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sur 500 notes

Critiques filtrées sur 2 étoiles  
Dans un univers lointain, une fédération de neuf planètes nommée Assemblée vit en osmose et paix les unes avec les autres. Enfin, non pas tout à fait… Sur l'une d'elles, deux peuples ne cessent de tenter de prendre le pouvoir. D'un côté, les Shotets, un peuple d'ancien pirate de l'espace arrivé sur cette planète en suivant le flux aux manières assez barbares ; de l'autre, le thuvhésit, un peu plus civilisé, plus cérébral. Certains habitants de cette fédération sont spéciaux puisqu'ils possèdent un « destin ». Seuls les oracles connaissent ce destin normalement ; seulement, l'Assemblée décide à titre de transparence de faire part dans un communiqué audiovisuel des destins et des identités de ces personnes… Les shotets en découvrant certains des destins énoncés décident d'agirent sans attendre. Des guerriers sont envoyés dans la maison de l'oracle de Thuvhésit afin d'enlever deux enfants : Akos dont le destin serait de mourir pour eux et Eijeh, désigné comme futur oracle. le père des enfants est tué.
Akos et Eijeh sont conduits sur Shotet où ils y sont torturés par Rydek, héritier du trône. Bien décidé à empêcher SON destin de survenir : la fin de son règne. Pour cela, il mise tout sur Eijeh : avoir enlevé un oracle pourrait lui permettre d'anticiper les choses en les voyants venir…
Après quelques années, les deux enfants ont bien grandit et sont devenu adulte : Eijeh est devenu une machine contrôlée par Rydek et Akos, envoyé dans un camp militaire se voit attribuer la mission de servir la soeur de Rydek : Cyra dont le don, une capacité à faire souffrir les gens via des ombres qui se promène sur son corps la rend malade. le don d'Akos lui permet d'atténuer ses souffrances.
Petit à petit, Cyra et Rydek à force de se côtoyer se rendent compte qu'ils ne sont pas si différents.


Un livre d'un ennui MORTEL sous la forme d'un récit relaté à deux voix. C'est simple, j'aurai apprécié que les deux civilisations s'entre-tuent pour rendre la lecture plus supportable et plus courte ! 👿 La couverture est superbe et je comprends maintenant pourquoi : c'est bien le MINIMUM pour cacher le niveau affligeant de ce livre.


L'intrigue est soporifique, insignifiante et sans intérêt. Deux peuples, une haine entre les deux, des destins programmés : c'est bon, circulez y'a plus rien à voir. le récit est d'une lourdeur telle que le lecteur semble ramer pour entre dans l'histoire voire pour s'y maintenir. Les faits relatés sont pour beaucoup attendus car déjà lus dans plusieurs autres sagas :on se demande quelle est la nouveauté ? C'est simple, le récit met tellement de temps à se mettre en place que le lecteur est capable d'anticiper les faits.
Un livre mal écrit, dans un style lourd et sans attrait. le récit à double voix qui permet d'avoir le point de vue de chacun des deux héros joue justement là-dessus. Énormément de répétition, énormément d'interrogation psychologique du style : « et si…». Cela crée un récit compact où le sentiment dominant est le pessimisme, le négativisme vu que les deux personnages sont des êtres blessés psychologiquement.
Et pour ne pas arranger les choses, le lecteur se voit plonger dans un univers différent avec un minimum d'information. le flux dont il est question vient d'où ? Comment les destins sont choisis ? Pourquoi certains et pas d'autres ? (surtout que le terme « destin » se mélange parfois avec « don »).
Soyons candide… peut-être que cette lourdeur vient du fait que l'auteur ayant prévu une sorte de saga en plusieurs livres est sciemment voulu donner un maximum d'informations dès le premier livre afin de poser le contexte historique, géographique, galactique et pouvoir se centrer réellement sur l'action par la suite. Si c'est le cas, mauvaise idée…


