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EAN : 9782747080590
352 pages
Bayard Jeunesse (09/01/2019)
3.79/5   14 notes
Résumé :
Abandonnée par ses parents, Sophie se retrouve prisonnière de Catacomb Hill, un inquiétant manoir cerné par des mers remplies de monstres. Elle devient la servante de la Cuirassée, la veuve de Laurel, un inventeur de génie, et de ses fils, Gail et Ralf, jumeaux fourbes et cruels.
Pour réussir à quitter cet endroit maudit, Sophie décide d'aider le jeune Cartwright à retrouver la dernière invention de Laurel, censée guérir l'épidémie de fièvre marine qui a déci... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (7) Voir plus Ajouter une critique
L'aventure sera imaginaire et impitoyable.
Une jeune fille, 12 ans, est trainée de force et sous le joug d'une arme vers une île, un lieu un peu violemment isolé, chahuté par la mer et les éléments.
Il faudra un peu s'accrocher, cet univers surréaliste, version cauchemardesque du Wonderland d'Alice, demandera aux personnages comme aux lecteurs de teouver l'accroche, de s'accrocher pour y trouver son intérêt.
L'étrangeté de la situation nous donnera déja envie de savoir comment on a pu en arriver là.
Le contexte de départ ressemblera pour le personnage à une mise en cage, en prison ou peut-être en maison de correction.
La brute qui poussera Sophie, notre héroïne, vers son nouveau logis lui apprendra sans scrupules que ces parents se sont débarassés d'elle, de la sorte. Vendue aux propriétaires du château de l'île.
Tous nos repères seront un peu brouillés et nous douterons encore que des parents puissent être aussi cruels.
Sans doute ne restaient-ils plus de bois assez touffus pour y perdre ses enfants, comme dans les contes de traditions.

Les relations des habitants de la maison sera à couteaux tirés et beaucoup de personnel aura abdiqué devant la maison imbibée d'eau, qui tombe en ruine et la méchanceté des enfants de la famille. Mais sont-ils passé d'ailleurs? On ne peut partir de Catacomb Hill.

Notre héroïne est une sauvageonne, une revêche, une coriace. Est-elle une enfant venimeuse, une petite diablesse irrécupérable et impossible (ou la victime de parents égoïstes)?
C'est intrigant, d'une réalité violente mais excitante, qui démangera. Nous accepterons de rester et d'en savoir plus.
Bienvenue à Catacomb Hill.

Oui, il faudra insister et accepter la singularité du récit, un peu dérangeante.
C'est un peu gothique, étrange, noir, chaotique, les éléments véhiculent presque un vent de tourmente, c'est presque les Hauts de Hurlevent violents imaginés par l'auteure Emily Bronté délogés sur une île.
Est-ce l'isolement qui a terni la famille ou les éléments qui les ont soumis petit à petit?
Le père de famille n'est plus. Ces étranges inventions vont et viennent parfois dans les couloirs.

L'univers est floue, seule comptera la situation au début, une " prison" dont on ne pourra s'évader. Seul un cousin de la folle famille résidente des lieux, Cartwright, 14 ans, un autre coriace, aura trouvé le moyen d'échapper à cette folie et ses monstres marins qui gardent les eaux alentours comme une meute de chiens en alerte. Attention poulpes méchants!
Il sera détesté pour cela, il aura réussi à leur survivre et pourtant, il reviendra.
Et là, justement, cela créera le second intérêt. Il est de retour en "enfer" à la recherche de quelque chose que son oncle lui a laissé et que ses cousins veulent d'ailleurs lui reprendre. Cartwright, aussi jeune soit-il, s'était engagé dans l'armée.
Et pourtant, il revient.

Ses vraies motivations seront à découvrir tandis que Sophie ruminera sa rancoeur face à ses parents et son nouveau statut de servante.
Nous sentirons que le vrai but pour survivre à l'aventure tournera autour de cela, de ne pas se laisser submerger, de ne pas sombrer et d'attendre patiemment son heure, car Sophie ne restera pas, comme Cartwright.
De temps à autre, Sophie offrira quelques histoires en pâture à ses hôtes pour justifier son utilité au sein de la maison, des mésaventures que l'on reconnaitra comme ses propres expériences de la maison retravaillée pour un auditoire.

Le roman est très intrigant et il captera tout de même suffisamment pour vouloir en trouver l'issue.
Qu'y a t'il au delà de ce manoir qui sombre dans l'humidité?
La psychologie des personnages évoluera, certains se laissant un peu carresser, dompter et aussi parce qu'il y aura certainement plus de chance de trouver la boite pour Cartwright et Sophie si ils coopèrent.

Nous ne déciderons pas simplement de refermer le livre, de le mettre de côté parce qu'il est trop original.
Il y a un secret à cet endroit, Cartwright sans doute le sait pour accepter de revenir conquérir dans cet enfer familial, ce détail nous tire vers l'avant.
Et les lecteurs ados voudront autant comprendre que savoir.
Que deviendra Sophie en s'échappant d'ici?

