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3,85

sur 499 notes

Critiques filtrées sur 5 étoiles  
Résumé : Deux peuples, les Thuvhé et les Shotet, se partagent la même planète. Les Shotet souhaitent reprendre le pouvoir sur les Thuvhé, et semblent être prêts à tout pour réussir. C'est dans ce contexte qu'Akos, de la nation Thuvhé, se retrouve enlevé avec son frère pour être au service des Shotet, et plus particulièrement de Cyra, la soeur du tyran Shotet.

Mon avis : Ce premier tome a été écrit par Veronica Roth, l'auteur de la série à succès « Divergente ».

On se retrouve ici dans une galaxie où se trouvent 9 planètes, gérées par une Assemblée. Une planète est coupée en deux, partagée entre deux peuples, les Thuvhé et les Shotet. Ces derniers souhaitent diriger toute la planète, même si le destin de Ryzek, tyran Shotet serait de mourir sans réussir. Mais ce dernier veut faire mentir les oracles, quel qu'en soit le prix. Il n'hésite pas à faire enlever deux frères, Eijeh, futur oracle, et Akos, destiné à mourir au service de la famille du tyran Shotet.

Dans un monde dominé par un flux d'énergie, chacun découvre un don au moment de l'adolescence, en lien avec le flux. Pour Cyra, soeur de Ryzek, son don est en fait une malédiction car des taches noires apparaissent sur son corps, et la font horriblement souffrir. Akos, lui, a le don de pouvoir neutraliser le flux, et va donc servir Cyra, car son contact peut empêcher Cyra de trop souffrir.

Cyra et Akos, l'une Shotet, l'autre Thuvhé, vont donc se rencontrer et apprendre à se connaître, s'apprécier, même s'ils devraient se détester. Car dans un monde où il semblerait facile de savoir qui haïr, les frontières ne sont jamais aussi simples.

Cyra, qu'on pourrait facilement détester, est aussi une victime, même et surtout si elle prend la responsabilité de ses actes.

Ce roman foisonnant nous emmène dans un monde ravagé par la haine, où les destins annoncés par les oracles semblent plus forts que tout, et où amour, amitié et haine vont se retrouver étroitement mêlés, et où Cyra et Akos devront faire des choix douloureux.

J'espère pouvoir trouver le tome 2 pour connaître la suite !
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Kikouuu tout le monde ! Je viens juste de terminer « Marquer les ombres » de Veronica Roth et… WOUAW 😍 !!! Tout ce que je peux vous dire c'est que si vous avez aimé sa série « Divergente », celle-ci ne vous décevra pas non plus ! Son style n'a pas changé (à mon plus grand bonheur 😍) et c'est une joie de pouvoir lire à nouveau un de ses romans. On attend déjà sa prochaine série avec impatience 😇 !

Résumé (by S.W) :
Dans une galaxie où chaque personne est dotée d'un « don », un pouvoir directement lié à la personnalité,
deux êtres que tout oppose, deux ennemis: elle Thuvhésite, lui Shotet, combinent leurs forces pour mettre fin à l'oppression de Thuvhé par Shotet. Ces deux nations sont ennemies jurées depuis plusieurs siècles. À la tête des Shotets : Ryzek. Un être sans scrupule que rien ne semble pouvoir arrêter. Sa soif de pouvoir est source de malheurs. Sa soeur Cyra subit depuis de longues années déjà les menaces de son frère. Aveuglée par ses sentiments, elle lui reste loyale même quand ce dernier fait preuve de cruauté envers elle. Attachée à ses habitudes et aux coutumes de son peuple, elle remet tout en question lorsqu'elle fait la connaissance d'Akos…
Et si Cyra s'était trompée de voie ?
Quels secrets détient Ryzek pour faire pression sur Cyra ?
Y a-t-il un moyen de pacifier les relations entre les deux peuples ?
Une rencontre, une amitié, une alliance que nul n'aurait pu imaginer, et surtout

Je n'ai pas apprécié ce livre. Pas du tout. Je ne l'ai pas aimé non plus. Je l'ai ADORÉ !
Je dois vous avouer que je n'étais pas très emballée par le résumé et que les premiers chapitres ont été difficiles à lire, mais au final, ce fut une lecture très captivante. L'univers est un peu plus complexe que dans les autres romans de Veronica Roth et les noms employés pour les fleures aux propriétés médicinales ainsi que pour les personnages sortent vraiment de l'ordinaire. Heureusement, un glossaire à la fin du livre est là pour nous aider 😇.
Hormis cette petite adaptation, on s'attache très vite aux personnages et l'histoire prend un tournant très inattendu vers la fin. On enchaîne les révélations qui pourraient tout changer dans le futur !
En conclusion, j'ai agréablement été surprise ! Je ne peux que vous recommander de le lire et de vous faire votre propre opinion. Certaines personnes vous diront qu'elles ne l'ont pas aimé, d'autres que si. On accroche ou on accroche pas.
Pour terminer sur une note spéciale je voudrais remercier Veronica Roth. Ses histoires sont toujours surprenantes et débordent d'imagination ! Elle sait comment garder son lecteur en haleine avec des scènes rebondissantes et touchantes à la fois. Elle restera définitivement mon auteur préféré 😍 !
📖-Kiko-📖

