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sur 1475 notes

Critiques filtrées sur 3 étoiles  
Imaginez (dans quelques siècles ?) un monde où il n'y a plus d'Etats, mais seulement une société unique, civilisée, enfermée sous d'immenses cloches de verre protégeant de la pollution et du Grand Ennemi. En dehors de ces bulles, ce sont les non-zones, qui font figure de taudis moyenâgeux dans un paysage post-apocalyptique façon « la route » de Cormac McCarthy.
Imaginez (dans quelques décennies ?) une société mondialisée, démocratie auto-proclamée, dont la devise serait « Liberté, sécurité, prospérité ». Où la « liberté » est telle qu'on est libre d'être obèse si ça nous chante, mais où les cartes géographiques et les livres ont disparu, et où la liberté des médias est une vaste blague (façon Berlusconi). Où la seule culture est celle de l'ignorance. Où la « sécurité » est devenue « sécuritarisme » paranoïaque et où la cohésion sociale n'est maintenue que grâce à la peur d'un « Ennemi » désigné voire créé de toutes pièces par la Protection Sociale (façon G.W. Bush). Où la « prospérité » se traduit par un hyper consumérisme renforcé par l'obsolescence programmée, par des trafics douteux avec ceux qui règnent sur les non-zones (façon mafia russe), par un contrôle de la démographie où les femmes enceintes sont mises à l'index (façon chinoise), où la jeunesse est une tare et où il faut « vivre vieux et mourir jeune ».
Imaginez (dans quelques années ?) des couloirs aspirants, des vêtements thermoréglables, des canons à beau temps, des aliments synthétiques et des déplacements Los Angeles – Shanghai instantanés.
Imaginez…Ca y est, vous visualisez ? Vous êtes en Globalia, monde idéal qui évoque furieusement les Etats-Unis.
Idéale, cette société aseptisée, sans âme et sans espaces ? Baïkal n'est pas de cet avis. Rebelle, ce jeune homme rêve de s'échapper pour découvrir les non-zones. Parvenu à ses fins en étant manipulé à son insu par la Protection Sociale, il fera connaissance avec les populations locales et se verra contraint à mener la révolte contre Globalia.

Bon roman d'anticipation, fort différent des autres écrits de Rufin. L'auteur crée ici une sorte de « démocratie totalitaire », montrant les dérives et effets pervers de la démocratie actuelle si elle était poussée à l'extrême. Je ne suis pas d'accord avec l'éditeur, qui parle, d'un « grand roman d'amour et d'aventures ». J'ai trouvé le récit des péripéties de Baïkal plutôt ennuyeux, et l'histoire d'amour peu convaincante, j'ai eu l'impression qu'elle ne servait qu'à justifier l'étiquette « roman » plutôt que « essai ». L'humour tombe un peu à plat, et les références aux objets du passé censées drolatiques sont trop pédagogiques pour être vraiment amusantes. La fin du roman n'est pas non plus des plus brillantes et est bien trop gentille à mon goût.
Reste que ce monde nouveau est très bien imaginé et décrit, on pense à Orwell et à Huxley, on s'effraie de constater que les multifonctions et la société de consommation existent déjà, et que donc on n'est peut-être pas si loin de Globalia
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"La plus grande menace sur la liberté, c'est la liberté elle-même.
Comment défendre la liberté contre elle-même ?
En garantissant à tous la sécurité. La sécurité, c'est la liberté. La sécurité c'est la protection. La protection c'est la surveillance. La surveillance, c'est la liberté.
La protection ce sont les limites. Les limites, c'est la liberté."

C'est en partant de ce sophisme dérangeant, que J.-C. Rufin décrit une société future imaginaire dont il s'agit du credo : Globalia, .
Un monde dans lequel la démocratie mondialisée est portée jusqu'à un paroxysme tel, qu'elle paraît bien plus effrayante que la plus sournoise des dictatures communistes. Un monde où toutes les libertés sont accordées, à l'exception de celle de réfléchir par soi-même. Un monde où l'hypocrisie est un mode de vie, menée à grand renfort d'euphémismes. Un monde où le passé de l'humanité est censuré, car jugé trop subversif. Un monde constitué d'un ensemble de cités construites sous d'immenses coupoles de verre, totalement coupées du monde extérieur, nié : les non-zones.
Les non-zones dans lesquelles s'entassent un tiers-monde refoulé et diabolisé par Globalia.

Dans ce monde, J.-C. Rufin conte l'histoire d'un jeune Globalien qui cherche à en savoir davantage et qui tente sa chance de l'autre côté des grandes verrières.

Ce que j'ai trouvé intéressant ici, c'est son écho avec notre monde. Il y dénonce les dérives de la mondialisation et l'abondante production de lois et règles destinées à combattre l'insécurité sans jamais traiter le problème à la racine.

