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sur 2584 notes
un livre je j'ai adorée enfant. j'en garde un tres bon souvenir et je pense que je le relirais.
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La Petite Fadette est ce genre de roman agréable et sympathique qui nous plonge dans une autre époque mais qui a su garder son charme universel.
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Un livre tout d'abord champêtre, qui nous plonge dans un imaginaire à la campagne, où le travail des champs, les vallées et rivières accompagnent les légendes et croyances de la vie rurale de l'époque de la grande George Sand.

La petite fadette, personnage nimbé de nombreux préjugés et embaumé de mysticisme se révèle alors dans toute sa splendeur comme souvent chez les héroines de Sand, entre pureté, honnêteté, justesse, bonté et simplicité.

Un grand classique de la littérature française à lire et relire !
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De la métamorphose par l'amour pure
Une exploration des sentiments et coutumes dans le milieu rural et paysan du 19e français
Quelques termes en patois facilement assimilables
Mais c'est surtout une jolie histoire de simplicité et de bons sentiments
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Un livre que j ai aimé lire adolescente. Une petite histoire distrayante. On se plonge dans la vie des paysans d'avant, leurs difficultés au quotidien, savoir gérer les imprévus, les amours compliqués... George Sand a une écriture fluide et très facile à lire.
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Je découvre enfin George Sand et sa petite fadette est un émerveillement: fable haletante dans la campagne d'autrefois, je ne verrai plus jamais de jumeaux sans penser à ce roman qui nous fait vivre la jumelité de l'intérieur. Je me suis délectée du patois local et du contexte bucolique.
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Mais quel plaisir! Assurément dans mon top 10 si ce n'est plus haut. l'écriture est fine, agréable. on ne s'en lasse pas. les personnages attachants. un livre ficelé de bout en bout maîtrisé du début à la fin. Quelle découverte, je vais écumer les livres de cet auteur. haha Qu'il est Bon ce landry, que son père est juste. Que notre sylvinet est agaçant. Que notre fanchon est inspirante ! une femme comme elle qui n'en voudrait pas ? Pour une chute cohérente
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Rare livre que j'ai lu et relu pour revivre cette belle histoire. On est tellement captivé qu'on oubli le style d'écriture vieux de 173 ans.
La petite Fadette a un incroyable destin qui viendra bouleverser celui des jumeaux Sylvinet et Landry. Il faut le lire pour comprendre. C'est une histoire de fraternité, d'amour, de courage et de patience.
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Sand parle de jumeaux baptisés Landry et de Sylvinet... Autant Landry va savoir s'affranchir de sa gémellité, autant Sylvinet va conserver une véritable dépendance affective envers son frère... Dépendance qui va se teinter de haine et de colère lors de l'apparition de la Petite Fadette, jeune fille dont les allures de garçon manqué qui la rendent supposément laide, une répartie cinglante ainsi qu'une réputation de sorcellerie la font mal voir par les gens du coin, et de laquelle Landry va tomber amoureux...
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Un de mes livres culte!
Cette histoire, qui se déroule au premier quart du 19e siècle (indice dans le roman : le temps des "guerres de Napoléon", vers la fin) est une belle histoire d'amour entre un jeune paysan aisé, Landry Barbeau, et Fanchon Fadet dit la petite Fadette, orpheline élevée par sa grand-mère, dans la région du Berry. Landry a un frère jumeau, Sylvain dit Sylvinet, que le départ de son frère "en condition" (ouvrier agricole dans une ferme voisine), va rendre jaloux et amer...
La petite Fadette est une double histoire d'amour. Il ne parle pas seulement de l'amour naissant entre deux jeunes gens de conditions différentes, mais encore de l'amour fusionnel qui peut exister entre deux frères jumeaux.
Ce roman est une photographie de la France paysanne de cette époque, avec son mode de vie et son mode de pensée, le solide pragmatisme de la France rurale, mais aussi ses superstitions, ses préjugés et les différences sociales.
Landry et Sylvain viennent d'une famille où l'on ne manque de rien et si l'un des deux doit partir travailler dans une autre ferme, ce n'est pas parce qu'on a besoin d'argent dans la famille (comme j'ai pu le voir dans des adaptations diverses) mais que parce que leur père n'a pas assez de travail à donner à un ouvrier de plus. La petite Fadette en revanche, vit pauvrement avec sa grand-mère, rebouteuse et herboriste, et son petit frère partiellement handicapé -il boite, et on n'était pas tendre avec le handicap. Elle ne peut faire paitre ses bêtes que dans le pré communal (les paysans possèdent en principe de la terre en propre à exploiter, c'est donc le summum de la pauvreté), est sale et mal attifée. Comme elle est vive et intelligente, elle est aussi très taquine et franche, et on ne l'apprécie pas plus que sa grand-mère; on la met dans le même sac. La première rencontre entre Fanchon et Landry ne se fait donc pas dans la douceur et la camaraderie de petits voisins.