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Il peut être utile préciser que je préfère ce genre d'histoire au thème abordé dans Divergente. J'y trouve tout de même des choses à redire. La trame de fond est intéressante. Mais :

Je n'ai pas réussi à comprendre si les planètes de « l'assemblée » se situent dans un même système stellaire ou dans plusieurs.
le passage censé se dérouler dans un vaisseau spatial ne le rend pas du tout.
Pourquoi trouve-t-on d'immenses décharges sur une planète réputée pour la durabilité de ses produits ?
Pourquoi l'auteure nous parle-t-elle d'étoiles qui clignotent ? Depuis le sol, elles scintillent (mauvaises traduction ?), mais depuis l'espace, elles apparaissent fixes.
Selon les circonstances, les niveaux technologiques varient de trop et de façon incohérente.
Par ailleurs, la relation qui s'établit entre les deux héros est plus qu'improbable. Moi aussi, j'ai entendu parler du syndrome de Stockholm, mais la ficelle est trop grosse. non. Usée. Elle a déjà trop servi dans trop de romans. Bref, je sais bien que c'est du Young Adult (ou du post ado, comme vous voulez), les héros sont tous jeunes et ça enlève de la crédibilité à l'ensemble. Mais passons.

J'ai passé un bon moment de lecture et lirai volontiers la suite.
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Veronica Roth nous offre un pur bijou de roman avec Marquer les ombres. À présent, je pense qu'on peut appeler le style de l'auteure comme le sien. En effet, dans Divergente ou bien Marquer les ombres : la situation est semblable, deux personnes qui s'aiment et qui cherchent à fuir la société dans laquelle ils vivent car ils ne l'aiment pas, en se faisant des alliés alors qu'ils pensaient que toute cette société est perdue, et les deux personnages sont pleins de secret. Voilà, je pense qu'on peut appeler ça le style de Veronica Roth. Mais cependant, elle n'a fait que quatre livres pour l'instant, son style peut changer. En tout cas, elle reste mon auteure préférée, tous les livres qu'elle a faits sont de vrais bijoux d'action que j'adore.
En effet, Marquer les ombres est un peu plus adulte, avec un début plus lent que dans Divergente. Et oui, dans la première trilogie de l'auteure, on passe à l'action dès la page 40 environ, alors que dans cette nouvelle série, on doit attendre les 100 premières pages pour enfin avoir un roman addictif et plein d'action. Néanmoins, quand l'action est lancée, c'est un véritable feu d'artifice d'action avec, souvent, les renégats, que j'ai aimés pour la plupart d'entre eux. J'ai beaucoup aimé Jorek, qui agit pour l'amour de sa mère, tout comme Teka qui, chez elle, j'ai adoré son caractère débrouillard et autonome. Maintenant que je suis sur les personnages, j'ai bien aimé Sifa, la mère de Akos, car elle se montre compréhensive mais elle est, à mon goût, un peu trop obstinée à être droite et ne faire que son travail, oubliant des fois sa famille. J'ai trouvé Isae courageuse et compréhensive, dure comme un roc, mais c'est une personne gentille et généreuse. Pour ce qui est des personnages principaux, j'ai adoré Cyra et Akos. J'ai juste un peu moins apprécié Akos que Cyra pour son obstination à sauver Eijeh. J'ai littéralement adoré Cyra, pour sa détermination, son courage et son don-flux que je trouve exceptionnel. J'ai été très étonné des déclarations de Ryzek à la toute fin du livre. Ce sont des déclarations très étonnantes, et je brûle d'envie de savoir si c'est vrai ou si il dit tout ça pour déstabiliser Cyra. J'ai donc très, très envie de lire la suite.

J'ai donc littéralement adoré ce bijou de lecture que nous offre l'écrivaine à grand talent Veronica Roth. Il me tarde donc de lire la suite, sur laquelle je me jèterai dessus comme un fou. L'intrigue de ce livre est brillamment menée, avec grand talent, l'auteure à qu me faire vibrer. Un livre GÉNIAL !
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C'est plutôt rare que je lise un roman dès sa sortie mais, ayant énormément aimé la trilogie Divergente, il me tardait de découvrir ce que l'auteure allait ici nous réserver. Bon, je pensais aussi que c'était un one-shot et que je n'aurais donc pas à attendre pour lire la suite puisqu'il n'y en aurait pas. ERREUR ! Il s'agit bien ici d'un tome 1, Carve the Mark est une duologie et il faudra donc attendre un an pour lire la suite/fin.

