Le palais de minuit

Livre destiné surtout à un jeune public, avec son atmosphère fantastique... Les dernières pages m'ont parues longues et j'avais hâte d'arriver au point final du roman. Beaucoup moins séduite que par la saga du "Cimetière des livres oubliés", trop de fantastique et d'effets spéciaux tuant l'univers fantastique.

2ème livre du Cycle de la Brume, ce livre peut être lu indépendamment du premier.
Autre histoire, autres personnages, autre lieu.

Mais, ici aussi, l'auteur a mis l'accent sur l'amitié profonde qui unit de jeunes adolescents, et leur code d'honneur.
L'histoire, bien qu'effrayante, puisque les spectres et le mal sont omniprésents, est racontée avec une écriture fine et sensible.
On sait très vite que la confrontation entre le bien et le mal est inévitable, mais cela n'empêche pas d'aller au bout du récit.

Une chose que j'ai fort appréciée dans ce roman est la présence d'un nouveau protagoniste : la ville de Calcutta. Car Carlos Ruiz Zafon en parle et la décrit comme un personnage.
Elle est belle et hideuse en même temps, attirante et répugnante, douloureuse mais pleine d'espoir.
Sans cette toile de fond, j'aurais beaucoup moins apprécié ce livre.

Après avoir lu et adoré le prince de la brume, il FALLAIT que je lise le deuxième volume du cycle de la brume... Bien qu'on puisse les lire indépendamment, j'ai choisi de les lire dans l'ordre de parution.

Même auteur, même série, même ambiance mystérieuse... ma chronique sera sans doute courte car très similaire à celle du Prince de la brume.
Ici, l'histoire commence dans un orphelinat au coeur de l'agitation de Calcutta. Très vite, on retrouve cette ambiance sombre caractéristique du style de cet auteur, encore une fois très oppressante, et son écriture poétique. Néanmoins, j'ai trouvé que ce livre ci était moins effrayant.

J'ai moins accroché aux personnages car ils étaient plus nombreux, j'ai parfois un peu mélangé les noms indiens... En effet, le point de vue change régulièrement et j'avais parfois un peu de mal à me repérer. Les thèmes et l'intrigue m'ont eux aussi moins captivé. J'ai trouvé que le fantastique avait une place un peu plus importante dans le palais de minuit que dans le Prince de la brume et ça aussi, ça m'a moins plu.

J'ai donc été un peu déçue par cette nouvelle lecture de Carlos Ruiz Zafón même si j'ai quand même passé un très bon moment. Ma chronique paraît assez négative mais les points positifs prennent tout de même le dessus sur les points qui m'ont déplu. Je pense que si on a aimé le prince de la brume, la lecture du Palais de minuit vaut le coup car l'écriture de l'auteur est vraiment magnifique mais dans le cas contraire, je ne le conseillerai pas.

Une lecture agréable mais moins bonne que le volume précédant du cycle de la brume

J'avais plutôt apprécié le premier volume de ce cycle que j'avais trouvé assez original (par rapport à mes lectures de ce type), bien menu et surprenant.
Pour ce second volume, j'ai tout d'abord été déçue de me rendre compte que cette histoire n'avait rien à voir avec la première. le seul lien entre ces deux volume est le genre littéraire (fantastique). du coup, je ne vois pas très bien l'intérêt d'en faire un cycle.
Contrairement au premier volume, on est tout de suite "mis dans le bain", dès les premières lignes et de fait, on comprend assez vite où veut nous mener l'auteur. Tant pis pour la découverte progressive et les surprises...
De la même façon, autant l'histoire du premier volume était très cohérente (pour peu qu'une histoire fantastique le soit) dans la mesure où la suite d'évènement était plutôt logique, autant ici, certains éléments ne le sont pas du tout. Par exemple, on nous conte une histoire qui sort d'on ne sait où, qui n'a pas eu de témoin (tout les témoins de l'histoire en question sont morts au moment où l'histoire se déroule) mais on nous la raconte comme si c'était une évidence ou comme si la conteuse en avait été témoin (ce qui n'est pas le cas).
Un volume bien moins soigné que le précédent, qui peut attirer un jeune public fan de fantastique mais sans plus.

Voici donc le 2e volet du ''Cycle de la brume'', mais qui n'a manifestement aucun rapport avec le premier. Ce sont des romans isolés où la notion d'ordre de lecture n'entre pas en ligne de compte. Cependant, les canevas fondamentaux des deux romans se ressemblent beaucoup. Les habillements très différents en font par contre deux objets uniques.

Cette fois-ci, nous sommes à Calcutta en Inde et l'exotisme que ça apporte à l'histoire m'a grandement plu. Les personnages, en particulier cette bande d'amis élevés dans un orphelinat, ainsi que l'enchaînement des évènements sont très bien menés et suscitent l'intérêt. Pour sa trame magnifique, je l'ai préféré au ''Prince de la brume'' et j'ai trouvé qu'il était un peu plus complet et d'une finition plus fine.

Cela demeure une lecture courte, rapide, légère mais puissante. Je me remémore en écrivant ceci les deux entrevues de l'inquiétant inconnu avec le directeur de l'orphelinat, et la fin avec le dialogue de Ben et Jawahal pendant le climax.

