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4,05

sur 4948 notes

Critiques filtrées sur 4 étoiles  
D'abord cette couverture. Quelle beauté !

J'avoue que déjà, j'ai un parti pris. L'envie de lire ce livre.

Après, j'avais peur du roman feel good un peu trop évident.

Au final, ce livre est un bonbon.

Alors oui, l'auteur prend quelques raccourcis un peu faciles pour expliquer certaines situations. Oui, c'est une histoire très jolie mais pas très réaliste. Oui, parfois ça dégouline un peu de bons sentiments …

Un peu trop sucré ...

Une fois qu'on a dit ça, on peut aussi se dire qu'on a passé un chouette moment d'optimisme et vu le résumé, je me disais que c'était pas gagné. Un livre qui commence par un accident de skate et qui plonge un enfant dans le coma, on est pas au nirvana !

J'ai souris aux tribulations de cette maman confrontée au pire. Elle m'a touché dans sa jolie démarche.

Alors, oui, définitivement, ce livre est un bonbon.

C'est sucré, c'est coloré, c'est vivant dans cette fameuse chambre aux merveilles.

Un joli livre qui se lit vite pour une lecture rafraîchissante au soleil un après-midi d'avril.
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Tout d'abord, la couverture très colorée m'a guidée lors du choix de cet ouvrage à la médiathèque, je n'ai pas lu la quatrième de couverture ..

Mais alors quel livre lu d'une traite pratiquement entre deux orages !

Une histoire à priori tragique qui commence par un drame , Louis, 12 ans, traverse la rue à fond avec son skate .
Un camion le percute de plein fouet.
Pronostic réservé à l'hôpital Robert.D. Louis est tombé dans un coma profond....
Thelma, sa maman désespérée trouve un carnet sous le matelas de son fils.
Il y a dressé la liste de toutes ses «  merveilles » , c'est à dire les expériences qu'il aimerait vivre au cours de sa vie .
Thelma entreprend de les accomplir à sa place ....culotté ! vivre les rêves d'un gamin de douze ans ...

.

Que d'invraisemblances au sein des tribulations de cette maman! notamment un voyage à Tokyo , toucher des seins , monter dans un taxi et hurler «  Suivez cette voiture! » , et bien d'autres situations complètement dégantées , loufoques , à pleurer de rire, de bonheur, ou de désespoir .
C'est un livre sympathique , léger et tendre , malgré la gravité du sujet....




Une espèce de conte à dormir debout: sucré , fondant comme un bonbon, pétri de situations tristes et d'autres à pleurer de rire , attendrissant .....dégoulinant de trop bons sentiments .

Malgré tout , j'ai passé un bon moment décalé, original , pas du tout réaliste, drôle, inattendu, bouleversant, optimiste, bien loin de mes lectures habituelles ...
Parcours initiatique, rocambolesque à souhait , pari fou d'une mère et d'une grand- mère , n'oublions pas cette chère Odette...


Un livre rafraîchissant vite lu, qui peut ne pas plaire à tout le monde, à lire seulement pendant les vacances , à l'ombre, à la plage ou à la campagne .
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Louis, un ado de 12 ans se fait percuter par un camion. Son pronostic vital est engagé. En faisant le ménage dans la chambre de son fils, sa mère découvre sous le matelas, son carnet des merveilles. Un carnet dans lequel il énumère toutes les expériences qu'il aimerait réaliser avant de mourir. Pour donner envie à son fils de revenir, elle décide de réaliser elle-même ses expériences et lui montrer tout ce qu'il est en train de manquer en restant dans le coma. Elle va pour cela sortir de sa zone de confort.
Ce livre est une pépite qui explose de toutes les couleurs comme le montre la couverture. Elle est très représentative du roman. J'aime le style d'écriture, j'aime les histoires qui nous transmettent des leçons philosophique sur la vie, j'aime les moments où Louis nous interpelle et me fait sentir dans l'histoire, … je pourrais continuer comme ça longtemps, le mieux c'est de le découvrir par vous-même.
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Louis, 12 ans, monte sur son skate et avale le bitume qui file devant lui, direction le brunch familial avec sa mère.

Alors que Thelma est scotchée à son téléphone portable, un choc se produit. Son fils se retrouve inconscient après avoir été percuté par un camion à l'angle d'une rue.