" La malédiction de Catacomb Hill" vaudra en partie pour cela, pour l'expérience irritante qui changera délicieusement.
Sophie sera t-elle toujours aussi en colère à la fin de l'aventure ou trouvera t-elle une fin honorable à son épreuve?
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Dans La malédiction de Catacomb Hill, Sophie, douze ans, est vendue par ses parents comme domestique dans un manoir pendant qu'eux fuient vers le Nouveau Continent. Son emploi consiste désormais à nourrir les créatures marines déchaînées, et à éviter si possible de devenir le repas, ce qui n'est pas facile, avec les diaboliques jumeaux Ralf et Gail qui n'aspirent qu'à se débarrasser d'elle.

Le point fort de ce livre est assurément son atmosphère, glauque et sordide à souhait. Les premières pages annoncent la couleur, avec une ville abandonnée et des individus atteints de fièvre marine qui fuient en masse vers un paradis au-delà des mers. Cette ambiance m'a un peu rappelé Salencre-sur-Mer et la Bête bombinante des Fausses bonnes questions de Lemony Snicket.

Le manoir est lui aussi oppressant à souhait, mais je me suis assez vite perdue dans ses labyrinthes, au sens propre comme au sens figuré. Je ne sais pas si c'est parce que j'ai lu le livre le soir en étant ensommeillée, mais plus j'avançais dans ma lecture, plus je décrochais. J'avais du mal à me retrouver dans ces dédales de couloirs et de galeries qui paraissaient assez grands pour s'y égarer, et en même temps où les jumeaux semblaient partout à la fois.

Au niveau des personnages, autant j'ai apprécié Cartwright et Caillasse, autant Sophie m'est apparue comme assez antipathique. Je n'ai pas réussi à m'attacher à elle, et de ce fait, j'ai eu du mal à la plaindre ou à compatir à ses malheurs. J'attendais qu'on en apprenne davantage à son sujet, persuadée qu'un mystère l'entourait, mais pas du tout. Pourquoi s'attarder autant sur ses cheveux blancs et ses six orteils, en fin de compte ?

Dans l'ensemble, toutes les révélations sont décevantes. L'intrigue se traîne autour de la quête de la fameuse Boîte à monstres, et j'ai levé les yeux au ciel quand la course poursuite a commencé, retardant encore des explications qui s'étaient pourtant suffisamment fait désirer. Et quelles explications… Outch !

J'hésite entre la grosse facilité scénaristique et la poudre de scénarium. C'est tellement simple que c'en devient complètement tiré par les cheveux. Non, pour moi, cette conclusion n'explique absolument pas comment des pieuvres et autres créatures sous-marines ont pu devenir cinglées au point de dévorer os / humains / maisons / autres, ni comment des gens ont pu se dire que c'était une bonne idée de partir en bateau vers un Nouveau Continent que personne n'a jamais vu alors que, visiblement, lesdites bestioles avalent tout ce qui s'aventure ne serait-ce que le long de la côte.

Idem en ce qui concerne les jumeaux. Ils sont juste très, très méchants, au point de se demander pourquoi personne n'a tenté de les jeter à la mer avant (autrement qu'à l'aide d'un plan tellement alambiqué qu'il s'est soldé par un désastre).

Toute la tension et les bonnes idées que contenait ce roman tombent à plat dans les dernières pages. Dommage, parce qu'il y avait vraiment une atmosphère réussie et des éléments intéressants, mais je ressors globalement déçue de cette histoire. D'autres sauront sûrement l'apprécier plus que moi.
Lien : https://leslecturesdecyrligh..
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Dans ce livre, nous découvrons Sophie, une jeune fille de douze ans, qui vient de se faire abandonner par ses parents, voir même qui vient d'être vendue. En effet, ses parents, atteints de la fièvre marine, ont décidés de l'envoyer travailler à Catacomb Hill afin d'avoir assez d'argent pour se payer des billets vers le Nouveau Continent, où ils seront protégés des monstres qui envahissent les mers.

A peine arrivée, elle va devoir affronter les créatures qui envahissent les mers afin d'accéder à Catacomb Hill, dans cet endroit digne d'un château abandonné, elle va y rencontrer des gens plus étranges les uns que les autres : un serviteur un peu fou mais assez gentil, une mère étrange, paranoïaque, malheureuse avec des accès de colère, des jumeaux comédiens, sordides et violents et le cousin Cartwright qui se prend pour un adulte et déterminer à retrouver ce que son oncle lui a légué, coute que coute. Sans oublier les monstres, que Sophie va devoir nourrir si elle ne veut pas finir dévorée ainsi que tous les autres habitants de cette demeure, et cela à ses risques et périls.

L'arrivée de Cartwright va lancer le début d'une chasse aux trésor dangereuse pour Sophie et tout le monde va y prendre part d'une façon ou d'une autre, et des secrets vont être révélés.

En commençant ma lecture je ne savais pas trop à quoi m'attendre, j'avais juste lu le résumé et il m'avait intrigué. L'idée qu'une épidémie de fièvre marine, qui rend les gens fous et tétanisés à proximité de l'eau, avant de les pousser à fuir ce qu'ils connaissent pour trouver la paix était sympathique et original. Mais malgré une intrigue intéressante et un bon début, j'ai ressenti des longueurs et une fin un peu facile avec un dénouement pas très surprenant.