-- La maturité --

Je vais commencer par parler des deux défauts du roman qui m'ont un peu gênée durant ma lecture. Nous suivons par alternance Akos et Cyra et si cette dernière est écrite à la 1ère personne, Akos lui est à la 3ème. J'ai trouvé cela très étrange de passer de l'un à l'autre et je dois dire que je ne comprends pas trop la raison de cette différenciation. L'autre point est que j'ai mis un bon 70 pages avant de rentrer dans ce roman. le début a été assez difficile, non pas parce que l'histoire n'était pas intéressante mais parce que Veronica Roth nous propose un univers de Science-Fiction très riche et très complexe. En fait, je le comparerai un peu à l'univers de la Passe-Miroir, de Christelle Dabos, dans ses descriptions et ses détails. Ajoutez à cela de nombreux personnages à découvrir avec des noms quasiment jamais vus, tous originaux et j'avais un peu de mal à savoir qui était qui, qui parlait, qui avait fait quoi à qui etc... Mais une fois dedans, mes amis, quel bonheur ! Je trouve que la plume de l'auteure s'est incroyablement améliorée depuis Divergente, le récit est très mature dans sa présentation, solide, profond et plein de détails qui, sans nous inonder, nous aident à nous imaginer les différents paysages et personnages. J'ai également été bluffée par les deux protagonistes : Akos et Cyra. On est très loin des clichés du Young Adult de sa série précédente, plus de gars fort mais sensible au fond, de gamine égoïste qui pense tout savoir, ici Veronica Roth nous propose des personnages incroyablement vivants et attachants. Chacun d'eux a sa propre histoire, ses buts, ses peurs, ses faiblesses, ses forces et les deux sont incroyablement complémentaires. Je me suis tout de suite attachée à Cyra qui m'a énormément fait penser à Juliette, de la saga Insaisissable. Son histoire est poignante et c'est juste impossible de ne pas l'aimer. J'ai aussi beaucoup apprécié Akos et j'ai compris tous ses choix et ses actions. Si l'univers est très original, l'histoire de fond ne l'est pas plus que ça : une guerre entre deux nations depuis toujours opposées. Bon, très bien, mais l'auteure l'exploite à fond en mettant en avant ses personnages et les émotions, rendant le tout complètement captivant. Heureusement on ne termine pas sur un cliffhanger de la mort mais on nous distille les détails de l'intrigue du tome 2 qui s'annonce très, très intéressant.

☆ ☆ ☆ ☆ ☆

En résumé, Veronica Roth a gagné en maturité et nous propose un récit à la hauteur de la Passe-Miroir dans sa richesses et sa complexité. Des personnages incroyablement profonds et travaillés qui les rendent simplement vivants. Un tome à découvrir absolument !
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Ouh lalala!!

D'abord, j'ai adoré mais je me suis complètement perdue niveau personnages😂. Ils ont tous des noms compliqués que je n'avais pas envie de lire ( trop durs à lire 😂). Donc maintenant, je dois réessayer de lire cette histoire. Sinon j'ai vraiment adoré jusqu'à que je me perde.

J'ai lu Marquer les Ombres car Veronica Roth, l'autrice de ce livre, a également écrit Divergente, ma première dystopie et ma préférée que j'ai ADORE !
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Tout d'abord, je tiens à remercier du fond du coeur les éditions Nathan pour ce premier service de presse. Ils me font un immense honneur dont je leur suis extrêmement reconnaissante et j'espère que cette première lecture marquera le début d'un long partenariat, si cela m'est permis. Lorsque j'ai reçu mon colis, je l'ai ouvert avec des mains fébriles d'excitation, comme toujours avec mes services de presse, car il m'est donné la magnifique opportunité à chaque fois de lire des romans que j'ai pu choisir moi-même parmi le merveilleux catalogue des ces maisons d'édition que j'adore depuis que mon goût pour la lecture est apparu ou que j'ai pris le plaisir à découvrir en même temps que le partenariat est né. Ici, l'objet de ma convoitise s'intitule Marquer les ombres, de l'auteur internationalement connue Veronica Roth, qui est à l'origine de la trilogie Divergente.

Cette dernière m'a fait vivre une très belle aventure livresque avec des personnages forts et que je n'oublierai pas, un univers dystopique reconnaissable entre mille, de l'action et de fortes émotions. J'étais donc plus qu'impatiente de me plonger dans cette nouvelle saga littéraire qui s'annonçait plus que prometteuse au vu du calibre de cette jeune autrice bourrée de talent. Et du potentiel, c'est le moins qu'on puisse dire, elle en a.

