, il est obligé de se mettre des alarmes quotidiennes pour manger et boire. Une autre a le don d'apaiser les autres par le simple son de sa voix. Mais ce pouvoir est tellement puissant qu'il la muselle : impossible de dire quoique ce soit qui puisse troubler ou mettre mal à l'aise. En réalité, Akos est bien souvent un soulagement pour les personnes qui l'entourent. J'ai apprécié la complexité de ces pouvoirs. Ils sont parfois des bénédictions, parfois des fardeaux. Voire les deux.

Mais ce n'est pas suffisant pour rattraper mon intérêt fuyant. Je sais d'ores et déjà que je ne lirai pas la suite.
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J'ai rapidement était prise dans l'histoire de Akos et Cyra.
Une histoire de pouvoir, d'amour, d'emprisonnement, de guerre…
Chacun d'entre eux, on un destin prédéfini et un don…
J'ai aimé ce récit qui vous emmène dans un monde féerique entre méchant et gentil, entre le bien et mal…

Et en ayant finis le premier tome, je n'ai qu'une seule envie lire le deuxième.

Un agréable moment de lecture…
Lien : https://angelscath.blogspot...
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