Par contre, je trouve que l'auteur arrive facilement à nous transporter dans une ambiance assez lugubre : un manoir hanté qui a l'air presque vivant parfois, des créatures marines qui les encercles, des catacombes géantes sous la maison où il est facile de se perdre… L'ambiance est assez vite oppressante et frissonnante. de plus, la présence d'humour tout au long de la lecture est très agréable.

Au niveau des personnages, Sophie est une jeune fille intéressante, qui adore raconter des histoires, on retrouve donc durant certains chapitres des récits qu'elle invente pour d'autres personnes, cela donne un petit rythme différent pendant la lecture, plutôt agréable. C'est une jeune fille très débrouillarde qui ne se laisse pas marcher sur les pieds. Par contre, je n'ai pas réussi à m'attacher plus que ça à ce personnage, même si sa situation est compliquée, elle fait un peu trop de crise de colère pour moi (mais pourquoi pas… elle est peut-être en pleine crise d'adolescence^^) et a un comportement trop prévisible. Au niveau des autres personnages, ils paraissent intéressants au premier abord mais je trouve qu'on ne fait surtout que les effleurer, leurs caractères manquent parfois de profondeurs et font un petit peu clichés.

Au final, l'idée de ce roman est intéressante, mais je n'ai pas vraiment accroché à l'histoire, ce qui est dommage car certaines idées étaient assez intéressantes mais pas assez poussées, voir clichés, à mon gout. Ce livre pourra peut-être plaire aux plus jeunes, mais cela ne restera pas une lecture mémorable pour moi.
Lien : https://meslecturesnocturnes..
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L'histoire me tenté plutôt bien avec cette espèce d'exile sur l'île sans l'avoir choisit entouré de jumeaux fou et d'une mère qui l'est tout autant, par malheur... Je me suis très vite attachée à la petite Sophie qui n'a peut de rien, et veut à tout prit réussir à se sortir de cette île même si pour cela elle doit affronter les frères monstrueux. On est plongé dans l'intrigue accès rapidement et personnellement j'avais envie de savoir très vite comme l'histoire allé se terminer. Et je n'ai pas été du tout déçu par cette dernière.
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L'histoire d'une jeune fille vendu par c'est parent, cela peut paraître banal pour faire ressentir la tristesse de la pauvre Sophie. Cette pauvre jeune fille doit se battre pour survivre contre une famille de fous et des monstre hideux. C'est une histoire qui peut attirer énormément de lecteurs et lectrice mais il ne faut pas non plus s'attendre à quelque chose de merveilleux. Malgré tout ce livre a une très belle écriture et est assez surprenant.
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Citations et extraits (4) Ajouter une citation
- Vous êtes en retard, lança-t-il d'un ton bougon. Je dois vous former.
- Me former à quoi ?
- Vous n'écoutez jamais rien, ou quoi ? fit-il en secouant la tête avant de s'approcher d'elle. Il ne s'agit pas de lancer n'importe quoi à la mer. Ce qu'il faut savoir, c'est ce que les créatures veulent ce jour-là. Quand le temps est calme, elles préfèrent les ossements longs et les crânes qui flottent. Quand c'est orageux, elles veulent des armures et des objets pointus. Si vous les traitez bien, si vous les respectez, elles feront pareil, à condition que vous fassiez pas vot'maline. Et vous devez être prête à l'heure pour les repas. Quand la cloche sonne, vous avez cinq minutes, pas une de plus. Sans quoi elles s'énervent et elles se mettent à manger des morceaux de mur.
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Il ne lui fallut qu'un coup d’œil pour savoir ce que représentait le poster. Il y en avait de semblables à travers tout le pays : depuis des mois, ils se multipliaient comme des champignons, tous identiques, avec cette affreuse aquarelle d'une île couleur émeraude sous un ciel bleu chargé de nuages joufflus. Quelques papillons, des arbres qui ressemblaient étrangement à des sucettes : un paradis enchanteur pour des vacances sans fin.
L'affiche glissa le long de la vitre, mais l'image resta imprimée sur la rétine de Sophie, avec sa légende : Le Nouveau Continent. L'endroit où avaient fui ses parent en l'abandonnant ici.
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- Et ne vous avisez pas de fourrer vot' petit nez partout, hein ? Vous le regretteriez. Cet endroit est plein de terribles secrets.
- Mais, Monsieur Caillasse, c'est exactement le genre de phrase qui pousserait n'importe qui à fourrer son nez partout !
- Ça ne me regarde pas, répéta le vieil homme avant de s'éloigner avec une expression indéchiffrable.
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Elle se força à marcher vers l'île. Le sentier de roches était recouvert d'algues humides et elle glissait à chaque pas. L'odeur de varech et de poisson pourri était si nauséabonde qu'elle dut plaquer la main du son nez pour respirer. Elle pensa aux draugrs, ces marins morts qui attaquent les enfants à la nuit tombée, et elle pressa le pas.
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