La dimension fantastique, tome 1

Des quatre recueils de nouvelles "La dimension fantastique", celui-ci est de loin le meilleur. Hoffmann, Poe, Maupassant, Lovecraft, Matheson, etc., voilà qui constitue une bonne entrée en matière pour le néophyte.
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En treize nouvelles, ce recueil balaye plus d'un siècle de récits fantastiques. de "L'homme au sable" d'Hoffmann (1816) à "Escamotage" de Matheson (1953), en passant par "L'orgue du Titan" de Sand (1873) et "Je suis d'ailleurs" de Lovecraft (1926) cet ouvrage mêle des textes de langue française comme anglaise et américaine.

Reconnaissons que l'essentiel de l'ouvrage cible le dix-neuvième siècle puisque seules quatre nouvelles entame la première partie du vingtième siècle. Toujours est-il que le contenu est varié, autant que les plumes. Difficile d'adhérer à tous les textes d'une anthologie mais rare aussi de ne pas y trouver son compte à au moins une ou deux occasions.

Un recueil qui permet l'exploration d'un genre et la (re)découverte de nouvelles qui ont façonné un vaste pan de la littérature et même au-delà dans d'autres arts. Un bon moyen aussi de s'essayer à des auteurs et peut-être d'entreprendre une relation à plus long terme dans leur bibliographie respective.

Le titre est ici affublé d'un "1", je guette l'arrivée du "2" dans la même collection, mais en vain à mon avis. Dommage, j'aurais volontiers réitéré l'expérience.

13 nouvelles fantastiques et classiques à savourer au coin du feu, le soir, ou la nuit, pour bien s'immiscer dans l'ambiance !
L'idée est bonne : réunir des maîtres du fantastique et d'autres que l'on n'aurait peut-être pas imaginé dans ce style.
Personnellement j'ai adoré "Véra" d'Auguste Villiers de l'Isle-Adam : plus qu'une histoire un véritable poème. Il maîtrise bien les mots et les accordent avec perfection.
"La chevelure" de Guy de Maupassant : une petite merveille.
Ou la toute dernière, très dérangeante "Escamotage" de Richard Matheson.

J'ai été moins fan des autres, certaines ne m'ont pas fascinées, et sont restées même un peu trop brouillons à mon goût. Néanmoins ça reste un bon livre pour découvrir des nouvelles fantastiques !

Etant donné qu'on approche d'Halloween, j'avais envie de me mettre dans l'ambiance en lisant un livre qui fait peur. Bon c'est raté avec celui-là car je n'ai pas tremblé ni même frissonné une seule fois. J'avais déjà lu la nouvelle écrite par Théophile GAUTIER ( la cafetière), et elle ne m'avait pas marqué plus que ça à ma première lecture, ça ne sera pas le cas non plus cette fois-ci. Quand aux autres, elles aussi ne me resteront pas en mémoire très longtemps. Finalement si je veux un livre horrifique, il faudra que je choisisse du King ou du Hitchcock

J'ai du mal à adhérer aux nouvelles et particulièrement aux nouvelles fantastiques. Dans ce recueil il y a des nouvelles que je ne comprends pas du tout, d'autres qui démarrent bien mais me perdent en route car le sens m'échappe. D'autres enfin sont trop courtes pour me happer. Au final 4 nouvelles m'ont plu: "La cafetière" de Theophile Gauthier , une histoire sympathique bien que trop courte. "La chevelure" De Maupassant un très beau texte. "L'homme a la cervelle d'or" d'Alphonse Daudet, une nouvelle hautement symbolique à la narration fluide et touchante. Et enfin ma préférée "Escamotage" de Richard Matheson, une histoire là aussi symbolique et glaçante.

Tel père (Jacques Sadoul est reconnu pour ses anthologies de science-fiction), telle fille, Barbara Sadoul propose une anthologie de la littérature fantastique en 4 volumes dans la collection Librio : La dimension fantastique.
Est-ce un clin d'oeil malicieux de Barbara Sadoul de proposer 13 nouvelles dans ce volume 1 ? Si vous êtes superstitieux gare à vous, vous allez trembler ! En fait non, pas du tout. Ces nouvelles sont désuètes au regard du flot de sensations fortes qui nous inondent sur les écrans et dans les ouvrages modernes du genre. Le panorama du premier volume couvre la période 1816 - 1953. Aussi il faut remettre en perspective ces histoires dans le contexte historique et culturel des époques couvertes. Les peurs ancestrales sont encore très prégnantes dans les consciences et les veillées. La nouvelle de Hoffman sur l'Homme au Sable est le parfait exemple des croyances relayées par les adultes pour faire peur aux enfants s'ils ne sont pas sages.
Les histoires qui se succèdent s'appuient beaucoup sur des éléments liés à l'illusion et à la folie contrairement à une expérience plus descriptive dans les oeuvres modernes pour qualifier le surnaturel ou l'horreur. Lovecraft est à ce titre la charnière entre ces deux mondes en écrivant l'indicible peur, l'innommable horreur, et qui a tant influencé les écrivains modernes et auteurs de bandes dessinées comme par exemple Druillet.
La seule faiblesse du choix des nouvelles est celle d'Hoffman (L'Homme au Sable) qui est d'une lourdeur stylistique à rendre la lecture pénible. N'est pas Balzac qui veut ! Pour le reste, vous serez transporté par de belles plumes entre illusion, folie et poésie.
Une mention spéciale pour « La chevelure » de Guy de Maupassant où le premier paragraphe rend littéralement palpable l'état physique d'un personnage enfermé dans sa folie. Ce passage est absolument saisissant de vérité et magnifiquement écrit (extrait posté dans la rubrique citation).

Un premier volume convaincant mais pas si fantastique que cela !

Pour pimenter cette lecture de l'imaginaire et vous mettre en condition, je vous conseille la bande originale du film, le village. 
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Ce petit livre rassemble 13 nouvelles de type fantastique. On y retrouve tous les auteurs classiques du genre, on ne peut pas vraiment être déçu. C'est une bonne entrée en matière, je crois que je l'ai lu comme introduction à l'école.