Si vous avez peur que Marquer les ombres ne soit qu'une pâle copie de Divergente, je vous prie de tout de suite effacer cette appréhension de votre esprit. Certes, les deux sont des dystopies se passant dans un futur post-apocalyptique (du moins, je le suppose pour Marquer les ombres) et défendent les mêmes valeurs et la même force de caractère au niveau des personnages, mais ça s'arrête là. Voilà, comme ça, on commence sur de bonnes bases. Je ne me suis pas inquiétée en commençant à lire fébrilement ce livre, car mon sang bouillait d'envie de découvrir cette nouvelle histoire, ce nouvel univers crée par Veronica, et celle-ci a de l'imagination et de l'ingéniosité à revendre. J'ai en premier lieu aimé que cette histoire ne s'inscrive pas dans une borne chronologique connue, qu'elle se détache de notre monde à nous, de sorte que j'ai hésité tout du long à me dire si c'était véritablement un monde post-apocalyptique qui se serait fondé après notre ère.

J'en suis venue à la conclusion que c'était le cas, car, s'il n'est fait mention à aucun moment de notre espèce, de ce passé qui a été le nôtre (comme c'est le cas avec les "Rouillés" de Scott Westerfeld dans Uglies par exemple, ou même dans Divergente avec Chicago comme lieu central de l'histoire), on apprend au fur et à mesure des pages que cette galaxie de planètes-nations est un calque de notre système solaire, et qu'il est qui plus est nommé comme tel. On a ainsi neuf planètes comme dans notre système solaire bien connu, représentées aux mêmes endroits que les planètes qui nous sont familières, grâce à une très agréable et précise carte au tout début de l'ouvrage, qui mêle ainsi minutie et fantasmagorie, magie d'un univers imaginé, mais qui portent des noms différents et qui sont toutes peuplées d'êtres humains comme nous. Ce qui permet à la fois de nous détacher de notre Terre qu'on ne connait que trop bien, de nous évader et de prendre du recul, tout en restant proche de nos coutumes et modes de vie en pénétrant dans un univers à la fois fascinant, exaltant et crédible.

J'ajouterais que chacune de ces planètes, ou du moins les deux-trois planètes que l'on découvre sur les neuf dans ce premier tome, le temps de nous acclimater à la planète principale qui est Thuvhé/Urek, nous fait passer un message fort en sens et écologique. En effet, chacune de ces planètes-nations ont su accueillir l'Homme en leur sein, et en retour les populations ont su faire preuve de respect et de décence envers leur installation fortuite en exploitant les ressources de chaque planète à bon escient et en les mettant même en valeur, en les sublimant. Cependant, les hommes avides de pouvoir écument la Nature, ici sous la forme centrale de Ryzek, j'ai nommé le tyran des Shotet (ce qualificatif lui va comme un gant, qui plus est), qui n'hésite pas à s'allier à des planètes comme Pitha, dont l'eau regorge de prouesses technologiques auxquelles les humains donnent forme, afin de les manipuler.

Et donc de puiser sans scrupules dans leurs ressources afin de les utiliser à de mauvais desseins. Très, très mauvais même. Genre la guerre et la souffrance. Cela ne vous rappelle pas une certaine planète bleue toute cette histoire ? A moi, si. Fortement même.

Ce qui prouve que, même si Veronica Roth s'est mise à l'écart de sa ville natale Chicago afin d'aller explorer des confins inconnus, laissant la place large à son imagination, qui se doit cependant d'être contrôlée par des limites, afin de ne pas partir dans tous les sens, une dystopie reste une dystopie, même sous d'autres formes et, dans ce tome liminaire d'une nouvelle saga, soit d'une aventure inédite, les anomalies de notre société contemporaine sont abordées à différents niveaux bien ciblés. Tout d'abord, comme je l'ai mentionné ci-dessus, sur le plan environnemental. Ce n'est pas le point central de l'histoire, mais ça a cependant son importance. Les différents peuples ont la coutume de respecter ce que la Nature leur offre, de se montrer reconnaissants lors de cérémonies et de grandes fêtes et ne font même qu'un avec l'élément ambiant de leur territoire.

Les Thuvésit avec le froid et la glace, les habitants de Pitha avec l'eau et les Shotet avec la terre. Veronica Roth remanie même le concept du recyclage à sa manière ! A un moment donné de l'intrigue, Akos, notre Thuvésit, découvre ce que les Shotet appellent un "Séjour" : ils font le tour du système solaire en vaisseau afin de rendre visite à leurs alliés et en profitent pour récupérer tous les matériaux et objets inusités afin de leur redonner une seconde vie. En effet, selon les Shotet, chaque chose mérite une seconde vie et de rendre service à son plein potentiel. Un principe que j'approuve totalement, et j'ai beaucoup aimé le fait que Veronica Roth ait défendu notre environnement et le mariage avec la Nature que les Hommes devraient avoir, et qu'on voit subtilement dans cette dystopie, malgré des mauvaises dérives qui apparaissent. Il ne faut pas oublier que c'est une dystopie, donc un monde défectueux. Cependant, contrairement à beaucoup de dystopies où les dysfonctionnements de notre société sont exacerbés afin que cela nous saute bien aux yeux, celle-ci aborde les dits travers de manière très stratégique et du coup, cela en devient encore plus effarant.

