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Critiques filtrées sur 4 étoiles  
Louis surnommé Lucy a toujours vécu dans une petite ville près de New York. Il s'apprête à passer la main à son fils pour diriger les petits commerces qu'il à réussir à rendre viable grâce à son travail sans relâche. Sarah son épouse compte s'offrir pour leur retraite un voyage à Venise pour retrouver un ami d'enfance devenu un peintre reconnu.
Richard Russo continue de m'enchanter livre àprès livre, la saga de cette famille est remarquablement décrite, d'une facture classique, le plaisir de mettre en scène ces personnages est evident et il le fait partager à ces lecteurs. Cette chronique de l'Amérique du milieu du vingtième siècle, est pleine d'émotion, de mélancolie et de vie. Un sacré conteur. Pour moi, l'un des grands romanciers américains.
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Je ne suis vraiment pas branchée bookcrossing. Franchement, c'est un truc qui ne me vient pas à l'idée, et je ne ramasse pas non plus les bouquins que je trouve sur les bancs publics. Je suis snob, oui, je sais, mais je me soigne (ou pas). Je préfère les livres neufs, les livres offerts, les livres dont je sais pourquoi ils arrivent jusqu'à moi, et j'ai du mal à faire confiance à un bouquin abandonné dans la rue. Et ça, c'est pour ne rien dire d'à quel point je répugne à laisser mes propres bouquins dans la rue (nomého, mes bébés dans la rue dans le froid!). le seul moment où je fais un équivalent de book crossing, c'est au retour des vacances d'été. L'été, je pars avec un bouquin et demi par jour. J'aime passer mes journées de vacances à lézarder et à bouquiner, c'est comme ça que je me ressource, chacun son truc. Et à la fin, j'ai tendance à ne pas ramener les bouquins que je n'ai pas plus aimés que ça, parce que je ne vois pas l'intérêt de les porter au retour. Trop lourd. du coup, ceux qui passent derrière lisent la rentrée littéraire en avant première… Et des fois, rarement mais des fois, il y a des gens qui laissent aussi des bouquins et j'en trouve qui m'intéressent. Vraiment, c'est rare, mais à l'été 2012 c'est arrivé. En Croatie. Je suis tombée sur le Pont des soupirs.

De Richard Russo j'avais lu le Déclin de l'empire Withing et j'avais vraiment beaucoup aimé. À la relecture de mon billet précédent, je me rends compte que c'est le même genre d'histoire douce amère sur la fin de l'american way of life, mais c'est agréable de se couler dans ces histoires déjà un peu connues, un peu aimées, dont on sait où elles vont nous amener et qui ne font pas peur. Donc j'ai eu beaucoup de plaisir à le lire, à me couler dans la vie de ce personnage trop gentil (ah tiens ? ) et de sa famille complètement dysfonctionnelle (trop gentils eux aussi, vous imaginez ? ).

Une bonne lecture de piscine, donc, un de ces bouquins dans lesquels on aime plonger.
Lien : http://www.readingintherain...
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Ah si j'avais eu le temps de plonger doucement dans ce livre, mon bonheur aurait été parfait, car je l'ai aimé malgré ses quelques 726 pages...
On ne peut pour autant en parler comme d'une fresque, en dépit de son volume et de l'aspect narratif du sujet, car ce n'en est pas réellement une tant nous naviguons avec lui au centre de l'intime. Lucy, devenu âgé, et pressé par sa femme de partir en voyage décide de prendre la plume pour raconter sa vie. Il ne sait pas pourquoi il le fait, nous non plus, mais nous soupçonnons bientôt que la tranquille ville de Thomaston cache des secrets et des désirs bien enfouis. Il y a de très beaux moments, des tendresses et des changements de point de vue troublants et émouvants. Il y a juste assez de flash backs et d'introspections pour conserver l'intérêt du lecteur. Il y a de la peinture, des histoires d'épicerie et d'adolescence bagarreuse. Il y a la vie, celle de chacun de nous, avec ses erreurs et ses actes manqués. Un très bon roman, dont je conserverai un souvenir tendre.
Lien : http://antigonehc.canalblog...
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J?ai découvert Russo avec le déclin de l'Empire Whiting, gros coup de c?ur, pour tous ces personnages dont les destins s'entremêlent joliment. J'ai retrouvé une belle galerie de personnages dans le pont des soupirs. J'ai adoré les liens tissés entre eux grâce à l?épicerie ikey tenue par la famille Lynch.

A l'approche d?un voyage à Venise, où il va revoir son meilleur ami d?enfance, Louis C. Lynch malencontreusement appelé Lucy depuis une erreur lors de l?appel à la maternelle, revient à travers ses mémoires sur le début de leur amitié et les débuts de sa relation avec sa femme Sarah.

j?ai retrouvé l'immense talent de Russo à nous faire entrer dans la moindre pensée de son personnage.