Dans le coma, les médecins n'osent pas encore se prononcer sur l'avenir de l'adolescent. Il faut attendre, patienter. Oui, mais pour Thelma, le temps est compté. Il faut qu'elle agisse.

C'est en parcourant le carnet de son fils, découvert dans sa chambre, qu'elle va avoir une idée : lui donner l'envie de vivre, de se battre.

C'est la sublime couverture colorée et le titre qui ont tout de suite attiré mon attention. Ayant brièvement parcouru la quatrième de couverture, je me suis littéralement plongée dans la lecture avec plaisir.

Première fois pour moi que je tente l'aventure avec un livre audio. Et je dois dire que j'ai été conquise. La voix de Sophie Duez est très agréable à entendre. Mon trajet en voiture pour aller travailler s'est amélioré. Au lieu de chercher indéfiniment une station de radio qui diffuse des morceaux de musique que j'apprécie ou bien de tomber sur une actualité parfois déprimante, là je n'avais plus qu'à écouter l'histoire.

Le seul problème, c'est que je n'ai pas pu prendre en note les passages que j'appréciais. Je me voyais mal conduire et écrire sur mon carnet en même temps ;) Heureusement que vous êtes là… j'ai pu relever deux ou trois citations grâce à vous.

Pour en revenir au roman, c'est bien écrit. L'auteur a eu la délicatesse de ne pas faire sombrer son histoire dans le pathos. Merci beaucoup :) Je n'ai pas versé une seule larme, mais j'ai ressenti beaucoup d'émotion.
Vive les livres audio, et au suivant !
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Thelma et Louis

Dans la veine des romans feel good, Julien Sandrel raconte le combat d'une mère pour guérir son fils tombé dans le coma à la suite d'un accident. Sa technique peu conventionnelle –concrétiser les rêves de l'adolescent – va faire merveille.

