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Citations sur Lettre à un otage (82)

Alors seulement, déambulant au loin dans l’empire de son amitié, lequel n’a point de frontières, il m’est permis de me sentir non émigrant, mais voyageur. Car le désert n’est pas là où l’on croit. Le Sahara est plus vivant qu’une capitale et la ville la plus grouillante si vide si les pôles essentiels de la vie sont désaimantés.
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Qu'ai-je à faire d'un ami qui me juge ?
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Respect de l'homme! Respect de l'homme!... Là est la pierre de touche! Quand le naziste respecte uniquement celui qui lui ressemble, il ne respecte rien que soi-même. Il refuse les contradictions créatrices, ruine tout espoir d'ascension, et fonde pour mille ans, en place d'un homme, le robot d'une termitière. L'ordre pour l'ordre châtre l'homme de son pouvoir essentiel, qui est de transformer le monde et soi-même.
La vie crée l'ordre, mais l'ordre ne crée pas la vie.
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Si je diffère de toi, loin de te léser, je t'augmente
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Qu'ai-je à faire d'un ami qui me juge ? Si j'accueille un ami à ma table, je le prie de s'asseoir, s'il boite, et ne lui demande pas de danser.
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Je te serai gré de me recevoir tel que me voici. Qu’ai-je à faire d’un ami qui me juge ? Si j’accueille un ami à ma table, je le prie de s’asseoir, s’il boite, et ne lui demande pas de danser.
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Un phare ne mesure point l'éloignement. La lumière est présente dans les yeux, tout simplement. Et toutes les merveilles du continent logent dans l'étoile.
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Comment se reconstruire ? Comment refaire en soi le lourd écheveau de souvenirs ? Ce bateau fantôme était chargé, comme les limbes, d'âmes à naître. Seuls paraissaient réels, si réels qu'on les eût aimé toucher du doigt, ceux qui, intégrés au navire et ennoblis par de véritables fonctions, portaient les plateaux, astiquaient les cuivres, ciraient les chaussures, et, avec un vague mépris, servaient des morts. Ce n'est pas la pauvreté qui valait aux émigrants ce léger dédain du personnel. Ce n'est point d'argent qu'ils manquaient, mais de densité. Ils n'étaient plus l'homme de telle maison, de tel ami, de telle responsabilité. Ils jouaient le rôle, mais ce n'était plus vrai. Personne n'avait besoin d'eux, personne ne s'apprêtait à faire appel à eux. Quelle merveille que ce télégramme qui vous bouscule, vous fait lever au milieu de la nuit, vous pousse vers la gare : " Accours ! J'ai besoin de toi ! " Nous nous découvrons vite des amis qui nous aident. Nous méritons lentement ceux qui exigent d'être aidés.
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La vérité de demain se nourrit de l'erreur d'hier...
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Et comme le désert n'offre aucune richesse tangible, comme il n'est rien à voir ni à entendre dans le désert, on est bien contraint de reconnaitre, puisque la vie intérieure loin de s'y endormir s'y fortifie, que l'homme est animé d'abord par des sollicitations invisibles. L'homme est gouverné par l'Esprit. Je vaux, dans le désert, ce que valent mes divinités.
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