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les cancres de Rousseau est un peu comme un roman coup de poing qui permet de se rapprocher de certaines réalités dont on parle beaucoup et de prendre à contre-pied les clichés sur les habitants des cités

On découvre dans ce livre une bande d'amis dont l'un deux est le narrateur, Djiraël. Ils sont lycéens dans une banlieue francilienne et tentent de vivre leur vie de Terminale tant bien que mal malgré les épreuves que la vie familiale impose à chacun. Que ce soit Sacha, Jazz, Rania, Armand, Doumam ou Djiraël, chacun a sa personnalité propre et l'auteur a pris soin de donner à tous une place importante dans le livre. J'ai adoré découvrir ces personnages développés qui se démarquent tous à un moment ou à un autre. Aucun n'est à l'ombre par rapport aux autres et c'est assez rare pour ne pas être souligné.

Venons-en à l'intrigue, qui est bien fournie ! J'avoue que j'aime bien ces romans qui traitent de l'année de terminale car la vision du lycée et de cette année spéciale qui y est montrée est toujours différente. Ici, c'est dénonciation en force et j'ai adoré ça. L'éducation nationale est remise en question, à travers l'humanité touchante de certains personnages et le mépris obtus et irrémédiable qu'affichent d'autres. Mon coeur s'est serré plusieurs fois à la lecture de ces clichés des gens de la cité issus de l'immigration face aux petits français propres sur eux qui vont réussir dans la vie, mais je ne doute pas malheureusement qu'ils soient vrais dans certains lycées.

Djiraël est un personnage particulièrement fort. Fort par ce qu'il a vécu et fort pour ses convictions. Cela ne veut pas dire néanmoins qu'il est sans défaut tel le Robin des bois moderne ou qu'il représente le type du héros parfait. Il agit aussi pour son intérêt, commet des erreurs et c'est une sorte d'exercice pour nous lecteurs que de lui pardonner puisqu'on doit garder à l'esprit que tout le monde en fait. Je ne pense pas qu'il y ait une morale particulière que l'auteur a voulu faire ressortir de son livre, néanmoins il y a des moments forts qui m'ont marqué. Certains événements finaux sont juste géniaux !

Il s'en passe des choses en 331 pages et, si j'ai parfois trouvé que certains scènes traînaient un peu en longueur ou que Djiraël en faisait un peu trop, la plupart des situations sont drôles à souhait et montrent toute l'ingéniosité des personnages. Je ne connaissais pas du tout Insa Sané avant recevoir ce livre-là et je suis très contente d'avoir pu faire cette découverte qui alterne avec brio entre légèreté et sérieux, en dénonçant sans tomber dans l'excès. J'étais ulcérée (carrément, ouais) quand j'ai vu que l'histoire s'arrêtait là, puis j'ai réalisé qu'il y avait une suite écrite avant ce roman-là, Sarcelles-Dakar. Il n'y a pas fauté, je la lirai aussi !

C'est un livre qui montre : que le racisme est toujours bel et bien là, que ceux qui partent avec un désavantage peuvent réussir quand même, que la solidarité c'est beau, qu'il faut toujours essayer de comprendre plusieurs points de vue et ne pas rester concentré sur soi. Les cancres de Rousseau est un roman qui réussit à faire sourire malgré la réalité à laquelle il réfère, un de ces romans indispensables pour comprendre notre réalité, pour ne jamais tomber dans le jugement de ceux qu'on croit différents.
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On retrouve avec plaisir l'univers de la "comédie urbaine" d'Insa Sané, et notamment le personnage de Djiraël, deux ans avant "Sarcelles Dakar".
Ce roman se déroule au coeur des préoccupations d'une bande de copains, durant leur de terminale, année charnière s'il en est.
Ce volet est plus léger que les autres, sans doute parce que les personnages sont plus jeunes. Je l'ai trouvé un peu moins aérien, la plume un peu moins travaillée que ce à quoi l'auteur nous avait habitués.
Mais cela reste un bon cru, qui donne envie de relire Sarcelles Dakar !
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Si vous voulez faire lire à vos ados quelque chose qui leur ressemble, si vous voulez du roman jeunesse qui sort des sentiers battus du cliché « banlieusard », si vous voulez vous fendre la poire un bon coup avec des sales gosses irrévérencieux, insolents, intelligents et drôlement attachants, si vous voulez découvrir un style différent et fort, Les Cancres de Rousseau est le roman qui vous faut.
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L'année de Terminale est une année charnière pour repenser son parcours et se projeter dans l'avenir.

Pour Djiraël et sa bande d'amis, elle est significative de leur envie de porter leurs valeurs au-delà de leur cercle. C'est pourquoi, pour en faire une année inoubliable, le jeune homme choisit de se présenter à l'élection de président des délégués.

Il s'agit à la fois de faire main basse sur l'argent disponible afin d'insufler plus de vie dans l'établissement et d'assouvir des projets plus personnels.

Car Djiraël et ses copains vivent en banlieue et sont souvent victimes de préjugés et de discriminations et chacun doit supporter le poids de l'espoir de sa famille en terme de réussite scolaire.