Côté personnages… une horreur !! Comment le lecteur peut-il s'attacher à de tels personnages. Entre Akos, le guerrier enlevé qui passe son temps à rougir et à tenter de sauver son frère de manière idiote et ; Cyra, la méchante qui d'un coup change de camp… Je ne parle pas des autres personnages que cela soit Rydek, le méchant se droguant pour tuer, Vas l'homme qui ne ressent rien, Sifa la mère d'Akos qui possède une drôle définition du mot mère. Bref, on n'en aime aucun, on en déteste aucun parce qu'ils sont sans saveur ! Ils sont à la limite interchangeable voire des guignols.
Après lecture, je pense que tous les personnages auraient besoin d'une bonne psychothérapie.


Enfin, que de clichés dans ce livre et de stéréotypes dignes d'une cour d'école.
Que cela soit la description que fait l'auteur des deux peuples : les shotets, des sortes de barbares à la peau sombre vivotant en ramassant les détritus des autres planètes, versus, les thuvhesit, des êtres civilisés à la peau claire. Les premiers sont décrits tout le long du récit comme des êtres sauvages avec de nombreuses scènes dans le livre où ils se délectent dans une arène de combat à mort. de l'autre, nous avons les thuvhesit, plus réfléchis, spécialisés dans les sciences mais sérieusement plus idiots puisque c'est eux qui ont dévoilé les destins, c'est eux qui ont donc lancé les hostilités.
Le final qui est juste un moyen affligeant pour retenir le lecteur : Ah oui… le livre se termine – enfin façon de parler – sur des révélations laissant entendre une suite… le lecteur qui a tenu pendant près de 500 pages se retrouve comme un idiot sans réponse et on lui annonce qu'il est bon pour un second round.


Si vous avez du temps à perdre, si vous mourez d'envie de vous ennuyer, ce livre est fait pour cela.
Une suite semble prévue étant donné la manière dont s'achève ce livre. 😵 Je me suis fait avoir une fois mais je ne compte pas réitérer cette erreur. Avoir lu ce livre m'a amplement suffi. J'adore sortir de mes univers littéraires préférés pour tenter de nouvelle chose, mais là cela a été pour moi un voyage sans retour.
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S'il y a des ombres et de la douleur qui coule dans les veines de Cyra, alors, dans les miennes, il y a de la déception ! Cet ouvrage m'avait fait de l'oeil à sa sortie, mais les avis partagés comme celui de L_Bookine m'avaient totalement refroidie. Cela dit, je suis quelqu'un qui aime se faire son propre opinion, quitte à le regretter. J'ai donc attendu que l'ouvrage fasse partie de mon réseau de bibliothèques pour me le procurer… Je dois avouer que je ne regrette pas d'avoir agi ainsi, car je n'ai pas adhéré à cette lecture. C'est vraiment dommage, car l'univers est aussi riche qu'intéressant. Même si on n'a pas encore tout découvert, j'ai apprécié ce monde où subsistent neuf planètes, toutes reliées par un ruban-flux. Sur chaque planète, on distingue plusieurs peuples qui se démarquent par leur propre culture ou langage. En plus de ce côté SF, on distingue de la magie : certaines personnes ont des dons qui se développent dès le plus jeune âge. Cette idée de talents magiques et les enjeux de pouvoir que l'on va voir fleurir tout au long de l'intrigue m'ont fortement rappelé la saga « Red Queen ». Par ailleurs, j'ai trouvé que Cyra avait un pouvoir magique intéressant : elle est capable de faire souffrir autrui grâce à un contact physique. Son frère Ryzek, véritable tyran, l'oblige à torturer autrui grâce au chantage. Malgré elle, la pauvre Cyra est donc une sorte d'arme, un instrument de torture obéissant, une marionnette entre les mains d'un monstre… Enfin, en apparence ! En effet, progressivement, la jeune femme va ouvrir les yeux et va décider de s'opposer à son frère, quitte à rejoindre les renégats qui complotent dans l'ombre… Sur le fond, la trame principale est assez classique et prévisible cependant, ce n'est pas cela qui m'a le plus dérangé…