J'ai évidemment beaucoup aimé ce roman, et qui conforte mon grand intérêt pour la production de cet auteur, qui appréhende des questions complexes dans des décors variés, le tout avec un style simple et élégant.

Allez, pour terminer une petite citation, tellement vraie ! :

"Les démocraties cultivent leurs ennemis, elles liquident leurs adversaires. Car...
Les ennemis sont ceux qui vous haïssent et qui veulent nous détruire. Alors que...
Les adversaires sont ceux qui nous aiment et qui aimeraient nous transformer."
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"Tout ce qu'il avait découvert dans les non-zones révélait Globalia sous un jour qui rendait cette société haïssable et digne d'être combattue. Quand il avait voulu s'en échapper, c'était avec le désir vague de retrouver une liberté qu'il avait imaginée lui-même. Désormais, il voyait dans Globalia un ennemi, une construction humaine retournée contre les hommes, un édifice fondé sur la liberté mais qui écrasait toute liberté, un monstre politique à détruire. (p375)"

Jean-Christophe Rufin se fait le créateur d'un monde futur, Globalia, dans lequel l'uniformisation règne, où chacun et chacune n'a à s'inquiéter de rien et coule des jours heureux et uniformes. Mais dans tout monde, il y a des êtres qui se rebellent, qui n'acceptent pas les règles établies et qui cherchent à comprendre les limites de ce monde et à trouver la faille et ceux qui gouvernent, dirigent, influencent en un mot détiennent le pouvoir.

Une dystopie dans laquelle on s'installe, trouvant le précepte à la fois bien sympathique quoique terrifiant. Tout est aboli, tout ce qui pourrait être source d'inquiétude et de stress, la Protection Sociale a tout prévu, organisé, planifié, ne laissant aucune place à l'imagination ou à la moindre vague. Une histoire qui démarre sur la fuite d'un homme, le héros, Baïkal, celui qui va devenir le Nouvel Ennemi, devenant le gibier d'une chasse à l'homme programmée et consentie, un homme dont le visage va inonder les écrans, pour lequel des alliances, comme souvent, entre racailles et pouvoir, vont se faire car chacun, que ce soit sous le dôme où dans les non zones, y trouvera son intérêt.

L'auteur va, en homme de lettres qu'il est, créer un autre pouvoir, une force silencieuse,  au sein de Globalia faisant de l'écrit et des mots (voire des livres) une arme car n'est-ce-pas les livres que toute dictature évince dès sa prise de pouvoir ?

Alors s'engage une course où la manipulation et les intérêts ne se révéleront qu'en fin de récit, où les figures des zones hostiles font preuve d'humanité et ouvriront les yeux de Baïkal et Kate sur un monde non aseptisé où l'homme est responsable de son destin et doit survivre dans un monde hostile, sans la main mise d'un gouvernement omniprésent mais où la valeur des sentiments et des actions ne répondent pas à l'ordre établi.

Si j'ai pris du plaisir dans la première partie du récit avec la découverte de Globalia et par la même occasion de l'imagination de Jean-Christophe Rufin se faisant visionnaire d'un avenir dans lequel nous pouvons déjà entrevoir certains signes présents, au fil des pages mon plaisir s'est un peu émoussé. Peu à peu les personnages secondaires et pourtant primordiaux dans le récit, me sont apparus un peu caricaturaux de ce type d'histoire, où il y aura des sacrifices, où les puissants se révèlent manipulateurs et ayant bien d'autres objectifs en tête, l'histoire d'amour passant en second plan et n'est qu'un alibi (mais cela ne me dérange pas plus que cela).

C'était une lecture agréable, un peu longue à se conclure et de façon assez conventionnelle, mais qui ne me marquera pas durablement. Les thèmes du bonheur pour tous, de la longévité, de l'uniformisation, de la prise en charge des masses y sont traités mais comme ils l'ont été déjà dans de nombreux romans, de façon parfois plus forte et plus originale ou novatrice et comme parfois elles apparaissent dans certains pays ou dans nos modes de vie.
Lien : https://mumudanslebocage.wor..
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la société que nous décrit Rufin est un monde affichant être une démocratie absolue ou tout est fait pour uniformiser la pensée . Dans un futur non déterminé , dans un état mondial où il est devenu rarissime qu'un individu s'oppose à la pensée unique , ce texte se ressent comme une alerte de ce qui nous guette . Ce système est-il si différent que cela du nôtre ? Oui car la mondialisation y est bien plus aboutie , l'écrit y a presque disparu , remplacé par des écrans ressassant la propagande d'une classe dirigeante constituée d'une poignée de capitalistes . Nous ne sommes pas trop loin de l'univers cauchemardesque du " 1984 " d'Orwell , mais la trame est plus romancée et les personnages bien plus nombreux .
Moins abouti politiquement que le livre d'Orwell , c'est tout de même un bon moment de lecture mais l'on déplore quelques incohérences , certaines longueurs et des broderies inutiles à la démonstration qui complexifient l'histoire .
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Il m'en aura fallu du temps pour terminer ce livre! Non pas à cause de l'écriture ou de l'intrigue, mais la fatigue a freiné mon élan. J'y suis pourtant arrivée, chapitre après chapitre, lentement mais sûrement.
L'idée du roman m'a tout d'abord captivée: dans un futur (proche?), Globalia s'offre comme une société parfaite, protégée du reste du monde, les "non-zones", par une cloche de verre sous laquelle le climat est réglé par des canons à beau temps (dommage pour ceux qui préfèrent l'hiver...). L'Homme y est considéré comme une espèce potentiellement dangereuse; les livres, papiers et stylos ont disparu (autant vous le dire, Babelio n'existerait pas!); les cartes géographiques ont été abolies et l'apprentissage de l'Histoire s'apparente à un délit. Toute relation entre les peuples, leur histoire, leur terre a été déclarée notion anti-démocratique.

