Après le décès de Rita, sa petite fille reçoit en héritage sa commode aux 10 tiroirs de couleurs. Mais pas uniquement, dans chacun des tiroirs, la vieille femme a laissé un objet qui a marqué sa vie ainsi qu'une lettre qui retrace son parcours aussi heureux que chaotique. Ainsi, sa petite fille découvre son abuela sous un nouveau jour, jeune fille qui a dû fuire l'Espagne franquiste avec ses soeurs et se réfugier en France. Tous les secrets de famille sont dévoilés à travers les mots de Rita.
J'ai adoré ce roman très court mais tellement émouvant. Rita n'a pas eu une vie facile et pourtant elle est restée tellement forte. Je me suis beaucoup attachée à ce personnage.
J'ai beaucoup aimé le côté historique également. Je ne connaissais pas trop ce pan de l'histoire concernant l'Espagne. L'autrice resitue de façon claire les événements de l'époque.
Je suis passée par plusieurs émotions, j'ai ri, pleuré , été révoltée par certains comportements de Rita aussi... Mais je ne peux que conseiller ce roman qui se lit très facilement.
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Lorsque sa grand-mère Rita décède, la narratrice devient propriétaire d'une commode colorée au neuf tiroirs. Cette commode l'a questionné pendant des années et elle est curieuse d'en découvrir ses secrets.
C'est ainsi qu'au fil des tiroirs ouverts, on découvre la vie de Rita, de son enfance lorsqu'elle quitte l'Espagne avec ses 2 soeurs Carmen et Léonore, au jour où elle tombe follement amoureuse, en passant par sa vie de jeune maman.
Quelle vie que celle de Rita !Et quel bonheur que de la découvrir, surtout en l'écoutant de la voix d'Olivia Ruiz !
C'était mon 3ème livre audio et j'ai vraiment beaucoup aimé. Olivia Ruiz nous fait vivre les émotions de ses personnages avec justesse. C'est avec tristesse qu'on termine ce livre, je serai bien resté auprès de Rita encore pour un long moment !
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J'ai craqué. J'avais dit que je ne le lirai pas, parce qu'il y avait déjà trop de livres qui me tendaient les bras, mais il m'a alpaguée à l'entrée d'un supermarché, et c'est aussitôt apparu comme une évidence que je devais faire une place de quelques heures à cette fringante grand-mère et à sa petite-fille. Parler de cadavre dans le placard pourrait être littéralement indiqué, mais il y a tant de vie, de passion, de feu, de rage, et de survie cachés derrière toutes ces serrures. Un passé bien verrouillé, il est vrai, mais pour n'en ressurgir que plus éclatant. le moins qu'on puisse dire, c'est que la pauvre petite, ça lui pète au visage. Elle s'en doutait peut-être qu'elle allait vivre une nuit d'enfer, assise devant son trésor. Comment savoir ? Peut-on seulement se douter d'une telle histoire (à tiroirs) ? On s'y perd un peu. Est-ce important ? N'est-ce pas un peu le but d'un tel voyage ? Se perdre pour mieux se retrouve. on pourrait en dire long sur ce petit livre, aussi dense, plein, et intangible de l'extérieur qu'un câlin avec sa grand-mère, mais une invitation suffit : à le lire, à le savourer, à le garder dans un coin de son coeur, surtout quand on a eu la chance d'avoir une mamie de cette trempe là, partie, mais toujours un peu là.
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C'est un roman qui parle des femmes. de femmes de quatre générations différentes (je dirais même cinq en comptant la petite dernière), fortes mais pour différentes raisons. On les retrouve grâce aux écrits de Rita légués post-mortem à sa petite fille. Elle y raconte son départ de l'Espagne sous dictature franquiste à ses 10 ans jusqu'à son décès. Ses peines, ses amours, son caractère indompté et indomptable. Tout ce qui fait ce qu'elle est se retrouve transcrit pour la Mémoire.
C'est un format très original, on découvre donc toute une vie et celles qui lui sont attachées dans les grandes et parfois les petites lignes. Extrêment bien écrit et coloré à souhait on se retrouve dans ces personnages attachants. On voudrait l'espoir de l'une, la passion de l'autre, la raison d'une autre encore. Tant de femmes différentes qui ont les mêmes racines déracinées.
Un magnifique livre haut en couleurs et tout cela grâce à une commode remplie avec amour !
Une découverte très enrichissante !
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On la connaissait chanteuse, musicienne, compositrice, voici une nouvelle corde à l'arc d'Olivia Ruiz : l'écriture. Ce premier roman est une très belle réussite ! Elle réussit à faire côtoyer souvenirs de jeunesse et fiction au service d'une écriture maîtrisée et fluide et d'un récit profondément sensible. La grand-mère d'Olivia Ruiz n'a jamais raconté à sa petite-fille ses années d'exil après la guerre civile en Espagne et son arrivée en France. Qu'à cela ne tienne ! L'auteure a imaginé l'histoire de Rita, une espagnole qui lègue à la narratrice du roman, tous ses souvenirs dans une commode aux tiroirs de couleur. Durant une nuit, celle-ci se plonge dans les écrits de sa grand-mère : son départ d'Espagne, ses années de galère en France en tant qu'exilée, son grand amour Rafael, ses enfants, ses soeurs et le café La Terrasse à Marseillette. Olivia Ruiz puise dans l'écriture la force de raconter ce qu'elle aurait voulu entendre de sa propre grand-mère. Un regret comblé pour elle, une sublime histoire d'amour pour nous !
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Les mots me manquent pour décrire ce que j'ai ressenti à la lecture de ce roman.. Je ne m'y attendais pas. Oui voilà, c'est ça le plus important, je ne m'y attendais pas, et j'ai adoré, j'ai pleuré, j'ai aimé tous ses personnages. Allez-y les yeux fermés. C'est magnifique.
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J'ai beaucoup aimé l'histoire de l'Abuela (Joséphine et Rita à la fois) : une histoire pleine de secrets, découverte, avec cette fameuse commode arc-en-ciel, à travers les yeux et le toucher de la narratrice, sa petite fille. On se prend d'affection pour chaque personnage, on y "sent" l'Espagne et la nature si rassembleuse des espagnoles, à Narbonne comme à Toulouse.
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