Ce qui m'a surtout déplu, ce sont les nombreuses longueurs qui ont rendu ma lecture fastidieuse… Voire pénible au point que j'ai dû lire quelques pages en diagonale afin d'éviter d'abandonner ou mettre en pause ce roman ! La mise en place de l'intrigue est terriblement lente ! Il y a tellement d'informations à assimiler… de plus, j'ai trouvé qu'il y avait beaucoup de personnages secondaires (qui auront, hélas, tous leur rôle à jouer ! Il est donc primordial de retenir chaque nom…), si bien que j'ai parfois été bloquée. « C'est qui encore, celui-là ? » me suis-je parfois demandée. le pire, c'est qu'une fois la première moitié lue, on commence à cerner tout le monde… Mais l'auteure a décidé de rajouter une dizaine de personnages supplémentaires avec l'arrivée des rebelles auxquels va s'allier Cyra. Honnêtement, j'ai été complètement perdue ! La narration m'a également parfois chiffonnée. Je rejoins L_Bookine qui avait soulevé le fait qu'elle ne comprenait pas pourquoi on passait d'une narration à la troisième personne avec Akos, puis à la première personne avec Cyra. Bien que l'on finisse par s'y faire, c'est assez troublant pendant un certain temps… Les descriptions sont également bancales : autant certaines choses vont être hyper développées, autant d'autres vont être vite expédiées… Par exemple, même après avoir lu ce roman de 470 pages, j'ai du mal à me représenter les deux protagonistes !

Une fois la moitié de l'ouvrage passée, l'action commence à devenir intéressante. C'est à partir de là que les manigances, les mensonges, les non-dits et les manipulations commencent réellement. Mon intérêt s'est donc vu accru. Il en va de même avec la romance qui, bien qu'elle soit facile, m'a plu. Elle met un certain temps avant d'arriver (250 pages) et va se tisser progressivement. Ainsi, à mes yeux, elle est légitime : ce sont le malheur, la mort et la douleur qui ont rapproché Cyra et Akos. Ce dernier est le seul à pouvoir la comprendre et à ne pas souffrir à cause de son don, car il annihile sa magie. Quant à elle, elle sera son seul appui dans ce nouveau monde brutal et sanguinaire. Ce n'est qu'après plusieurs épreuves douloureuses qu'ils vont réaliser leurs sentiments. Sans oublier que ces deux héros vont toujours être ensemble (une directive de Ryzek). C'est donc logique que le binôme se rapproche petit à petit… Leur relation m'a d'ailleurs fait songer à celle d'Arin et Kestrel dans « The curse », un tandem que j'apprécie énormément. D'ailleurs, j'ai eu du mal néanmoins, j'ai fini par m'attacher à l'évolution de ce duo et à comprendre leurs peines. Hélas, les longueurs et le sentiment d'être perdue à cause des nombreux personnages avaient eu raison de moi bien avant cela.

Sur le fond « Marquer les ombres » n'est pas un mauvais livre : il y a matière à creuser, l'univers est intéressant, les personnages finissent par être attachants, l'antagoniste principal sait taper là où ça fait mal et les rebondissements sont présents une fois que la rébellion a pris place. Hélas, certains éléments ont vraiment noirci le tableau, si bien que je suis ressortie très déçue par cette lecture. À mon sens, il s'agit d'une saga avec laquelle soit ça passe, soit ça casse ! En ce qui me concerne, je ne pense pas que je laisserai sa chance au second tome… Par contre, si le roman fait un jour le fruit d'une adaptation cinématographique, j'assouvirai ma curiosité en me rendant en salle !
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Le jour où Akos est enlevé est aussi celui où son père est assassiné sous ses yeux. Pas le temps de se recueillir : ses ravisseurs l'entrainent, lui et son frère, au coeur de la nation Shotet, les ennemis de son peuple.
Mais pourquoi eux ?
Parce que dans cet univers futuriste, chaque être humain nait avec un don qui se manifeste à l'adolescence, et certaines personnes peuvent même avoir un destin : que quel que soit les possibilités entrevues par les oracles, un élément de leur avenir est immuable. Et les dons et destins des deux garçons intéressent de très très près les Shotet…
C'est dans ces conditions troubles qu'Akos fait la connaissance de Cyra, la soeur du roi.