Mais au fil de l'histoire, les deux vont apprendre à se connaitre et à s'apprécier.
Leur amitié est d'abord mal vue, notamment par le père Barbeau qui voit d'un mauvais oeil son fils fréquenter une fille pauvre, et en outre à cause de sa "mauvaise parenté" : la mère de Fanchon, cantinière, a suivi un régiment. Une époque (pas forcément révolue d'ailleurs) où on payait pour les fautes de ses parents...même si on n'avait rien fait. Elle suscite aussi la jalousie de la Madelon, belle et riche jeune fille et fille du père Caillaud, l'employeur de Landry. Madelon, qui est donc un bon parti ("étant belle fille et non sans avoir", nous dit le livre), colportera néanmoins de méchantes et fausses rumeurs sur Fanchon et lui parlera très mal quand celle-ci viendra gentiment l'aborder. Bref, un vilain crapaud se cachant sous une belle apparence, ce que la scène entre les deux femmes fait ressortir : la vilaine sorcière n'est pas celle qu'on croit. Cela essentiellement à la suite d'une déconvenue : au bal de la Saint Andoche, Landry a invité Fanchon à danser au lieu de Madelon, pour tenir une promesse qu'il lui avait faite. Anodin en apparence, mais ce n'était pas anodin de danser au bal avec une fille plutôt qu'une autre à cette époque où ce type de fête était le moyen privilégié pour jeunes gens et jeunes filles de se retrouver... et de former des couples.
C'est tout un sujet, l'apparence dans ce roman : un bon coeur et une belle âme se cachent sous des haillons mais personne ne les voit. On estime les gens beaux et bien mis, mais ces gens ne sont pas les meilleurs...
Fanchon ne peut même pas danser à une fête du village sans s'attirer des ennuis : la société rejette ses pauvres (très pauvres), ne lui permet même pas de participer à un de ses événements clés de l'année. Ce moment du livre est d'ailleurs déterminant. D'une part, on se rend compte de l'importance d'un bal, même de village, comme élément de la vie sociale, au même titre que les foires agricoles. Landry en prenant sa défense, va petit à petit s'intéresser à Fanchon qu'on tolère, à condition qu'elle reste en périphérie de cette vie et, en même temps qu'il chemine vers un début d'amour, va s'apercevoir à quel point la Madelon est superficielle. Par la suite on apprend que celle-ci aligne les prétendants, elle est donc volage en plus d'être langue de vipère.
Le cheminement de Sylvain sera différent. Il souffre de l'éloignement de son jumeau, pourtant nécessaire car ils arrivent à l'adolescence, qui sonne le glas de leur enfance fusionnelle. le roman indique par ailleurs que leur ressemblance physique s'atténue à cette époque. La découverte de l'amour partagé entre Landry et Fadette va le rendre malade physiquement mais Fanchon, guérisseuse comme sa grand-mère, va le remettre sur pieds ; avec ses secrets de guérisseuse mais aussi en lui disant ses quatre vérités.
Fanchon, au départ une fille pauvre, crasseuse et associale, détient le pouvoir mystérieux de soigner qui lui vient dit-elle de la nature et de la connaissance des plantes. Elle donne l'impression d'appartenir à l'ancien monde des fées ("Fadet" étant une déformation du mot "fée"), bien qu'au village on la dise plutôt sorcière. En partageant un bel amour avec Landry, elle va améliorer son apparence, cassant sa connexion avec ce monde naturel pour "entrer dans le rang" par amour. Mais, même en faisant ce considérable effort, ça ne va pas suffire, notamment à cause des médisances colportées sur elle... elle va devoir s'éloigner un temps. C'est l'héritage inattendue d'une fortune considérable qui va lui donner ce qu'une jeune fille convenable de l'époque a besoin pour s'établir : une dot. On peut établir un parallèle entre la subite bonne fortune de Fanchon Fadet et de Jane Eyre, héroïne du roman éponyme, jusque là honorable mais pauvre gouvernante qui, bien qu'ayant des gages reste dans une situation "bâtarde", un peu plus qu'une servante, mais pas tout à fait une jeune fille convenable. Aucune de ces deux héroïnes, intelligentes et cherchant à conserver leur indépendance même quand un mariage heureux s'offre à elles, ne fera mauvais usage de cette fortune ni ne prendra le melon.