Je masque ma dernière remarque, de peur de spoiler quelqu'un !

Il y a un côté très ''Star Wars'' à cette histoire, cela m'a sauté aux yeux !

Une nouvelle plongée dans l'univers jeunesse de Zafon, après Marina et le Prince de la brume que j'ai déjà lu et apprécié dans cette même catégorie.

Disons le tout de suite j'ai aimé, mais moins que les deux autres cités.
Ce Palais de Minuit s'inscrit dans une trilogie regroupant le Prince de la brume et Les lumières de Septembre (qui est dans ma PAL d'ailleurs...) puisqu'ils mettent en scène un personnage dit "le grand méchant" récurrent. Je me souvenais très bien de ce fameux personnage et aussi qu'on évoquait rapidement Calcutta à son sujet (son enfance ?) dans le Prince de la brume.
Et j'ai moins aimé en grande partie à cause de ce cadre là justement. J'aime Zafon et ses descriptions de Barcelone, je m'y retrouve et m'en émerveille quand Calcutta me parle moins rien.

Non pas qu'il ne s'en sorte pas pas avec ce cadre là, loin de là, juste que ça m'a manqué bizarrement alors que je ne l'avais pas vraiment dénoté dans le Prince de la brume (peut-être parce que cette intrigue là se déroule à la campagne en bord de mer ? Mais dès qu'on est dans une grande ville je suis habituée à Barcelone...). Mention spéciale toutefois pour la maison de l'architecte que j'ai vraiment adoré !

Au delà de ça j'ai passé un bon moment. le groupe de jeunes mis en scène est très réussi, leur société secrète est touchante et amusante tout comme les liens qui les unissent.
L'ambiance est réussi elle aussi, c'est à la fois pesant et angoissant comme d'habitude ! On frémit régulièrement. J'ai souvent pensé au Jeu de l'ange de ce point de vue là.

En résumé un Zafon jeunesse réussi mais légèrement (et très subjectivement) en deçà de ce à quoi il m'avait habitué !
Lien : http://www.perdreuneplume.co..

Je ne suis pas déçu mais je ne retrouve pas le charme de L'ombre du vent, du même auteur. L'écriture est toujours aussi bonne, prenante et pleine de poésie mais je n'ai pas été happé par l'intrigue. Calcutta en 1916, deux jumeaux, Ben et Sheere, sont séparés à la naissance après un terrible drame, s'en suit ensuite une réunion à leurs seize ans et c'est ainsi qu'on part dans le fantastique et l'étrange. Les jumeaux auront pas mal d'aventures pour découvrir la vérité de leur passé, c'était plutôt original de la part de l'auteur, la construction m'a pris dans ses filets mais je trouve qu'il manque de rythme ce roman.
Je suis resté sur ma faim, et c'est assez désagréable, même si je reconnais des nombreuses qualités à ce livre, de bons personnages et attachants, une intrigue originale, une belle écriture, il lui manque ce je ne sais quoi de passion, ou peut-être de crédibilité pour l'intrigue, car Carlos Ruiz Zafon n'en manque pas.

C'est toujours un plaisir de retrouver l'écriture de cet auteur espagnol ainsi que son univers historico-fantastique. Par contre, je déplore le coté répétitif de ses romans dont la trame de fond se renouvelle peu. Les ingrédients de base sont toujours identiques : des personnages fantastiques, des aventures qui le sont tout autant et des adolescents qui mènent l'enquête à travers toute une série d'aventures rocambolesques.

Le palais de minuit reste dans la même veine que les précédents romans de Carlos Ruiz Zafon et je dois bien dire que je commence à me lasser de cette structure.

Ca n'empêche que je lirai volontiers sa prochaine publication, même si mes attentes seront assez élevées.
Lien : http://carnetdelecture.skyne..

Deuxième volet d'une trilogie initiée avec « le prince de la brume », « le palais de Minuit » nous emmène dans le Calcutta des années 30 sur les traces d'adolescents poursuivis par un mystérieux assassin.
Carlos Ruiz Zafon nous embarque cette fois-ci dans un voyage en Inde, toujours teinté de cet univers onirique qui lui est propre, une sorte de songe, magnifiquement écrit, comme ses précédents ouvrages.
Quelques longueurs toutefois et l'impression que l'on ne comprend pas bien où l'auteur veut en venir, mais finalement, on retombe sur nos pieds à la fin du roman.
Un régal de lecture même si au final, lorsqu'on a lu plusieurs livres de Carlos Ruiz Zafon, la magie perd un peu de son efficacité car la recette est plus ou moins toujours la même.

Carlos Ruiz Zafon a indéniablement un talent hors pair pour écrire des romans terrifiants, et une écriture inimitable à la fois poétique, visuelle, et incroyablement riche qui ne peut laisser le lecteur indifférent.
Pourtant, sans que je n'arrive à me l'expliquer, l'alchimie a du mal à fonctionner avec ce roman... Petite déception donc pour ce roman, même si tout est réuni pour que cela fonctionne: une fraternité soudée, un passé mystérieux, un méchant démoniaque et des scènes qui restent en mémoire une fois le livre refermé. Peut-être deviens-je trop exigeant lorsque j'ouvre un roman de Zafon, tellement les autres oeuvres que j'ai lu de lui m'ont plu.