J'étais intéressée par ce livre pour deux raisons : d'une part la construction de l'univers était suffisamment surprenante pour aiguiser mon appétit, et d'autre part les personnages m'intriguaient : le petit extrait gratuit du chapitre 7 est arrivé entre mes mains, et la relation entre Cyra et son frère, Ryzek, me paraissait complexe et intéressante.

Le premier point ne m'a pas déçue. C'est un monde à mi-chemin entre la science-fiction et la fantasy – et les croisements de genre sont bienvenus dans ma bibliothèque. L'histoire a beau prendre place dans une période futuriste, les humains ont des pouvoirs étranges dont l'origine n'est expliquée que par la présence du ruban-flux – mais qu'est-ce que c'est ?
C'est une sorte d'énergie qui traverse la galaxie et qui se rapprocherait visuellement de la Voie Lactée (avec plus de couleurs). Cette énergie serait à l'origine du vivant, ou peut s'en faut : elle traverse les êtres, apprécie tout particulièrement le réceptacle que sont les humains, et certaines manifestations naturelles sont dues à son intervention (comme la floraison des fleurs-de-silence). le ruban-flux est tout. Il est changeant, comme la vie, il est puissant, influent, immense et est l'objet d'une religion pour certains peuples.
Dans cette galaxie un peu particulière, neuf planètes habitées tournent autour d'un soleil. Y sont implantées diverses sociétés humaines, avec des caractéristiques qui leur sont propres. Les Thuvesit (la nation d'Akos) sont pacifiques et partagent leurs terres avec les Shotet, un peuple belliqueux, Ogra est une planète qui cultive leur secret comme d'autres les tulipes, Othyr est la nation marchande par excellence (et c'est elle qui domine les autres du fait de sa puissance économique)...
Bref, un bon point pour le monde.

Mais je n'ai pas du tout apprécié les personnages. Ils m'ont paru fades, stéréotypés. Les premiers chapitres étaient intéressants parce qu'on découvre l'univers et qu'on ne sait pas encore exactement en quoi consistent les dons-flux d'Akos et Cyra, ni les coutumes et usages de leurs peuples. On marche sur un chemin un peu nouveau et c'est rafraichissant.
Ce qui m'a le plus déçu, c'est la relation de Cyra et Ryzek. Au début de l'histoire, alors qu'ils sont petits, ils s'entendent plutôt bien – même si le grand frère vit très mal sa relation avec son père. Et puis d'un coup d'un seul il est devenu lui-même ce qu'il craignait tant : un tyran. Il utilise sa petite soeur comme un pantin et la traite comme un outil de torture – son surnom est particulièrement parlant : le Fléau de Ryzek – simplement pour maintenir le peuple dans la crainte. Comment a-t-il pu oublier si vite l'humanité de sa cadette ? Pour moi, Ryzek correspond au cliché du méchant sans aucune nuance de bonté. Il est là pour être haï et méprisé – parce qu'en plus d'être mauvais, c'est une lavette, un lâche qui se cache derrière son titre et sa cruauté pour éviter d'être blessé.
Cyra aussi m'a déçue parce qu'elle correspond très exactement au standard du personnage-victime. Son don-flux est une plaie, sa réputation est abominable, son frère la traite comme une moins-que-rien… Comment fait-elle pour si bien se battre alors qu'elle meurt de douleur presque tout le temps ? Évidemment, c'est une personne qui ne montre jamais sa souffrance, qui porte toujours un masque, mais qui au fond d'elle a envie d'aimer et d'être aimée.
Merci, mais des protagonistes comme ça, il y en a à la pelle. Suivant !
Akos est fade. Évidemment, il a le don idéal pour contrer celui de sa geôlière, et bientôt elle ne peut plus se passer de sa présence… Commence alors entre eux une relation de dépendance mutuelle un peu étrange. Bien entendu, l'amoûûr s'en mêle ! Je m'y attendais si peu…
Tout comme Cyra, Akos m'a agacée. Ses réactions sont prévisibles et il ne dégage absolument aucun charisme. Lors de ma lecture, j'ai songé assez ironiquement que les figurants sont plus profonds que les personnages principaux. Par exemple Cisi, la soeur d'Akos, a beaucoup de potentiel mais n'apparaît pas beaucoup, et leur mère est fascinante et mystérieuse. Pourquoi disparaît-elle ? A-t-elle oublié ses enfants ? Avait-elle prédit la destruction de la famille ? Pourquoi n'est-elle pas intervenue ? Quels sont ses objectifs ?
Voilà un personnage bien plus captivant que deux tourtereaux qui découvrent l'amour dans une société remplie de violence…

