La commode aux tiroirs de couleurs

J'ai choisi de découvrir ce roman car je connais peu cette partie de l'histoire et j'ai bien fait.

C'est une histoire de femmes au fil du temps. Leurs réussites, leurs échecs qui vont les porter malgré tout.

Ce livre c'est aussi la force de la transmission intergénérationnelle, l'importance de laisser une trace pour ne jamais oublier.

Le livre audio est lu par l'auteur Olivia Ruiz, avec son accent chantant, c'est un régal. Sa voix se prête merveilleusement bien à l'exercice.

Je vous recommande cette lecture qui est très agréable.

A l'image d'Olivia Ruiz, son premier livre est un concentré jubilatoire de poésie et de sensibilité. Cette saga familiale transmise par une grand-mère à sa petite-fille par l'intermédiaire de "la commode aux tiroirs de couleurs" est l'unique héritage légué par "l'abuela" à sa descendance, pour que " ces femmes si différentes, si vivantes, si complexes qui composent [son] arbre généalogique puissent [l]'inspirer et [l]'aider à savoir qui [elle est], le fruit de quels voyages et de quelles passions. L'histoire d'une famille d'exilés espagnols venue se réfugier en France pour fuir le franquisme racontée à travers les yeux d'une enfant déracinée devenue femme, que la passion et la combativité ont rendu indéboulonnable et forte pour ses proches. Un hymne à la puissance de la féminité et à la force des convictions.

Une jeune femme hérite, à la mort de sa grand-mère, une commode aux tiroirs de couleurs différentes. Ce meuble, son abuela n'a jamais voulu qu'elle y touche. Elle se rappelle que, petite fille, il lui semblait être le summum du mystère.

Aujourd'hui, en plein deuil, elle ouvre les tiroirs un à un, doucement, et découvre l'histoire de cette femme forte qui a été si présente pour elle…

J'ai eu l'occasion d'écouter le livre lu par Olivia Ruiz elle-même.

Dans chaque tiroir de la commode se trouve un objet qui se rattache à une période de la vie de Rita, arrivée petite fille en France, en exil de sa chère Espagne et orpheline. Au fil des années, Rita vit différentes choses, heureuses et malheureuses.

Olivia Ruiz, avec son accent chantant, m'a transportée littéralement dans cette France des années 40, dans ce quartier peuplé d'hispaniques. Les mots espagnols se mêlent au français, les mimiques de chaque personne sont vives.

Je me suis laissée porter par le récit, par cette Rita pleine de vie, de courage, de peines, de bonheurs, d'énergie. Les décennies passent, et avec elles, la jeune femme avance dans sa vie. Elle mûrit, devient mère, femme, grand-mère. Et chaque étape donne matière à un véritable tableau coloré et vivant.

Jusqu'ici, je ne m'étais jamais vraiment intéressée à Olivia Ruiz. Comme tout le monde, j'ai entendu sa chanson “La femme chocolat”. Mais je ne savais pas du tout qu'elle écrivait. C'est un peu par curiosité que j'ai demandé ce titre, histoire de me faire ma propre opinion. Et j'ai découvert une plume emplie d'émotion et de tendresse.

Je suis enchantée par cette découverte!
Lien : https://au-fil-des-pages.be/

« Donner la vie, c'est prendre un énorme pavé en pleine figure. le plus beau pavé du monde, lancé du plus bel élan, du plus beau geste… mais en pleine figure tout de même. »
C'est précisément cette phrase qui m'avait donné spontanément l'envie de lire ce roman à sa sortie, doublée de la curiosité de découvrir la plume de l'auteure, appréciant particulièrement celle de la chanteuse.

La petite histoire dans la grande,
Des mots sur les maux de l'exil,
Un chapitre, pour chacun des trésors que cache cette intrigante commode,
Une héroïne bouillonnante et audacieuse, aux fêlures de vie qui la blesseront sans jamais la briser et guideront ses choix de femme, avide de liberté et d'amour,
Sans oublier, ce café, « ses pensionnaires et ses habitués » , qui lorsque j'ai croisé leur route en fin de lecture m'ont spontanément fait fredonner une chanson. Une chanson qui parle de « p'tit coeur tout mou », de « vieux à la belote qui braillaient », de « joyeux bordel dans mon café ». Quelle coïncidence…

« La Commode est aux tiroirs de couleurs », c'est tout ça et bien plus encore..
Je n'en dévoilerai pas plus… et vous invite, à vous assoir toute une nuit durant, au côté de la petite fille de « l'Abuela » pour partir avec elle à la découverte des trésors que recèle cette commode, gardienne de secrets et passeuse d'histoire, mais aussi merveilleuse preuve d'amour d'une grand-mère à sa petite fille.

La poésie et le talent de conteuse de la chanteuse se retrouve dans la plume de l'écrivaine. Un premier roman réussi, qui « se déguste », en attendant d'avoir le plaisir de lire le suivant.