Si le plus célèbre vers d'Horace est souvent cité mal à propos, il pourrait figurer en exergue de ce roman lumineux. Car c'est bien la philosophie exprimée avec Carpe diem, quam minimum credula postero (Cueille le jour, et ne crois pas au lendemain) que l'auteur a traduite dans La chambre des merveilles. Un choix judicieux, car l'histoire de Thelma et Louis a déjà trouvé preneur dans plus de vingt pays avant même de paraître en France. Un véritable exploit pour un premier roman.
Tout commence un matin comme les autres, lorsqu'il faut jongler avec les horaires, un fils que ne veut pas se lever, les premiers messages professionnels auxquels il faut répondre et le stress qui s'installe.
Louis, douze ans, file sur son skate, casque vissé sur les oreilles. Il se rend avec sa mère chez sa grand-mère. Thelma est en conversation avec son supérieur quand soudain, elle entend un bruit sourd: « C'est un camion. Je redresse la tête et le temps se fige. Je ne suis qu'à une centaine de mètres mais la rumeur des passants est tellement forte que j'ai l'impression d'être déjà sur place. Mon téléphone se brise sur le sol. Je hurle. Ma jambe se tord, je tombe, me relève, ôte mes stilettos et cours comme je n'ai jamais couru. »
La vie s'arrête. Ambulance, urgences, hospitalisation. Dans un état second, Thelma ne veut croire ce qu'un médecin vient lui annoncer. Son fils est dans le coma et il est impossible de faire un diagnostic quant à ses chances d'en sortir.
Je vous laisse imaginer le choc.
Pour Thelma, il n'y a dès lors plus que la vie de Louis qui importe. La liste de ses priorités change du tout au tout. Elle abandonne une carrière qu'elle a pourtant solidement construite pour rester au chevet de son petit garçon. Car elle se sent coupable, se dit qu'elle aurait dû passer plus de temps avec son fils.
Julien Sandrel a eu la bonne idée, face à un tel drame, de construire son récit à deux voix. Car Louis prend aussi la parole. En nous racontant les informations que sont cerveau lui transmet, il nous donne l'espoir qu'un jour peut-être il pourra s'en sortir et confirme aussi que l'intuition de sa mère est la bonne. Même s'il ne réagit pas, il entend ce qui se passe autour de lui.
Aussi quand Thelma découvre dans la chambre de son fils un carnet rassemblant la liste de tous ses rêves, elle va décider de les réaliser et de les lui faire vivre par procuration. « La carotte, la motivation? Tout ce qui était noté dans le carnet. Ce carnet était un concentré de futur. Ce carnet était rempli d'expériences que Louis rê- vait de vivre, de promesses de joie, de " trucs cool " comme il l'écrivait lui-même. Ce carnet était une promesse de vie.
Le mode opératoire? J'allais partir à la rencontre des rêves de mon fils, les vivre pour lui, les enregistrer, en audio et en vidéo, et les lui faire partager. J'allais en prendre l'engagement solennel. Je ne pourrais ni revenir en arrière ni le décevoir. Je ne savais pas s'il y avait un ordre défini, et je ne voulais pas que tout ait l'air préfabriqué. Il faudrait donc que je découvre le programme au fur et à mesure. le résultat escompté? Que mon fils se dise merde c'est quand même pas possible que ce soit ma darne qui fasse tout ça à ma place. Et qu'il ouvre les yeux. »
La tâche n'est pas aisée, mais une promesse est une promesse. Elle va tout d'abord devoir se rendre au Japon, pratiquer un stage de football ou encore s'élancer pour la course The Color Run à Budapest. Bien entendu, on laisse vite de côté le vraisemblable pour s'attacher aux côtés drôles et émouvants de ces différentes étapes. On va admirer l'infirmière qui la soutient dans son combat – on ne dira jamais assez le rôle essentiel du personnel médical – et Isa, la jeune fille dont son fils est amoureux. Et c'est ainsi que la salle de réanimation va devenir La chambre des merveilles. On se laisse volontiers emporter par ce roman qui, sous couvert de parcours initiatique, pose de vraies questions et qui, comme le dit Bernard Lehut, nous «fera pleureur de bonheur».
Lien : https://collectiondelivres.w..
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Cela faisait très longtemps que j'avais envie de lire ce roman et quand j'ai vu passer la bande annonce du films avec Alexandra Lamy (que j'adore) je m'y suis attelée car je n'aime pas voir le film avant de lire le livre.
Le pitch est simple, Louis un ado est renversé par un camion alors qu'il faisait du skate. Camion 1 Louis 0. Alors qu'il est plongé dans le coma et que les médecins ont décidé de le débrancher dans un mois s'il n'y a pas d'amélioration, sa mère Thelma trouve un carnet dans lequel il a écrit des choses à réaliser, des rêves...
Ecouté en version audio, j'ai bien aimé. Je n'aurais pas aimé un roman où je pleure de A à Z (surtout qu'avec moi c'est facile).
Alors oui ça peut sembler pas très réaliste, on peut trouver des facilités (l'argent n'est pas un problème par exemple).
Mais j'ai passé un très bon moment. Cette maman qui se met à réaliser les rêves de son gamin, je trouve ça touchant. On ne sait pas comment on réagirait dans cette situation. Thelma est persuadée que si elle réalise les rêves de Louis elle pourra lui raconter ses exploits et lui montrer comment la vie est belle.
Le roman est souvent drôle. Cette chambre des Merveilles est une jolie idée et une leçon d'optimisme.
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Inutile de préparer une boîte de mouchoirs en ouvrant ce roman.
Bien que traitant du drame le plus effroyable qui puisse arriver à des parents, l'auteur évite avec brio de tomber dans le pathos.

Lorsque Louis est renversé par un camion, sa maman pense devenir folle de chagrin. le pronostic vital est engagé, l'enfant est dans le coma.
A bout de souffrance, Thelma découvre le carnet sur lequel Louis a noté ses rêves et malgré les difficultés elle décide de les réaliser à sa place.
Louis ressens les émotions du fond de son coma, il s'amuse et s'étonne des comptes-rendus de ces incroyables défis relevés avec tant de passion.

« Je ne reconnais plus ma mère. C'est elle bien sûr, mais en plus ouvert, plus gaie, plus détendue, plus drôle. Et aussi en plus sincère, plus expressive.
C'est ma mère en mieux ».

J'ai craint le pire en voyant arriver dans l'histoire l'entraîneur de foot au charme fou. Allions nous partir dans une bluette à l'eau de rose ?
Mais non, ce piège là, l'auteur l'évite également.
J'ai tout aimé dans cette histoire, les personnages secondaires sont attachants, le corps médical exemplaire d'humanité et de disponibilité.