Non seulement les personnages étaient un mauvais point, mais en plus j'ai trouvé le style particulièrement plat, voire même indigeste. Ça ne peut pas pardonner. On nous répète les informations deux ou trois fois pour être sûr qu'on ne les oublie pas – des piqûres de rappel dont je me serais bien passée. C'était tellement redondant que j'ai dû me faire violence pour arriver jusqu'au bout de ma lecture – mais combien de fois j'ai failli laisser tomber ?

En résumé, le seul point positif est l'univers.
Ainsi que les dons-flux, qui sont toujours à double tranchant. L'un des personnages est incapable de ressentir la douleur. Outre le fait que ce soit très avantageux lors d'un combat, il est obligé de se mettre des alarmes quotidiennes pour manger et boire. Une autre a le don d'apaiser les autres par le simple son de sa voix. Mais ce pouvoir est tellement puissant qu'il la muselle : impossible de dire quoique ce soit qui puisse troubler ou mettre mal à l'aise. En réalité, Akos est bien souvent un soulagement pour les personnes qui l'entourent. J'ai apprécié la complexité de ces pouvoirs. Ils sont parfois des bénédictions, parfois des fardeaux. Voire les deux.

Mais ce n'est pas suffisant pour rattraper mon intérêt fuyant. Je sais d'ores et déjà que je ne lirai pas la suite.
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Marquer les ombres est le nouveau roman de Veronica Roth, l'auteure très connue de la série Divergente. Vous ne pouvez pas être passés à côté de cette série qui existe en livre évidemment, mais qui est aussi sortie au cinéma avec dans le rôle principal le très talentueux et surtout très beau Theo James.
Lorsque j'ai ouvert ma boîte aux lettres et que j'ai découvert le tout dernier roman de Veronica Roth j'étais vraiment super contente ! C'est quand même un événement, l'un des livres les plus attendus au rayon jeunesse en ce début d'année. J'avais hâte de découvrir l'histoire, de voir ce que l'auteure allait nous proposer et évidemment, je m'attendais à quelque chose de très différent de sa série à succès, donc j'ai essayé de ne pas faire des comparaisons. Pourtant, c'est difficile de ne pas en faire ! L'écriture de Veronica est reconnaissable, elle a son style bien à elle, son univers et quand on a lu ses autres livres, il est impossible de ne pas faire le rapprochement. Mais ne soyez pas inquiets, c'est le seul point commun des deux séries, car Marquer les ombres est loin de ressembler à Divergente !
Je me suis donc plongée dans cette nouvelle série de science-fiction sans attendre et j'ai été un peu déçue. En effet, comme je le dis plus haut, l'auteure a un style bien à elle et rentrer dans son univers n'a pas été chose aisée. J'ai eu du mal à rentrer dans l'histoire, du mal avec les personnages, leurs noms et leurs identités, il y a aussi des noms de planètes à retenir et tout un tas de choses qui ne me sont pas familières. La suite :
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Les "Veronica Roth" se suivent et ne se ressemblent pas, c'est le moins que je puisse dire. Après Divergente, la trilogie dystopique qui a fait un tabac (pour ma part, le tome 1 fut un vrai coup de coeur, les autres se laissant lire avec plaisir), l'auteur se lance dans la SF... Aïe, aïe, aïe. Et voilà comment une Dup se fait piéger, par son impatience , à dire "oui, je veux" sur la simple évocation du nom de l'auteur, sans même lire le pitch...