Fanchon regagne son honneur (sali par les rumeurs, mais également, depuis sa petite enfance, par le départ de sa mère)tout en conservant sa dignité. Landry tient tête à la méfiance montrée par sa parenté, qui s'inquiète de la réputation de Fadette et ne veut pas s'allier à une fille pauvre qu'on soupçonne être intrigante.
Au niveau des adaptations télévisuelles, j'en ai trouvé trois : Celle du théâtre de la jeunesse, émission de télévision diffusée entre 1961 et 1969 ; un téléfilm de 1979, un téléfilm de 2004. Il existe même le livret d'un opéra comique, mais je n'en ai pas vu de représentation. Toutefois, à la lecture, on s'éloigne assez du roman d'origine.
Chacune des trois adaptations télévisuelles restitue, en fonction de l'époque, partiellement l'esprit du roman.
-Dans celle du théâtre de la jeunesse (du théâtre filmé), Sylvain est plus en colère contre la nouvelle indépendance de son frère que jaloux (les deux frères sont joués pas le même acteur) ; Fanchon a son franc parler et est portée avec personnalité et un certain charime par l'actrice.
-La version de 1979 est la plus fidèle au roman, dont elle respecte le découpage et l'évolution de l'intrigue. Bien que je ne sois pas experte en tenues de l'époque, un réel effort est fait pour nous plonger dans la vie paysanne d'alors (ah, les bourrées berrichonnes...).Le rythme du téléfilm est par conséquent un peu long, l'histoire n'étant pas basée sur l'action et les péripéties pleines de fureur. C'est ma version favorite.
Dans ces deux versions, le moment où Fanchon dévoile son héritage signe son entrée dans une vie "aisée et honorable" et ferme le bec à ceux qui lui reprochaient sa pauvreté.
-La version de 2004 est agréable à regarder, portée notamment par Jérémy Regnier dans le rôle de Landry, Mélanie Bernier dans celui de Fadette, Richard Boringer en père Barbeau et Annie Girardot dans celui de la mère Fadet. Mais l'histoire n'a plus grand chose à voir avec le roman, vidée d'une bonne part de sa substance, notamment le reflet de la vie de l'époque : l'importance des événements sociaux par exemple, ou encore la relation entre les deux frères qui passe au second plan. Madelon n'est pas volage, mais une fiancée jalouse. A la fin, les deux amoureux s'enfuient à cheval, aucun héritage ne vient leur permettre de gagner leur position. Cette version se regarde agréablement, ne serait-ce que pour ses bons acteurs mais il n'y a plus dedans que quelques morceaux du roman original. J'ai été outrée de voir les deux amoureux consommer leur amour alors qu'il n'en était surtout pas question de le faire avant le mariage dans le livre, et Sylvain être malade non pas à cause des fièvres, mais avoir été tabassé par Landry...
A voir pour faire son opinion. Je ne sais pas si vous êtes comme moi, mais quand j'ai lu un bon livre, j'ai très envie de voir comment il a été porté à l'écran.
Bien sûr, tout n'est pas absolument présent dans ces adaptations ; certains personnages secondaires disparaissent, comme un ami de Landry, Cadet Caillaud, qui abandonné par Manon, finira par épouser la petite soeur de celui-ci, Nanette.

Fadette est un personnage marquant. C'est une personnalité féminine forte. A défaut d'émancipation, ce qui n'était pas d'actualité à cette époque, elle cherche, en plus de l'amour, à se faire respecter et à faire le bien autour d'elle, à travers ses dons de guérisseuse. Elle force les gens de son village à changer d'opinion vis à vis d'elle et à reconnaitre qu'elle est une fille honnête et honorable. Landry lui-même évolue, échappe à la vision sociale un peu étriquée qu'on lui a inculquée, se montre même capable de soigner à son tour grâce au savoir partagé avec Fadette.
Ce classique est très agréable à lire, il n'a pas la dureté naturaliste d'écrivains ultérieurs Je me demande ce qu'aurait été cette histoire sous la plume d'un Zola ou d'un Maupassant. Sous la plume de George, on est transporté dans un monde qui, bien qu'ayant des limites assez obtuses, nous donne envie de le connaitre et de le comprendre.
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