J'en viens à parler de la pierre angulaire de ce roman : la guerre sous-jacente entre les Shotet et les Thuvésit, qui menace d'éclater depuis... depuis l'arrivée des deux peuples sur leur planète commune. Vous l'aurez compris, c'est pas la joie. Les deux moitiés d'habitants de la planète Thuvhé sont même en désaccord concernant le début des hostilités et sur qui a fait embraser l'étincelle de la haine entre les deux peuples. D'après les Shotet, les Thuvésit "à la peau tendre" ne seraient que des lâches qui n'assument pas leurs méfaits et auraient kidnappé leurs enfants lors de leur arrivée sur cette planète, qu'ils refusent de reconnaître comme Thuvhé.

Ils l'appellent obstinément Urek ("vide" en shotet, l'état de la planète avant qu'elle ne soit habitée par les Shotet. Signe également que les Thuvésit ont été les intrus, je suppose). Si ce que les Shotet soutiennent mordicus se trouve être vrai, cela m'éclairerait sur les véritables origines d'Akos, car j'avoue être toujours dans le brouillard. Veronica Roth nous laisse d'ailleurs beaucoup de questions sans réponses à la fin de ce premier tome, et cela me ronge toujours les entrailles, mais on en parlera plus tard. de leur côté, les Thuvésit voient les Shotet comme des monstres, qui ne comprennent que la violence et la brutalité et qui sont sans état d'âme. le peuple d'à côté nourrit des préjugés enracinés depuis la nuit des temps envers l'autre et inversement. de quoi faire peur, nous glacer le sang même. Et un énième écho à des affrontements et querelles que notre propre Histoire a dû affronter.

Ce qui m'a vraiment surprise, et j'ai trouvé que l'autrice a agi comme un chef sur ce point-là, c'est qu'en tant que lecteur, on nous introduit d'abord à l'univers dit pacifique des Thuvésit, fait de blanc, de fleurs de silences (tout un glossaire nous est proposé à la fin du livre, il est super pratique), de froid et d'harmonie. Un monde pur comme la neige en somme. L'ambiance familiale chez les Kereseth, famille d'Akos, est chaleureuse, belle à voir, et on se sent presque appartenir à cette famille soudée par un amour et une tendresse puissants. Or, au bout de deux-trois petits chapitres seulement, on est arrachés très brutalement à ce cocon familial.

Ce déchirement est fait avec une telle cruauté que mes yeux s'en sont écarquillés d'épouvante et que j'en ai eu le souffle coupé d'horreur. Cette transition abrupte, sans aucune douceur, nous immerge sans ménagement dans le monde shotet. On se croit alors conforté dans notre idée que les Thuvésit sont des êtes accueillants et pacifiques, tandis que le peuple jugé illégitime et illégal, à cause de leur opposition virulente, des Shotet serait bien de ceux qui font couler le sang et qui ont le coeur de pierre. Mais que nenni les amis.

Ce qui est judicieux de la part de Veronica Roth, c'est qu'au départ, nous les lecteurs, on se familiarise d'emblée avec les Thuvésit. Mais elle n'en a pas décidé ainsi. Oh, non. Veronica nous "force" en quelque sorte à découvrir les Shotet, alors qu'on serait d'instinct repoussé par ceux qu'on nous présente comme des meurtriers dans leur scène d'introduction.

Pas vraiment flatteur et attirant, loin de là. Cependant, l'autrice ne va pas nous laisser d'autre choix que de copiner avec ce peuple indésiré par l'Assemblée des neufs planètes-nations. On va devoir s'acclimater à eux et s'ouvrir à leur mode de vie, leurs coutumes, qu'on le veuille ou non. Et on découvre qu'en fait... Ils sont des êtres humains, qui ont des sentiments, qui ressentent la peine, la douleur, et qui ont un sens de l'honneur, comme nous. Alléluia, quel miracle ! Ou l'art de briser nos préjugés qui, malheureusement, nous collent à la peau. Merci Veronica de m'avoir ouvert les yeux !

Certainement pas de la manière la plus agréable, mais j'ai eu la sensation d'être secouée comme un prunier et ce n'est pas plus mal. Résultat, on ne sait pas grand chose du peuple des Thuvésit, à part ce que daigne nous en raconter Akos, encore amer de rancoeur après son kidnapping (et ça se comprend) mais ce qui est clair comme de l'eau de roche, c'est que les différences entre Shotet et Thuvésit sont minimes. le fossé entre eux ne tient au fond qu'à une chose (en dehors des préjugés dans lesquels ils sont moulés) : leurs dirigeants.