Une galaxie sortie tout droit de l'imagination de Veronica Roth, régentée par la Fédération des neuf planètes. Des vaisseaux spatiaux aussi grands qu'une métropole, transbordant une civilisation entière d'un bout à l'autre de cette galaxie, suivant un flux qui régit tout et tout le monde. Nos deux personnages principaux sont issus d'une même planète, mais appartiennent à deux peuples différents, ennemis depuis la nuit des temps.

Akos le Thuvésiste et Cyra la Shotet. Thuvé, une nation pacifique qui ne cherche qu'à consolider ses défenses et survivre aux grands froids de leur région. En face, les Shotets qui sont un peuple agressif, expansionniste et dirigé par une succession de tyrans-dictateurs. Tous les ans, les Shotets sillonnent la galaxie, suivant le flux pour leur grand ramassage : en gros ils font les éboueurs ! Oui, oui, ils vont trier et récupérer les rebuts des autres civilisations !
La suite sur le blog ;)
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Quelle déception ! J'avais beaucoup aimé le tome 1 mais avec celui-ci la sauce n'a pas prise. Je me suis ennuyée les trois quart du livre. Il s'y passe peu de choses et finalement quand quelque chose arrive c'est assez attendu…. dommage !
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Il y a un moment déjà, j'ai participé et gagné un concours Audible qui me permettait d'écouter cinq audiobooks. J'avais presque oublié qu'il me restait des crédits. Cependant, en voyant que le dernier roman de Veronica Roth était déjà disponible, j'ai profité de l'occasion pour lire ou plutôt écouter « Marquer les ombres ».

« Marquer les ombres » était l'une des grandes sorties tant attendues de ce début d'année 2017. Après le succès de la saga « Divergente » suivi du fiasco médiatique des films, j'étais curieuse de découvrir Veronica Roth dans le genre de la science-fiction.

Akos vit avec sa famille sur la planète Thuvé lorsque débarquent des Shotets venus pour le kidnapper afin que la prophétie des destins ne se réalise pas. Akos ennemi juré de Shotet et Cyra ennemi juré de Thuvé vont se rapprocher jusqu'à s'opposer à leur famille respective.

Veronica Roth est fascinée par la dystopie, car même si « Marquer les ombres » s'installe dans un monde de science-fiction. On y retrouve les différents peuples de la galaxie qui pourraient être assimilés aux factions. Une société divisée qui se veut idéale, régie par les visions des oracles, des règles strictes et absurdes. Et bien sûr, il existe un groupe de rebelles qui veulent renverser le système en place. Rien de bien original dans l'univers de Veronica Roth! Et le semblant d'originalité s'est effondré avec la présence d'un amour impossible à la Roméo et Juliette.