Je suis d'autant plus étonnée de mon ressenti, que généralement je déteste ce genre de littérature gluante de bons sentiments, mais là tout fonctionne.

L'écriture est sobre, sans fioriture inutile. On ressent bien sûr le chagrin, la peur mais aussi l'espoir, la volonté de vaincre.

C'est drôle souvent, c'est plein d'espoir et ça fait du bien !

Merci à Calmann-Lévy et à NetGalley.

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Explosion de couleurs sur la couverture, explosion d'émotions à l'intérieur.

Pour son premier roman, Julien Sandrel s'est attelé à nous conter ce qui ressemblait à une idée casse-gueule. Raconter ce qu'il se passe durant le premier mois de coma du jeune Louis, 12 ans, pronostic vital engagé. Un sujet sombre porté par une idée formidablement lumineuse : sa mère va lui faire vivre par procuration tous ses rêves d'adolescent, pour tenter de stimuler son réveil avant qu'il ne soit trop tard.

Il est donc possible de faire sourire et même rire, de toucher, d'émouvoir grâce à l'histoire de personnages au bord du gouffre. Sacré numéro d'équilibriste, que l'auteur réussit avec talent. Son roman me fait penser au bijou qu'est Dieu me déteste de Hollis Seamon, avec cette manière de parler d'un sujet grave tout en utilisant un ton léger.

Sans pathos et sans oublier de nous faire régulièrement revenir les pieds sur terre, ce roman est une sucrerie, parfois acide, qui se déguste rapidement (certains le liront sans doute d'une traite).

Julien Sandrel a eu une idée brillante (pas étonnant que les droits du livre se soient arrachés partout dans le monde, bien avant sa sortie). Imaginez les « merveilles » qu'un ado de 12 ans rêve de vivre et imaginez sa mère (genre working girl, une vraie battante) les réaliser à sa place, en se filmant. Scènes décalées garanties, drôles et poignantes, tristes aussi mais jamais totalement plombantes. le funambule Sandrel reste bien arrimé à son fil.

C'est aussi grâce à son écriture directe, plaisante et parfois truculente, que l'écrivain emplit son récit de chaleur humaine. Alors que le sujet avait de quoi faire froid dans le dos, il arrive à le rendre positif. Pas larmoyante, mais pleine d'émotions, cette lecture est une belle respiration, même si le sujet reste grave et sa fin totalement incertaine. L'auteur grossit parfois le trait, pour mieux revenir à la réalité, en bon acrobate. Et puis, on se sent très proche de ces personnages, on s'y attache vraiment.

Pour ma part, je regretterais juste que l'auteur n'ait pas poussé encore plus loin son concept en or. Il y avait la place pour rajouter quelques scènes mémorables. On n'est jamais rassasié avec ce genre de friandise.

La chambre des merveilles est un récit qui fourmille de vitalité, sacrément paradoxal avec un gamin dans le coma et une mère qui n'avait plus d'autre vie que le boulot. Julien Sandrel a réussi à écrire une belle histoire, sans être donneur de leçon, et qui est pourtant une formidable leçon d'optimisme et de volonté.
Lien : https://gruznamur.wordpress...
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Je pense que parfois, nous, lecteurs, sommes trop exigeants et intransigeants avec ce que nous lisons - et cela vaut pour moi également - on se fait parfois une idée fixe sur l'ouvrage que nous allons découvrir car influencé par la 4e de couverture ou les avis divers à son sujet.
Il est bon parfois de se laisser guider, embarquer et de prendre tout simplement l'histoire pour ce qu'elle est, telle que l'auteur a voulu nous la livrer. Bien sûr, il est admis de ne pas adhérer à un style d'écriture qui ne nous correspond pas et rend la lecture périlleuse, mais pour la trame, nous devons essayer de nous garder de tout jugement de valeur quant au chemin emprunté par l'auteur pour nous conter son histoire - je sais qu'il est parfois difficile de rester objectif tant la lecture est une affaire subjective.
Je dis cela car j'ai lu des avis très tranchés sur ce roman, des adjectifs comme "niais" "fade" et "pas réaliste" reviennent souvent dans les commentaires aux avis négatifs. Certes, il est peut-être niais et peu réaliste mais il me semble qu'il n'a pas la prétention à se ranger dans la catégorie documentaire/essai mais plutôt fiction, et n'est-ce pas le but ultime d'une fiction? sortir d'un cadre réaliste ? Tout le monde en conviendra. Quant au fade, rien ne l'est justement, tout est sur le ton de l'humour, du seconde degré et de l'exagération.
Alors, prenons un peu de recul parfois.... et osons admettre qu'il n'y a pas que des oeuvres poignantes, bouleversantes, inoubliables, intellectuelles, il y a aussi celles qui permettent de s'évader, de juste passer un bon moment. Et les circonstances de nos vies vont nous faire adhérer à l'un où l'autre style, c'est là qu'intervient la subjectivité littéraire de tout un chacun.

