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Critiques filtrées sur 3 étoiles  
En Résumé : J'ai passé un sympathique moment de lecture avec cette novella qui nous fait découvrir Auri, personnage secondaires des Chroniques du Tueur de Roi. Un texte étrange, nous faisant découvrir une tranche de vie sur 7 jour de l'héroïne. Se dévoile au fil du récit sa vision du monde, complètement différente de la nôtre, ainsi que son comportement assez protecteur vis-à-vis de ce qui l'entoure et qui possède une certaine féerie et une certaine magie. Par contre si vous cherchez des rebondissements ou de l'action, passez votre chemin. On découvre au fil des pages une jeune fille, marquée par la vie, qui se révèle un minimum attachante et accroche le lecteur, même si je trouve que l'auteur la protège peut-être un peu de trop, surtout concernant sa « folie » dont il ne parait garder que les aspects les plus magiques. le sous-monde gagne ici en profondeur, offrant un lieu labyrinthique assez intéressant à arpenter. Après ce livre est loin de se révéler être le meilleur de Rothfuss, lui offrant plus de développer un peu un personnage qu'il affectionne, offrant un divertissement agréable mais loin de ce qu'il peut proposer dans son cycle. La plume est complètement différente de ses autres écrits, se décalant ver le poétique, et même s'il n'atteint pas le niveau de certains auteurs il s'en sort honorablement bien. Au final je ne suis pas déçu de ma lecture, même si je m'attendais à mieux, en tout cas de quoi patienter en attendant la publication du troisième tome des aventures de Kvothe.


Retrouvez ma chronique complète sur mon blog.
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"Lorsque Auri s'eveilla, elle sut qu'elle disposait de sept jours.
Oui. Elle en etait tout à fait sûr. Il lui rendrait visite le septième jour."

La musique du silence est un petit roman de quelque 155 pages qui s'adresse exclusivement aux lecteurs des chroniques du Roi et encore pas à tous.
C'est un texte à aborder uniquement si l'on accepte le parti pris de l'auteur qui est pour l'occasion de lever un peu plus le voile sur Auri, l'une des personnalités les plus marquantes des romans des "chroniques du tueur de Roi".

Auri est une jeune fille livrée à elle-même dans ce que l'on nomme le "sous monde", une sorte de ville sous la ville constitué d'un réseau de couloirs, salles et autres conduits en ruine.
Ce qui la caractérise c'est bien entendu son côté un peu Tom Bombadil, cette gentille folie qui la fait voir tout sous un filtre different d'une personne normal.
Elle croit profondément au pouvoir des noms sur les êtres mais aussi sur les choses et ainsi tout ce qui peut-être nommé acquiert forcément une âme et donc une forme de conscience et d'existence.
Elle se sent gardienne du bien-être de tous les objets inanimés qui "peuplent" son domaine où elle seule réside.

C'est ainsi que dans son monde souterrain elle s'est battit une forteresse de solitude où son existence est la recherche permanente d'un équilibre pour le bien-être des objets dont elle se sent la responsabilité et envers laquelle elle développe une empathie "fantome".
Par exemple dans ce qui lui fait office de chambre à coucher, elle pourra passer toute une soirée à changer de place les objets dont elle perçoit la détresse et le mal-être dans l'obscurité, et le lendemain alors qu'elle redécouvre la pièce éclairé et donc sous un autre point de vue, son appréciation du bien-être de ses objets change et la voila qui recommence à tout ranger de nouveau.

Le roman nous propose donc de partager pendant sept jours le quotidien, pour le coup chamboulé, d'Auri alors qu'elle doit se préparer à recevoir un invité de marque, Kvothe pour qui elle nourrit une obsession débordante depuis qu'elle est tombé sous le charme de ses chants au clair de Lune.
Clairement il n'y a pas d'histoire autre que celle de marcher dans ses pas et d'observer dans le silence les manifestations de sa perception tronqué de la réalité.

"De joie, Auri se mit à rire, et chaque éclat de son rire était comme un petit oiseau fusant de sa gorge pour s'élancer dans le salon."

Ça reste une lecture sympathique, Auri nous apparaît plus fragile et plus attachant encore sans que l'auteur ne soit tombé dans le piège d'un développement de ses origines alors que clairement le charme du personnage réside dans le mystère qui accompagne son passé.
Il y a un peu un côté Alice au pays des Merveilles finalement dans cette musique du silence avec une héroïne qui dans les deux cas évolue dans une autre réalité avec d'autres repères et d'autres codes.
L'écriture de Patrick Rothfuss est toujours aussi belle, plus lyrique et métaphorique que jamais pour servir finalement un roman, qui tient plus d'une oeuvre conceptuelle, expérimentale qu'autre chose.