J'aurais pu me satisfaire du manque d'originalité puisqu'après tout certains thèmes même s'ils sont récurrents, s'ils sont bien traités, ils restent intéressants. Malheureusement, l'écriture de Véronica Roth n'a pas réussi à faire vivre, à mes yeux, des personnages dignes de capter l'attention.
Cyra et Akos sont des héros plats et sans saveur à l'image de l'intrigue ultra classique et conventionnel. Cyra et Akos vivent principalement en vase clos, et les personnages secondaires sont trop nombreux pour que leur caractère soit développé. Ne trouvant pas de personnage attachant, je n'ai pas été séduite par l'histoire qui souffre d'un manque cruel de rythme. Il en découle d'interminables longueurs, de descriptions trop détaillées qui apportent que lourdeurs au récit.

Ce premier tome se termine sur un cliffhanger qui m'a laissée froide. Je ne pense pas lire la suite de cette saga, ma curiosité n'étant pas attisée.
Lien : https://darcybooks.wordpress..
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Un grand merci à Babelio et aux éditions Nathan pour cet envoi !

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Veronica Roth est connue pour sa trilogie Divergente, dont j'avais bien apprécié le premier tome, mais dont la suite m'avait laissée... dubitative. Elle revient après cet immense succès dans un tout autre genre, la science-fiction, avec une histoire aux multiples personnages évoluant dans un univers complexe et travaillé. Pour quel bilan ? Beaucoup d'investissement de la part de l'auteure et un résultat plus abouti que ne l'était le récit de Tris, mais malgré tout des défauts qui persistent et ne permettent pas d'appeler Marquer les ombres oeuvre du siècle.

Roth construit donc ici un univers, l'Assemblée, constitué de neuf planètes extrêmement dissemblables les unes des autres, et qui coexistent de façon plus ou moins hostiles. L'une d'elle notamment, Thuvé, voit s'affronter en son sein deux nations, les Thuvésit et les Shotet - oui, il m'a fallu six jours pour retenir leur nom, c'est vrai -. Certains individus possèdent des pouvoirs uniques, les "dons-flux", et en jouent dans cette guerre cruelle... notamment Ridek et Cyra, ou encore Akos, les protagonistes d'un conflit impliquant mort, capture et trahison, sur fond de prophéties funestes...

En quelques mots, le roman manque cruellement de dynamisme. C'est bien simple, en dehors de l'ouverture et de la conclusion, il ne se passe plus ou moins rien. Les personnages, détruits psychologiquement, vont partager leur détresse et leur pessimisme - et il n'y a rien de mal à être dévasté après ce qu'ils ont dû traverser, évidemment ! Mais nourrir 350 pages de réflexions sur l'absurdité de la vie ? C'est complexe.

Je grossis le trait, évidemment, mais on ne peut nier le véritable sentiment d'oppression, de malheur, qui pèse sur soi lorsque l'on découvre ce livre, et j'avoue avoir refermé l'ouvrage avec un soupir de soulagement. Cette atmosphère est quelque peu diluée par les scènes finales d'action, mais il faut traverser la majeure partie du roman qui consiste surtout à attendre ce dénouement. Et malheureusement, on s'ennuie beaucoup.

Il me faut de plus mentionner un grave problème.
Ces prénoms.

Attention, loin de moi l'idée de vouloir remettre en question l'originalité des patronymes que l'auteure a forgés, au contraire, il est plutôt réjouissant de voir à quel point il est encore possible d'inventer de toutes pièces de noms originaux.
Ce n'est simplement pas possible de les retenir.
Tous ces Z. Pourquoi tant de Z ?
Entre Cyza, Cisi, Sifa, Eijah, Zosita, Zykheb, Ridhek et que sais-je, il est très vite compliqué de garder la tête hors de l'eau. Difficile dès lors de s'attacher pour de bon à des protagonistes dont on a oublié à qui le nom appartenait... Avoir choisi de faire intervenir un très grand nombre de personnages est une idée qui se défend, mais ici, tous ne sont pas assez introduits pour constituer des repères dans l'esprit du lecteur. Les personnages principaux reposent sur des convenances, ce qui est, vous en conviendrez, assez décevant. de plus, le nombre de figures intervenant empêche naturellement l'auteure de s'attarder autant qu'on le désirerait sur certains : vous conviendrez qu'il valait mieux les survoler qu'avoir un livre de 2000 pages, mais tout de même, certains auraient mérité un peu plus d'espace pour s'affirmer.