Prenons les choses dans l'autre sens: "La démocratie dans Globalia est universelle et parfaite, tous les citoyens ont droit au minimum prospérité à vie, la liberté d'expression est totale et la température idéale. Evitez cependant d'en sortir car les non-zones pullulent de terroristes et de mafieux. " (4ème de couverture - Folio).

J'ajouterais, évitez aussi de vouloir en sortir sous peine de devenir l'ennemi public numéro un car "un bon ennemi est la clé d'une société équilibrée."
Cela fait froid dans le dos, n'est-ce pas ?
Jean-Christophe Rufin visionnaire ?
Même si en 2004, date de sortie de son roman, on ne parlait pas encore de wokisme ni de cancel culture, l'auteur dépeint ici un monde tel qu'il pourrait être si nous effacions tout…le constat est sans appel : c'est terrifiant !
On suit dans cette histoire un jeune couple, Baïkal et Kate. Tous les deux veulent quitter Globalia. Nous suivons donc leurs aventures, tantôt du côté de Globalia et de ses dirigeants manipulateurs, tantôt du côté des non-zones et de leurs terroristes.
Même si l'idée du livre est captivante, aussi bien qu'effrayante, je me suis tout de même un peu ennuyée. Il m'a manquée un je-ne-sais-quoi, un chouilla de dynamisme pour rendre la lecture inoubliable. Je ne me suis pas attachée aux personnages, particulièrement Baïkal, que j'ai trouvé froid. Pur produit, sans doute, d'une société aseptisée dans laquelle même les sentiments sont contrôlés.
Quant à la fin, elle m'a vraiment déçue. Je l'ai trouvée plate et sans saveur. En même temps, après réflexion, peut-il y avoir encore de l'intérêt et de la saveur à quelque chose dans un monde tel que celui présenté ici ?
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fiction dérangeante mais si bien menée ! une aventure à ne pas vivre !
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Globalia, une nouvelle société sans états ni frontières où règne la sécurité et où il fait toujours beau. Oui...mais! La sécurité ça se paie et la liberté en prend un coup : vivre sous une cloche et faire tous comme les autres. C'est dans ce monde que nous amène J.C. Rufin. Comme 1984, ce roman pousse le lecteur à s'interroger sur les dérives actuelles de la société. On retrouve cette dualité entre les "terroristes" qui vivent en dehors et les gens civilisés qui ont accès au bonheur, cette même dualité qu'on retrouve dans le meilleur des mondes de Huxley, et c'est cette même dualité qui m'a posé problème à la lecture de ce livre comme si le monde se divisait entre noir et blanc, qu'on était civilisé ou sauvage...
En bref, une histoire plaisante qui se lit bien et vite mais qui m'a laissé un gout d'inachevé.
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« Globalia » est plutôt une agréable surprise et permet à Rufin de démontrer des qualités insoupçonnées dans un registre ou je ne l'attendais guère.

Le propos est une critique à peine voilée contre la tentative de modelage du monde par les États-Unis ou plus généralement par une fausse démocratie dirigée en réalité par des lobbys industriels/financiers plus puissants que les hommes politiques et la presse, réduits de fait à de simples marionnettes.

Rufin décrit donc un monde certes confortable mais factice ou le citoyen est conditionné pour ne pas réfléchir et continuer à servir les intérêts souvent économiques des véritables dirigeants.

Hors de ce monde, survivent des peuples revenus à l'état semi sauvage et communément désignés par Globalia comme des terroristes au motif qu'ils ont refusé de partager leurs valeurs.

Mais Rufin choisit de ne pas aller jusqu'au bout du conflit et laisse son roman dans un état de status quo, chacun restant de part et d'autre des murailles délimitant son territoire.

