Marquer les ombres

Voilà le livre le plus attendu en ce début d'année pour les inconditionnelles de Divergente avec la publication du nouveau roman de Veronica Roth : Marquer les ombres.

Des critiques qui sont d'une certaine manière assez élogieuses même si beaucoup d'entre vous s'accordent sur le fait que ce livre diffère complétement du monde inventé dans Divergente, on entre dans la pure science-fiction, avec des planètes aux noms tarabiscotés et aux personnages aux noms encore plus difficiles à prononcer, à retenir et à repérer. le début est donc difficile pour beaucoup d'entre vous qui s'accordent ensuite sur une deuxième partie accrocheuse.

Veronica Roth a voulu faire fort, elle a réussi son pari je pense, mais je n'ai malheureusement pas du tout apprécié son nouveau roman. Dès le début j'ai eu beaucoup de difficulté à rentrer dans l'histoire qui est complexe, le rythme relativement lent, le centrage de chaque chapitre sur un des deux personnages principaux ne m'a pas du tout convaincue, j'ai lutté pour arriver péniblement à la 164ième page où j'ai décidé d'arrêter ma lecture en plein milieu d'un chapitre, même pas le courage de le terminer.

Même si j'avais un penchant dès le début pour Akos, j'ai vite déchanté lorsqu'il est en position d'esclave et que ces tentatives d'évasion sont vouées à l'échec. le séduisant, le fort, le sculpturé Akos laisse place à un personnage quasiment insipide. Quel dommage, je trouvais qu'il avait un tel potentiel, mais son caractère était loin de celui dont j'aurai aimé qu'il soit affublé.

Quand à Cyra, même si Veronica Roth nous nous fait vite comprendre comme la pauvre petite souffre le martyr et est esclave elle aussi d'une certaine manière de son frère tyran, je n'ai pas aimé ce personnage froid, égoïste, sans volonté de perspective.

Quand à la relation entre ces deux personnages, car avouons-le c'est la seule chose que l'on attend d'un auteur comme Veronica Roth, rien, aucun tressaillement, aucun frôlement, nous sommes vraiment dans l'immensité intersidéral ...

J'avoue que je n'ai pas vraiment compris ou voulais nous emmener Veronica Roth dans cette histoire, qui entre nous m'a fait pensé en certains points aux fiancés de l'hier que je n'avais pas non plus apprécié mais que j'avais réussi à terminer.

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L'auteur de Divergente qui publie un nouveau livre, forcément, on ne peut pas rater l'événement. J'avais été séduite par l'écriture bien entrainante de Divergente et, même si je trouvais qu'il y avait beaucoup de clichés dystopiques dans sa série, j'avais été séduite par l'ensemble. C'est donc avec une grande joie que je me suis plongée dans Marquer les ombres.
Venons-en à l'histoire : ici, nous ne sommes pas dans un univers d'anticipation mais dans une création SF. On a un nouveau système solaire et des êtres qui possèdent des dons magiques. Là, on découvre Akos, puis Cyra, qui ne sont pas des mêmes planètes. Ils ont des dons, évidemment, et, re-évidemment, ils vont devoir affronter un destin particulier et déterminant.
Bon. Déjà, on est loin de l'écriture très entrainante citée auparavant. le style est ici bien différent. On voit que l'auteur a créé un vaste univers bien complexe, avec tout plein de règles, etc. Mais, du coup, pour le lecteur, il faut s'accrocher. Car l'auteur lui en met plein la tête dans de très longues premières pages et l'on peine à voir quand l'histoire va se lancer… et se simplifier. Pourtant, dans les grandes lignes, l'enjeu reste simple. Mais le trop plein de détails a, pour ma part, gâché le plaisir de lecture. Et l'ennui a pris, très vite, le dessus. du coup, je ne suis pas du tout entrée dans l'histoire. La construction du récit est certes beaucoup plus travaillée que dans Divergente mais l'empreinte trop SF m'a enlevé tout plaisir, la structure trop prétentieuse m'a perdue, et le livre m'est tombé des mains régulièrement. Finalement, j'ai décidé de le fermer. Amateurs de l'auteur, lisez un extrait avant de dépenser 18 euros inutilement.
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