Rita, l'Abuela, a laissé à sa petite fille une commode aux tiroirs colorés. Chaque tiroir contient un bout de vie, des objets, des lettres, des mots, des odeurs. Alors, sa petite fille va ouvrir tiroir après tiroir et faire des découvertes bouleversantes et si émouvantes.

l'Abuela a reconstruit sa vie après avoir fuit son pays alors qu'elle n'était qu'une enfant pour échapper à la dictature et s'exiler en France. Elle lui dévoile des secrets de famille lui permettant de comprendre et d'acquérir le pouvoir de transmission. Elle lui raconte l'amour de sa vie, la naissance de ses enfants, les galères dans son immeuble à Narbonne, Pepita, Rafael, Cali, Juan et tout ceux qui ont peuplé sa riche vie.

C'est une saga familiale qu'Olivia Ruiz nous transmet, mettant en exergue la force du souvenir, la nécessité de comprendre chaque histoire de famille pour mieux en recevoir les moralités.

Je me suis laissée emporter par ce tourbillon espagnol d'émotions où l'amour frémit fort, très fort. C'est tendre et brut à la fois.

Chaque tiroir coloré de cette commode renferme des secrets de famille, des souvenirs.
C'est le destin de toute une génération de femmes d'origine espagnole, riche en "épreuves surmontées", avec leurs "blessures", leurs passions, leurs "joies".
C'est aussi l'histoire d'un exil, pendant la période de la guerre franquiste.
Une "leçon de liberté".
C'est une belle histoire, simple, touchante, très bien écrite, agréable à lire.

L'histoire d'une vie. A la mort de sa grand-mère, une jeune femme découvre son passé en ouvrant tour à tour les tiroirs d'une commode.
Et là, on plonge avec la protagoniste dans le passé de cette grand-mère : la fuite d'Espagne en tant qu'enfant d'opposants à Franco, la jeunesse en exil, à travailler et à aller à l'école, le premier amour, un drame, la naissance d'une fille... tout à tour des événements difficiles, dramatiques, ou au contraire très gais, au sein de cette communauté espagnole très unie.
L'histoire s'écoute avec beaucoup de plaisir. le livre audio lu par l'auteur est très réussi. J'ai passé un très bon moment d'écoute.
Une belle découverte avec ce livre audio.
Merci à Audible et à Netgalley de m'avoir permis de découvrir ce livre et cette auteur dont je ne connaissais que quelques chansons.

Tout commence par un voyage dans le passé sombre avec ce couple espagnol qui vécut la période franquiste avec beaucoup de peur et de doute. Mettre leurs trois enfants à l'abri en France à Narbonne fut une décision prudente et murement réfléchie sans penser une seule seconde que les français ne verraient pas cette arrivée massive d'étrangers d'un bon oeil. Ce nouveau départ pour ces trois filles sera difficile. Rita ne va pas se plaire dans ce pays, elle le racontera dans "ses mémoires" qui détaillent sa vie de jeune fille, de femme et de mère. Il y aura des épreuves difficiles, des moments de doute et ces rencontres qui vont la faire grandir, l'embellir, la marquer tout au long de sa vie. Recevoir ces confessions semées dans ces tiroirs de couleurs vont faire vibrer d'émotions le coeur de sa petite fille.
J'ai lu ce roman quasiment d'une traite, tellement conquise par la plume d'Olivia Ruiz qui m'a fait beaucoup penser à celle de Carole Martinez. L'auteure fait ressortir avec beaucoup d'intensité les émotions, les joies, les peines et les rencontres de ses personnages auxquels je me suis de suite attachée. C'est une invitation au voyage vers la destinée de plusieurs générations de femmes libres.
Lien : https://pausepolars.wordpres..

Je connaissais l'univers musical de Olivia Ruiz mais avec "La Commode aux tiroirs de couleurs" je découvre une autre facette de la chanteuse.

Une famille qui a su rester unie même après les terribles épreuves par lesquelles elle est passée, c'est beau et c'est touchant.
Pas besoin de phrases ou de mots compliqués pour dire que l'on s'aime. C'est simple et à la fois très difficile de l'avouer, mais on y arrive toujours.

Les chapitres, neuf au total comme les tiroirs de la commode, racontent tous une étape, un moment important de la vie de cette jolie famille. J'avais envie d'en découvrir davantage, je n'avais pas envie de les quitter.

Mon avis :
Ce roman est comme ces poupées russes que l'on découvre l'une après l'autre. Chaque tiroir, chaque nouvelle trouvaille révèle une part de l'histoire de Rita, cette Abuela hors du commun qui se raconte peu à peu. On passe du rire aux larmes, de l'émotion à la gêne. L'auteure, grâce à sa plume poétique, nous entraîne dans un voyage passionnant, au coeur de cette lignée de femmes tout aussi impressionnantes les unes que les autres.
La pudeur pointe parfois le bout de son nez, avec timidité et on s'imagine parfaitement vivre aux côtés des protagonistes les moments joyeux comme les tragédies, car tout y est abordé, sans fard ni langue de bois.
J'ai vraiment été séduite par l'écriture, mais également par le fond du récit car je ne connaissais pas l'histoire de ces espagnols qui sont venus se réfugier chez nous, par centaines de milliers, pour fuir la guerre civile.
Une merveilleuse découverte que je vous propose de découvrir au plus vite, vous ne regretterez pas le voyage .