D'un côté, un tyran sans aucune pitié, mais qui montre une certaine peur face à l'idée d'infliger de la douleur. Un jeune homme qui était autrefois un frère aimant et bienveillant et dont le père l'a modelé pour devenir un souverain tyrannique. de l'autre, une jeune femme qui porte des cicatrices qui ne se sont pas encore refermées sur son visage, qui la brûlent encore de souffrance et d'indignation, mais au contraire elle en reste une chancelière respectée, courageuse et qui n'a pas la langue dans sa poche. le choix est vite fait quant à savoir qui est fait pour régner comme il se doit. Ryzek fait plier son peuple sous la terreur, en éliminant ceux qui s'opposent à lui et en le faisant savoir haut et fort. Et son arme fatale, son "fléau", est en réalité une personne : sa soeur Cyra.

Au début, je ne comprenais pas comment Cyra pouvait se servir de son don-flux pour rendre service à son frère de façon aussi ignoble. Ah oui, les personnes faisant partie des "élus" dans cet univers ont un don particulier, qui correspond à leur personnalité, et qui peut donc changer si un changement profond s'opère en eux. J'avais oublié de vous prévenir. Vous vous souvenez de quand je vous parlais du respect de la Nature ? Eh bien, il y a aussi un certain respect religieux au sein de cette galaxie. Ce qu'on appelle le Flux serait en quelque sorte la divinité des habitants de ce système solaire. Il est particulièrement vénéré par les Shotet car le Flux nous apporte notre force intérieur, celle qui nous maintient en vie. le Flux nous traverserait donc tous sans qu'on ait forcément besoin d'un Don.

Quant aux "élus", il s'agit de ceux dont les oracles ont vu leur destinée. Peu de personnes ont le privilège, ou plutôt la malchance, d'avoir une destinée, qui est soit complètement contraire à ce qu'on espérait, soit impossible à déchiffrer. Bien évidemment. Et on a beau essayer de l'annuler, les oracles sont formels : les destins sont scellés, peu importe quelle vision du futur se réalisera. Ce n'est pas nouveau, mais ça a le mérite d'être clair. Je reprends donc avec Cyra, qui, Dieu soit loué, est bien plus humaine que son frère. Son don-flux est celui de la douleur. Il m'a tout spécialement fascinée. En même temps, je le trouvais être un fardeau terriblement lourd à porter. Cyra estime qu'elle mérite cette souffrance en elle à cause de l'inhumanité de sa famille et des répercussions sur son peuple et elle pense également au fond d'elle que les autres méritent que cette souffrance leur soit infligée.

J'ai trouvé ce don extrêmement intéressant et réaliste. Cyra est une analogie vivante de la souffrance que les Hommes s'infligent entre eux, que ce soit de manière inconsciente, involontaire ou pire : de manière calculée, voir sadique. Je n'arrivais pas à comprendre Cyra, pourquoi elle se forçait à obéir à son frère sans l'attaquer de manière frontale ? A ce moment-là, l'histoire n'aurait pas eu lieu et les peurs de Cyra d'être rejetée par son peuple, qui a fini par "accepter" la cruauté de son frère, au vu des traditions brutales des Shotet (il n'y a pas que du faux là-dedans), ont fini par éclairer ma lanterne.

Ce que je retiens de Cyra, c'est que sous ses apparences de guerrière redoutable, se cache une fragilité sans nom, une personne extrêmement humaine bouleversée par la douleur tant physique que morale qui l'environne chaque jour, et qui est curieuse de la vie, des cultures des autres, si lumineuses par rapport aux ombres de son don qui la rongent. Je me suis finalement très vite attachée à cette femme forte, déterminée mais qui doit porter à elle seule et dans son être la souffrance d'un peuple. J'avais envie, comme Akos, dont le don est d'annuler celui des autres au toucher, de prendre, ne serait-ce que temporairement, ce fardeau du corps et de l'âme de Cyra. Les deux forment parfaitement la paire, à tous les points de vue : ils sont les piliers l'un de l'autre, ils s'entraident et rendent le quotidien de l'autre plus supportable à vivre, et surtout, ils apprennent à être tolérants l'un envers l'autre, à cesser d'être divisés à cause d'une appartenance à un peuple, in fine pas si marquée que ça, la frontière entre les deux peuples de Thuvhé étant très floue au fond. J'aime ces personnages du fond de mon coeur, eux qui sont prêts à tout pour sauver leur peuple, leurs proches, quitte à y laisser la vie, à restaurer un semblant de dignité humaine. Ils ont une combativité et une noblesse qui les honorent.

J'allais oublier, un petit point que je voulais souligner en parlant de tolérance. J'ai tout bonnement adoré le fait que l'écrivain évoque sans faire de chichis aucuns, de façon toute naturelle un couple homosexuel et qu'elle en suggère clairement un autre, sans fioritures ou scandale inutile. de nos jours, il me semble intolérable que l'Amour, même sous une forme dite "inhabituelle", "anormale" ou que sais-je encore comme âneries, ne soit pas accepté tel qu'il est. Je referme ma parenthèse.