Pour ma part j'ai bien apprécié l'effet de style et l'atmosphère générale littéralement envoutante mais il n'aurait pas fallu que ça traine sur 100 pages de plus ...
Lien : http://david-gemmell.frbb.ne..
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Après mon coup de foudre pour la plume et l'univers de Patrick Rothfuss dans le nom du vent, bien que sachant la saga en jachère depuis près de 10 ans, je ne me voyais pas aller jusqu'au bout du bout. Il me fallait lire cette novella singulière consacrée à la non moins étrange Auri, personnage fascinant de l'histoire.

Pourtant, je ne suis pas une adepte des textes courts en fantasy et cela se confirme ici. Je suis ressortie assez frustrée de cette lecture même en sachant à quoi m'attendre grâce aux avertissements préalables de l'éditeur. Mais si j'ai aimé retrouver sa plume, j'ai trouvé l'ensemble un peu plat et fade par rapport aux promesses faites en 4e de couverture. Je déconseille donc de la lire et je recommande juste aux lecteurs de découvrir La musique du silence après avoir lu les deux tomes déjà sortis dans cet univers : le nom du vent et La peur du sage (découpé en 2 parties chez nous). Cela n'aurait en revanche aucun sens, je trouve, de lire cette novella indépendamment du cycle, si jamais quelqu'un était tenté de découvrir l'auteur par ce biais.

Nous retrouvons ici, dans un décor et un récit très intimiste et sobre, l'étrange Auri, personnage singulier déjà du Nom du vent, qui est une ancienne école de l'Académie de magie où évolue le héros, qui a vrillé et vit dans un grand isolement désormais dans des recoins cachés et secrets de celle-ci. Je m'attendais un peu, je l'avoue, à aller à la découverte de ces lieux mystérieux et isolés en sous-sol où elle semble évoluer. Je pensais que l'auteur, l'ayant choisi pour seule héroïne ici, alors faire vivre ce décor et l'incarner, un peu comme Brian Catling fait vivre son étrange forêt dans Vorrh. Déception.

C'est un récit assez plat qu'on découvre ici, même s'il y a toujours le plaisir de retrouver la plume de l'auteur, qui se lit comme on boit du petit lait, mais il n'y a pas l'incarnation du décor telle que je l'attendais. Nous suivons juste Auri dans ces anciennes pièces autrefois habitées, aujourd'hui abandonnées et silencieuses, où elle tombe de temps en temps sur un objet ou une pièce de décor qui semble l'animer. Mais alors que l'auteur aurait pu faire un récit angoissant, un récit frissonnant, voire même juste un récit étrange et fantastique, il se contente de cette visite et je n'ai trouvé que de forts rares passages proposant réellement quelque chose qui en valait la peine en terme d'imaginaire. Et je ne parle pas d'émotion, on nous parle d'une héroïne percevant quelque chose dans cet immense et hétéroclite lieu abandonné, entendant comme une complainte… Cela aurait dû provoquer une émotion. Je n'ai rien ressenti.

Je suis restée extérieure à ma lecture et j'en suis la première déçue car Auri est un personnage que j'appréciais et que je pensais voir autrement ici. Certes on découvre sa manière très particulière de penser dans sa folie, qui la rapproche d'une féérie et d'un merveilleux étrange, qui détonne et marque, mais ça reste faible pour moi, quand tout semble être comme dans du coton et qu'on n'en fait rien. On ne la confronte pas à quelque chose qui permettrait de donner à cette pensée plus d'épaisseur et de rugosité. Il y a peut-être juste les ultimes lignes qui signalent un éveil, mais c'est bien trop tard pour moi.

Je suis ainsi un peu passée à côté de ma lecture et je me suis en plus sentie fort mal à l'aise face à la personnalité de l'auteur dépeinte par lui-même dans la postface. Il se présente presque comme quelqu'un de humble ayant voulu proposé un petit texte différent, mais dans son discours j'ai cru percevoir un égo démesuré où on me faisait comprendre que si je n'aimais pas c'est que vraiment je n'avais aucun goût et que seul les initiés étaient à la hauteur de la chose. Très peu pour moi… Si le monsieur a une aussi haute opinion de lui-même, pas sûre que ça passe avec moi ^^!