Ce roman se classe dans la trame du "feel good", malgré un sujet censé être très dur, le coma du petit Louis suite à un accident, il est raconté avec une certaine légèreté et beaucoup d'humour, un second degré voulu par l'auteur. Lorsqu'on a accepté cette vision particulière du sujet, on ne peut qu'adhérer à l'histoire un peu farfelue qui nous est présentée. Si par contre on s'attend à un découlé classique d'un tel drame avec son flot d'émotions il vaut mieux passer son chemin, ce n'est pas du tout ce genre de roman.
Il y a toutefois quelques chapitres et parties un peu plus sérieux - l'introspection de Thelma la maman où les états d'âmes de Louis - qui permettent d'ajouter un rythme plus lent au récit et d'enrichir le drame subit par les protagonistes d'une dose d'émotions. Un mélange en quelque sorte d'autodérision et d'exploration du soi, de ce que l'on peut perdre et de ce à côté de quoi on passe dans notre course effrénée pour la vie.

J'admets que quelques événements du livre sont un peu tirés par les cheveux mais qu'importe,
l'intérêt littéraire de ce roman tient au fait de s'évader complètement, personnellement après 2 lectures basées sur des faits réels et dont les sujets étaient très difficiles, cela m'a fait un bien fou cette dose de légèreté assumée, ce roman est arrivé à point nommé.
J'ai beaucoup souri, j'ai même ri, finalement j'ai passé un très bon moment tout comme à la lecture de son 2e roman "La vie qui m'attendait", Julien Sandrel reste très cohérent dans son écriture et c'est tout à son honneur.
Une belle histoire, touchante, pleine d'espoir et de bons sentiments, ça fait du bien dans un monde réel confronté à tant de violence. Rêvons un peu...
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Un livre qui se lit très facilement et qui est une belle leçon de vie .
J'ai été émue par cette histoire, émue par Thelma, cette mère dynamique et moderne qui élève seule son fils et qui essaie de faire du mieux qu'elle peut .
Cette histoire nous touche car elle correspond tellement bien à ce que l'on ressent quand on est une mère active et perfectionniste dans notre vie .
A trop être par monts et par vaux , on loupe l'essentiel et on passe à côté de moments inoubliables et cette mère en est la preuve .
Cette histoire nous montre la complexité de nos vies, envie de tout faire ,de profiter de tout, de nos enfants, de nos amis, de voyager, de performer dans notre travail, mais en fait c'est compliqué d'avoir le temps de tout faire et de tout faire bien...
Où on se coupe en 4 ou on décide de faire des choix , il n'y a pas 36 solutions 😊
L'exemple c'est cette mère si aimante pour son fils mais tellement éloignée de lui par le peu de temps qu'elle lui accorde. Elle découvre avec surprise les rêves de son fils en lisant son cahier des merveilles qu'elle trouve en paressant dans sa chambre, seule et désespérée ...
J'ai adoré découvrir les rêves de Louis, des rêves d'adolescents, plein de spontanéité et de joie, il a envie de découvertes et d'aventures, et il aime sa mère et sa grand mère plus que tout et il aimerait tant qu'elles fassent la paix .
Et finalement un mal pour un bien car il aura fallu passer à côté d'un drame pour que tout bascule et que Thelma réalise qu'elle passait à côté de son fils pour un boulot qu'elle n'appréciait en fait que moyennement et elle réalisera enfin que sa mère lui manque et qu'il est temps de savoir pardonner .
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