Comme je vous l'ai dit plus haut, ce premier tome me laisse avec des questions dont les réponses encore inconnues m'obsèdent. le tome deux ne sortira probablement pas avant 2018, et j'en souffre déjà le martyr, sérieusement. Comment fais-je faire si je me retrouve obligée de me triturer l'esprit de mes propres théories douteuses et vacillantes ? Je vais devenir certainement folle assez rapidement. Au cours de l'histoire, des portes s'ouvrent à nous, des portes du passé des personnages ouvertes sur le Néant, et qui ont pourtant bien des répercussions sur l'histoire qui se déroule au fil des pages (qui se dévorent comme une bouchée de pain, un vrai page-turner ce livre).

Ajoutez à cela que ce premier tome se termine au moment où je m'y attends le moins, moi qui suis assez perspicace, surtout au niveau des sagas, j'ai été totalement prise de court. Je ne pouvais pas croire qu'on puisse s'arrêter à cet instant T de l'intrigue. Il me fallait plus de pages, plus d'éléments, une plus grande avancée dans cet incroyable, et ce à tous les niveaux, récit... Mais, à mon grand malheur, il va me falloir attendre le tome deux pour être enfin rassasiée. Et le pire dans tout ça, c'est que Veronica Roth m'a assommée par un choc en ouvrant une nouvelle inconnue avec une révélation qui m'était passée au-dessus de la tête jusque là et qui va me frapper avec la force d'un coup de poing. Je suis KO, et encore abrutie après cette lecture fracassante et si riche en tout.

En intelligence, en ingéniosité, en émotions, en moments poignants et marquants, en sagesse et en vérité, en humanité. Je sens que je vais avoir du mal à prendre mon mal en patience, et je n'avais pas été depuis longtemps surprise par une lecture, qui m'ébranle à un niveau d'une autre stratosphère, ce n'est pas rien de le dire. Je m'attendais à du très bon, je ressors avec du prodigieux. Je vais le dire sans vergogne, cela en dépasserait presque Divergent à mes yeux. Oui, je peux dire que cela le dépasse aisément. Ce n'est pas une dystopie pour ados populaire, comme les autres. Celle-là, elle vient d'autres firmaments, plus brillants encore et qui nous aveuglent face à tout le reste. Merci Veronica Roth, et encore merci aux éditions Nathan pour cet envoi mémorable. Et puis, j'ai hâte de découvrir les autres planètes, le périple est loin d'être fini. L'aventure ne fait que commencer, je serai résolument là pour le prochain épisode. COUP DE FOUDRE ϟ
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5 étoiles et +++Quel univers époustouflant mis en place dans ce roman, mais sérieux quelle imagination cet univers intergalactique est réellement bien foutu. Les personnages ont de l'épaisseur, rien à voir avec sa trilogie précédente (que j'avais adoré) mais là le niveau est plus haut, la lecture plus exigeante. Au début il faut s'accrocher, les prénoms ne sont pas faciles à retenir mais l'histoire en vaut la peine. On déconnecte vraiment ! Bonne lecture
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C'est avec beaucoup d'appréhension et cependant beaucoup d'envie que j'ai commencé cette nouvelle aventure de Veronica Roth. En effet, il faut dire que sa précédente série, Divergent, ne m'a pas totalement convaincue car malgré une idée originale, les codes techniques sur lesquels reposent cette saga ne sont, selon moi, pas maîtrisés.

Quoiqu'il en soit, je ne regrette aucunement mon voyage avec Marquer les ombres/Carve the marks dont j'ai beaucoup aimé, sinon l'histoire, tout du moins l'univers pour le moins atypique.

Car la vraie force de ce roman ne provient pas de l'intrigue, banale et trop peu exploitée à mon goût, mais bien de son univers travaillé au millimètre près. Entre space opera et steampunk, j'ai été très agréablement surprise par la complexité de la galaxie où vivent les protagonistes. de plus, l'auteure ne se limite pas à présenter son monde dans les premières pages de son récit. Elle égrène par touche ce qui construit son roman et ce, tout du long. Que ce soit, la politique, les personnages ou le cadre - rien n'est laissé au hasard et à chaque fois que l'on se dit qu'elle a terminé de poser ses bases, et bien ce n'est pas finit. Ce sont des petits détails - des braises-ardentes ; des technologies propres à chaque nation ; des terres glacées contrastant avec les déserts ardents - mais tout est fait pour nous immerger dans l'inconnu.