Je ressors donc un peu déçue de cette lecture totalement dispensable dont j'attendais vraiment autre chose. Pas un raccord à la saga de Rothfuss, du tout. Mais plutôt une histoire réellement singulière prenant et plongeant ses racines dans le fantastique, faisant vivre une aventure extraordinaire à son héroïne dans un décor qui aurait été vivant et incarné. Ici, je suis terriblement restée sur ma faim face à ce texte joliment écrit mais plat. C'est un peu triste de terminer sur une note pareille. Plus j'avance dans ma rencontre avec l'auteur, plus j'ai l'impression qu'il a des fulgurance à la hauteur du vide abyssal du reste. Dommage.
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Fan absolu de la "Chronique du tueur de roi" de Patrick Rothfuss, c'est avec beaucoup de plaisir et de curiosité que je me suis penché sur ce court roman, spin-off de sa série, consacré à Auri.
D'entrée de jeu, dans la préface, l'auteur prévient son lecteur que ce livre et atypique et pourra rebuter plus d'un lecteur.


Et effectivement, "La musique du silence" ne ressemble pas aux aventures de Kvothe. Ici, on est dans le monde d'Auri ; un univers sensoriel, contemplatif. L'auteur se fait plaisir et expérimente. le résultat est déstabilisant et donc loin du "Nom du vent" et de "La peur du sage". Cela ne plaira pas à tout le monde mais il reste intéressant de partager pendant une courte lecture le quotidien d'Auri et sa manière de voire le monde qui l'entoure.


Ai-je aimé ? Dur de répondre à cette question. Ce n'était pas une lecture palpitante mais après un début compliqué, on se laisse emporté par son atmosphère envoutante.
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The Slow Regard of Silent Things, est le titre anglais. Et c'est un titre bien plus adapté au contenu. En fait, ce très court roman est vraiment destiné à une population extrêmement restreinte. Pour commencer il faut être un fan des « Chroniques d'un tueur de roi », et succomber au charme d'Auri dans ces premiers romans. La lecture de la musique du silence devient plaisante si ces conditions sont rassemblées. Sinon ce n'est même pas la peine de l'ouvrir.
Pour les concernés, c'est un roman poétique un peu magique et surtout un peu triste. L'amour des choses bien faites est omniprésent, et la patience d'Auri inspire. Toutefois, il n'y a pas vraiment d'histoire ou d'intrigue. Finalement, La musique du silence c'est simplement un beau texte, une parenthèse dans l'histoire de Kvothe.
Lien : http://www.labibliothequedec..
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Je partage l'avis de certains commentaires, une lecture sympathique mais guère plus.
On découvre une Auri à l'image de ce qu'on attendait, un univers plutôt déprimant mais auquel le regard d'Auri ajoute mystère et poésie.
Le titre de l'ouvrage est extrêmement bien choisi: the slow regard of silence things. Tout y est dit.
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Alors la musique du silence de Patrick Rothfuss est un texte étonnant comme lecture. C'est le genre de récit qui passe ou qui casse je pense. J'adore le nom du vent, ici on suit Auri et ce livre est à l'image du personnage complètement "what the fuck" et plein de poésie. Auri vit dans sa bulle, avec sa vision des choses, son monde à elle... Et ce récit est tout a fait en miroir de cette héroïne c'est une bulle complètement décalée. En bref ce n'est pas une lecture pour tout le monde mais à laquelle j'ai adhéré et que j'ai bien aimé.
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Je ne ferai pas de chronique de ce livre étant donné qu'il s'agit d'un tome 2.5 et que je n'ai pas (encore) lu les deux premiers donc ne pourrais être totalement objective. Cependant, j'ai apprécié le côté totalement déroutant et déconcertant de découvrir une histoire sans pareil et absolument différente de tout ce que j'ai pu lire jusque là. Auri est étrange mais attachante et j'ai maintenant envie d'en apprendre plus sur l'univers dans lequel elle évolue.
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une de mes première lecture 2015, la Musique du Silence nous apprend comment Auri parvient a survivre dans les sous sol de la l'Université.
toutefois l'Auteur ne nous dit pas les événements qui l'on emmené a se retirer dans ce labyrinthe sinueux ou elle s'est construit une niche confortable installée au coeur même de ces lieux désolés.
j'ai aimé la poésie de ce récit traduit par Colette Carrière que je remercie ainsi que Marc Simonetti pour les superbe illustrations des couvertures.
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Assez déconcerte . C'est assez poétique et beau , mais c'est pour initiés . Il serait utile que l'éditeur et l'auteur le précisent . Ce petit livre ne peut se lire indépendamment
Lien : https://www.babelio.com/livr..
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