J'ai adoré l'histoire de Lou, de sa famille son père qui incarne la gentillesse, sa mère que j'ai eu un peu de mal a cerner mais qui m'a plu pour sa détermination son courage, son cynisme et sa lucidité.

Au centre du roman, une épicerie dotée d'une sorte d'aura qui attire et offre un repére à Sarah, futur femme de Lucy et Boby.

Si j'ai accroché le personnage principal au début, Lucy, il m?a lassé au bout de quelques pages par sa mollesse transmise par son père et qu?on retrouve chez son fils, Owen. Je ne me suis vraiment attachée aux autres personnages principaux Sarah et Boby qu'à 200 pages de la fin après la découverte de leur passé. Alors que j'attache une grande importance aux personnages, l'auteur a quand même su me retenir de manière très agréable par son style et par tous les liens qu'ils créaient. Une tendre histoire avec de belles amitiés et d?âmes recueillies dans une épicerie .

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Ce roman est avant tout un roman familial au sens « dynastie » puisqu'on y suit 3 générations qui ont vécu dans une épicerie appelée « Chez Ikey » et qui fut le théâtre de beaucoup de moments de vie.

Dans une ville provinciale de l'état de New York Louis ( surnommé Lucy suite à un mauvais jeu de mots) met par écrit ce que fût son enfance en compagnie de Bobby son ami pas toujours bien intentionné, son adolescence entre Sarah sa future femme et toujours Bobby mais surtout sa vie familiale entre son père,sa mère et son oncle.
Nous suivons en parallèle la vie passée de Louis et sa vie actuelle.
Ses regrets du passé et ses craintes pour l'avenir... puisqu'il est question d'un voyage à Venise pour revoir Bobby devenu un peintre célèbre.
Mais Bobby et Sarah ont ils un secret caché ?
Bobby quand à lui nous raconte sa vie de célébrité à Venise mais aussi son adolescence bien moins heureuse que celle de Louis à cause de son tyran de père.
Les seuls moments heureux du passé de Bobby étaient ceux passés dans cette si chaleureuse et omniprésente épicerie « Chez Ikey ».

Un bon roman. Mon premier Russo mais pas le dernier.
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Je pensais qu'avec un titre faisant référence à Venise, Russo allait enfin quitter ses petites villes industrielles sur le déclin et ses gentils bougres de personnages. Et bien c'était raté. le décor : une petite ville de l'état de New-York, Thomaston. Une tannerie, implantée là depuis toujours a peu à peu empoisonné le fleuve et ses habitants sont nombreux à souffrir de cancers dues à cet environnement. On fait la connaissance de Louis C. Lynch, surnommé Lucy, fils d'un épicier irlandais, la soixantaine venue à la tête de trois (petites) épiceries. Il n'a jamais voyagé, contrairement à son meilleur ami de jeunesse, Bobby Marconi, qui est devenu un peintre renommé et qui vit à Venise. Lucy à épousé Sarah, cette dernière étant amoureuse de Bobby dans sa jeunesse. Les Lynch sont censés se rendre à Venise (à la grande angoisse de Lucy qui n'a pratiquement jamais quitté Thomaston et qui depuis ses sept ans souffre d'absences lorsqu'il est trop stressé. le voyage ne se fera pas, mais le passé sera exploré et chaque personnage aura progressé dans sa part d'humanité. Je pensais ne pas tenir la distance (plus de 800 pages) mais une fois de plus je me suis laissé embarquer jusqu'à la fin du roman.
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À l'aube de ses 60 ans, avant un voyage prévu en Italie avec sa femme, Louis décide d'écrire l'histoire de sa vie. C'est l'occasion pour lui de faire le point sur son passé, son histoire familiale, son mariage... Petit à petit, nous découvrons son enfance, son adolescence, sa rencontre avec celle qui deviendra sa femme, l'amour qu'il porte à son père et surtout la relation qui le lie à Bobby, son ami d'enfance.
En parallèle, nous suivons le destin de Bobby, maintenant peintre renommé vivant à Venise sous un autre nom.
En alternant les points de vue et en donnant la parole aux différents protagonistes, l'auteur influe sur nos ressentis, nos affections pour les personnages, et ceux-ci changent et se modifient au gré des flashbacks. J'ai beaucoup apprécié la mère de Louis, Tessa, lorsque j'en ai appris plus sur elle. D'ailleurs, il y a de beaux personnages féminins dans ce roman.
C'est une histoire de filiation, de transmission et de répétitions de l'histoire que nous offre Richard Russo.
Ce roman n'a pas été un coup de coeur mais je l'ai aimé de plus en plus au fil de ma lecture. Je continuerai sans aucun doute ma découverte de l'oeuvre de Richard Russo.
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