On pourra sans doute regretter ce manque d'engagement terminal, hausser les épaules devant le manque d'intérêt de la morne relation amoureuse entre les personnages principaux, mais plus logiquement louer les qualités d'écriture et le parti assez audacieux de l'auteur, qui réussit pour le coup à tenir en haleine sur toute la durée d'un roman ambitieux et remarquablement écrit.
Lien : https://lediscoursdharnois.b..
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La science-fiction n'a jamais été ma tasse de thé. Je n'ai donc pas beaucoup de points de comparaison pour juger de celui-ci. du point de vue littéraire par contre, je crois, en toute modestie, avoir des références et ... l'écriture ne m'a pas convaincue du tout. Bien sûr, les idées qui s'en dégagent frappent juste en attaquant nos croyances en la sacro-sainte démocratie bien pensante; mais le roman, c'est-à-dire la forme qu'a choisie Rufin, pour nous faire part des ses réflexions, est à mon avis raté. L'histoire principale se dégage mal (est-ce l'histoire d'amour?): elle se perd dans les méandres alambiqués de rebondissements improbables mettant en scène un multitude de personnages secondaires sans intérêt. Qui plus est, le roman m'a semblé alimenter la thèse d'un "complot" grandiose mené par quelques-uns pour manipuler l'ensemble des individus, idée à laquelle je ne souscris nullement. La post-face de justification de l'auteur est un autre point agaçant de l'ensemble. Je ne retiendrai pas grand chose de bon de ce roman dans lequel je suis entré difficilement et que j'ai eu hâte de finir. Et, si j'accorde trois étoiles, c'est seulement pour les idées qui auraient pu s'exprimer plus simplement dans un essai. Plus je lis Rufin et plus je trouve que sa réputation en tant qu'auteur est infondée.
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Certains ici discutent de savoir si c'est de la Science-Fiction ou pas et prêtent au livre une dimension philosophique, rien que ça ! Rufin est sans doute le mieux placé pour en parler et n'a pas dit que son roman était de la Sf mais qu'il avait souhaité s'inscrire "dans la tradition du conte philosophique". Cela me paraît assez juste pour ce roman car pour ce qui est de philo, je pense que ce n'est parce qu'un roman déroule une histoire assez alambiquée et disons-le assez incompréhensible (pour moi, surtout la fin que certains - qui ne l'ont sans doute pas plus comprise que moi- trouvent d'ailleurs trop rapide ou bâclée) que c'est de la philo. Encore une fois Ruffin explique : il a vu dans le texte de Tocqueville le danger de la démocratie qui serait "la dictature de la majorité". Ok. Sauf que lui décrit une société se disant une "démocratie parfaite" mais où le taux d'abstention aux innombrables élections atteint 98%. Donc ça n'est pas une démocratie. Donc je ne comprends pas ce que Ruffin veut dire. Il dit contester l'idée que la démocratie serait fragile car elle se nourrirait d'ennemis pour assurer sa stabilité et il prend l'exemple de la guerre froide et de la chute de l'URSS. Je ne vois pas en quoi cet exemple démontre quoi que ce soit. En tous cas pas avec ce livre. La société qu'il décrit est à la fois une gérontocratie, une ploutocratie, une médiacratie (?), une oligarchie héréditaire de quelques monarques capitalistes recevant et transmettant les pouvoirs dans leur famille. Des héritiers donc. Je ne vais pas plus loin dans l'analyse des messages de Rufin car ce serait trop long et ne vais que finir par mon avis mitigé : je trouve que Rufin - qui me semble être un homme tout à fait sympathique et intéressant -n'y a pas de style particulier (c'est le 1er de lui que je lis), qu'il écrit un peu comme il parle : c'est fluide, assez élégant et agréable, un peu lent, voire aux limites de l'endormissement. J'ai trouvé qu'il y avait beaucoup de longueurs et qu'il aurait pu raconter la même histoire en bien moins que 500 pages (ouf!) et qu'il y a trop de miévrerie "fleur bleue" ( ça m'a évoqué les livres de cet écrivain méconnu aujourd'hui mais partout dans les années 70 - René Barjavel - qui a écrit quelques romans d'anticipation qui se laissaient lire..). Ceci dit j'ai trouvé que le rythme s'accélérait sur la fin et j'avais vraiment envie d'arriver à la conclusion mais, comme un soufflé au fromage le récit fait pfuitt.. ou alors je n'ai pas compris (ce qui possible). Certains comparent ce livre à 1984 d'Orwell, mais ils sont très différents et ont chacun un côté très bancal je trouve.
En résumé : ça se lit bien (rien d'agaçant dans l'écriture), et c'est déjà ça mais c'est trop long, trop lent et alambiqué, donc finalement surfait ? (désolé Mr Rufin)
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