Autre aspect que j'ai adoré, c'est la profondeur de caractère des personnages présentés. Tout en finesse pour gommer l'image d'adolescents trop lisses et fades.
Ils n'ont pas peur de reconnaître qu'ils ont peur, qu'ils ont mal ou qu'ils sont faibles. Ils pleurent et ne sont pas des héros sans peur et sans reproche pour qui la mort n'est qu'une formalité. Au contraire, chaque fois qu'ils ôtent la vie, cela les marques au plus profond d'eux-même jusqu'à venir les hanter.
On retrouve une réelle humanité que l'on rencontre peu souvent dans un roman.
Même les personnages secondaires sont très bien construits.

Concernant, l'histoire... et bien comme je l'ai dit, le schéma narratif est un peu pauvre puisqu'il s'agit d'une lutte entre des "gentils" et des "tyrans" venus dominer le monde où va s'embrigader, bien malgré eux, Akos (nation Thuvé) et Cyra (nation Shotet) que tout opposent. Mais paradoxalement, j'ai adoré suivre tout le cheminement et la réflexion qui découlent de cette intrigue. Pas une page n'est passée sans que je m'émerveille de l'imagination qui ressort de ce récit et des aventures vécues par les protagonistes.

On apprend à connaître les rouages du systèmes politique mis en place par les planètes fédérées, l'histoire des nations... Tout n'est que duperie avec les Shotet avec pour conséquence, une déformation de la réalité que même le lecteur n'arrivera pas à démêler.




Et puis, il y a cette histoire de flux, de don-flux et de destin qui apporte un petit côté mystique très appréciable. En effet, chaque personne développe un don peu commun en lien avec sa personnalité. Cela régit leur vie, surtout lorsqu'elle est liée à un destin énoncé par les oracles. Rien n'est censé pouvoir contredire cela et pourtant tout est sujet à interprétation. C'est grâce à cela que les personnages évoluent tout au long du récit et apporte cette touche d'originalité à une prophétie.

Pour ceux qui se posaient la question, il s'agit bien d'une série.
Au fur et à mesure de ma lecture, je comprenais que le récit était incomplet sous forme de one shot mais en même temps, je ne voyais pas où cela pouvait mener sur plusieurs tomes. Malheureusement, les révélations sous-jacentes de fin ne m'ont pas aidée à y voir plus clair dans les intentions de l'auteure même si j'ai très envie de lire la suite.


Enfin, Veronica Roth a pris en maturité avec cet ouvrage et c'est très agréable. Je me doutais que cette auteure avait du potentiel c'est pourquoi je lui ai donné une seconde chance et avec cette nouvelle série, elle a mis à profit sa singularité littéraire pour créer une histoire qui vaut la peine d'être lue.

Finalement, si je trouve l'intrigue brouillonne et peu originale, je ne peux que conseiller fortement de la lire ne serait-ce que pour découvrir un univers qui sort des sentiers battus. Même la romance, très cliché de prime abord, prend son temps pour bien se développer au point qu'elle je l'ai trouvé très plaisante.

Ne vous attendez cependant pas à trouver une action de dingue, vous serez déçus. Pour une fois, l'accent est vraiment mis sur une introduction des civilisations même si une bagarre éclate de temps en temps pour dynamiser tout ça.
Personnellement, c'est aussi ce qui m'a plu contrairement aux romans young adult plein de baston mais vide d'intérêt extérieur, on retrouve ici un style plus adulte, riche en descriptions et en découvertes.
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Deux peuples vivent sur la planète Thuvhé : les Thuvhésits et les Shotets, initialement peuple nomade qui s'est sédentarisé. Les deux peuples s'affrontent, s'accusant mutuellement d'avoir ouvert les hostilités.
Chez les Thuvhésits, il existent 3 oracles qui guident le peuple. La vie d'Akos et de ses frères et soeur, enfants d'un de ces oracles, va basculer le soir ou leurs destins sont divulgués au public. Capturé par le camp ennemi, Akos est forcé de se mettre au service de Cyra, la soeur du tyran qui règne sur les Shotets, pour aider cette dernière à contrôler son pouvoir, à l'aide de son don à lui. Les deux antagonistes vont devoir apprendre à s'entraider malgré la haine qui sépare leurs deux peuples.
J'ai adoré l'univers super original du roman, et les dons des personnages qui ressemblent presque à des malédictions. le pouvoir de Cyra notamment est magnifiquement décrit et utilisé par l'auteur.
On suit Cyra, Akos, leurs frères respectifs et les autres depuis leur enfance. L'alternance de point de vue permet de suivre l'évolution du caractère et de la personnalité des différents protagonistes, mais aussi de voir l'influence de la pression parentale, de leurs religion, ainsi que des événements parfois bouleversants qui vont bousculer leurs vies.
Je trouve que ce roman expose aussi de façon intéressante le paradoxe entre le libre arbitre, le choix de décider ce qu'on fait ou veut être, avec l'impact des croyances et des prophéties, une sorte de déterminisme qui finalement manipule les êtres.
Une belle lecture complexe et dépaysante que je conseille !
J'ai hâte de lire la suite 😍.
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