Enfin, un petit mot sur une... discussion houleuse qui a sévi à propos du caractère supposément raciste de l'oeuvre, qui oppose des personnages clairs de peau, pacifiques et pieux à un peuple à la peau plus foncée, décrit comme belliqueux et peu distingué. Vous vous en doutez, une telle dichotomie a fait sévèrement grincer des dents, et je comprends l'agacement qu'ont pu ressentir certains. Pour en dire un mot, je n'estime sincèrement pas que l'auteure ait voulu exprimer là son mépris pour une quelconque ethnie, à mon humble avis, elle a surtout réinvesti des clichés malheureux que je n'approuve pas, mais n'avait pas de visées racistes.
Pas très subtil ? Certes.
Message de haine ? Je ne le crois pas.

En bref, un roman assez décevant, au synopsis prometteur et à l'univers aussi fourmillant de détails que surprenant, mais qui se perd dans des méandres pseudo-psychologiques et n'arrive pas à maintenir le lecteur investi auprès des personnages. La plume fluide de Roth permet de parvenir au bout, mais il est clair que cet ouvrage n'a pas constitué une découverte fameuse pour ma part...

Note attribuée : 4/10
Lien : http://mademoisellebouquine...
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Marquer les ombres est un peu ce que je peux appeler un achat impulsif. Je faisais mon p'tit tour hebdomadaire dans l'unique librairie de la petite ville où j'habite et je vois ce très beau livre. La couverture, le titre, la quatrième de couverture...tout est très tentant. Moi qui ne suis pas connue pour ma grande résistance et ayant une très forte envie de me faire plaisir ce jour-là, je suis donc repartie chez moi avec le dernier titre de Veronica Roth.

Alors il y a un univers très riche, très maîtrisé. Veronica Roth nous invite dans une galaxie fictive. Cette dernière est formée de neuf planètes avec des peuples très différents. J'ai bien aimé cet aspect servi par un style très maîtrisé. C'est riche et le dépaysement est assuré.
Les personnages principaux Cyra et Akhos viennent de deux mondes. Rien ne devrait les relier et pourtant...Il y a un lien tissé d'avance qui est révélé au fur et à mesure donnant toute la beauté et le rythme au livre.

Voilà, ce sont les points positifs de ce livre. Pourtant, je vous cacherai que je n'ai pas accroché. Malgré tous ces bons ingrédients, j'ai trouvé que le livre manquait cruellement de rythme. Certes, l'auteure prend son temps pour mettre en place cet univers très riche mais j'ai trouvé ça laborieux. Je ne dis pas que j'aurais aimé que cela soit plus rapide mais qu'il y est une tension narrative qui mette le lecteur dans l'attente. Je me suis trouvée très contemplative. Je me disais : « C'est bien écrit. L'univers mis en place est bien fichu... »...Mais pas grand chose qui me rende captive de ma lecture.

Bref, un livre qui n'aura pas à rougir de sa qualité mais qui ne possède pas les ingrédients qui me l'auront fait apprécié. Un rendez-vous manqué !
Lien : http://lachroniquedespassion..
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Je suis assez déçue de ce premier tome!
L'univers qui a l'air très interessant est gâché dès le début par un récit trop rapide!
L'histoire manque de détails et d'émotions, on a du mal à se plonger dans le récit!
De plus, dès le départ, il y a beaucoup trop de personnages… on s'y perd..
Ce ne fut donc pas une lecture agréable mais je lirai quand meme le deuxième tome par curiosité de la suite!
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