Une aventure d'une année où il faudra convaincre, les siens et les autres, s'organiser, prendre ses responsabilités et gérer à la fois ses sentiments et les émois du corps.

Une fresque bien écrite, avec des moments émouvants et des moments burlesques, qui nous interroge sur le regard que nous portons sur l'école, les jeunes, la banlieue.

A lire !
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Entre l'humour et le drame se glissent des notes de poésie, à la fois tendres et incisives. Une chose est sûre, nous avons là un auteur engagé qui, en plus de nous faire passer un bon moment de lecture, nous invite à porter un regard tout autre sur ces cancres dont personne ne veut. Ces jeunes désabusés, qui ont soif de vivre et de réussir, n'ont peut-être pas les bonnes clés et peut-être qu'ils ne s'y prennent pas de la bonne façon, mais ils essayent de s'en sortir. Nous les suivons donc à travers leurs galères, grâce au point de vue du personnage principal : Djiraël. Et la galère, lui, il connaît ça ! Il faut dire aussi qu'il sait très bien se mettre dedans, sans l'aide de personne…


Les réflexions autour de ces jeunes de banlieues amènent le lecteur à réfléchir et à considérer les choses autrement. Personnellement, il n'y a pas de « tours » ni de banlieues près de chez moi (je vis dans un village) alors tout ce que je peux faire c'est imaginer les vies qui s'y croisent. Grâce à ce livre, j'ai une image plus nette du milieu dans lequel évoluent ces jeunes. J'ai eu du mal à m'attacher aux personnages et à m'identifier à eux, tout simplement car nous sommes trop différents. Et ce n'est pas un mal, car ce n'est pas, je crois, le but de ce roman. L'auteur nous dresse un portait hauts en couleur de cette jeunesse, avec leurs hauts, leurs bas, les problématiques communes à tous les adolescents à cet âge – les relations et le Bac notamment – et aussi celles qu'ils héritent malgré eux. Car l'adolescence n'est déjà pas facile à la base, alors entre les problèmes de « clans », les problèmes familiaux et le peu de moyens qu'ils ont à leurs dispositions, cela se complique d'autant plus !

Djiraël, notre jeune cancre va se retrouver dans des situations compliquées, parfois tristes, parfois amusantes. Si je ne me suis pas attachée à lui, comme je l'ai expliqué plus haut, j'ai aimé avoir accès à ses pensées. D'un côté nous voyons l'image qu'il veut renvoyer aux autres : jouer les durs, fanfaronner même quand ça ne va pas… Et de l'autre, nous avons les fêlures et les sentiments qu'il essaye de masquer. Une vraie mise en texte de ce monde où bomber le torse et donner de la voix sont des mécanismes de survie.

En conclusion : Une comédie urbaine qui fait office de préquelle aux autres romans d'Insa Sané, où l'on retrouve d'ailleurs Djiraël. Une lecture intéressante et instructive !
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L'auteur propose avec ce nouveau titre une "comédie humaine" qui reflète les cultures urbaines contemporaines. On retrouve des personnages à la suite de Sarcelles-Dakar, du plomb dans le crâne, Gueule de bois et Dady est mort. J'avoue, je suis moins fan de la nouvelle maquette proposée chez Sarbacane.
Ici, on est au coeur de la cité avec leur code d'honneur et leur façon d'exprimer leurs joies, leurs peines, leurs rêves. On a envie d'écouter ses espérances d'adolescents tout en déplorant que les adultes ne les écoutent pas davantage.
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J'ai eu du mal à entrer dans le petit monde de Djiraël et de sa bande. C'est comme si je débarquais dans une histoire en cours, peut-être parce que ce roman est le préquel de quatre autres. L'écriture est truffée de jeux de mots un peu trop systématiques pour être pertinents. Et je n'arrivais pas à m'attacher à ce héros fanfaron qui passe son temps à élaborer des plans douteux pour se faire de l'argent facile ("Cette soirée n'avait été organisée que pour garnir mes poches") et ne brigue des responsabilités dans son lycée que dans l'intérêt de son "Komité" : "On était devenus des politiciens de la basse extraction".

C'est quand Djiraël commence à évoquer son "daron en carton" que j'ai senti le personnage évoluer. La carapace se fendille et les sentiments se dévoilent. L'adolescent souffre de l'absence de cet homme qui voyage tellement de par le monde qu'il ne le considère absolument pas comme un père. du coup sa mère est exigeante pour deux. Il ne partage rien avec son frère aîné et les petits ne sont que des ombres. Dès lors on comprend l'importance des "soces", la complicité et l'entraide qui les unissent : "On veillait les uns sur les autres". On comprend que dans cette cité de la banlieue parisienne, Djiraël et les siens ont "toujours progressé avec les moyens du bord". Surtout, ils subissent au quotidien les préjugés liés à leurs origines socio-culturelles : "J'étais convaincu qu'il me faudrait bien plus que des rêves pour réussir, dans un bled qui ne me considérait que par le prisme de mes origines, quoi que je fasse".

Or Djiraël et sa bande sont loin d'être "des petits voyous". L'adolescent est régulièrement qualifié d'intelligent par ses professeurs, même si son insolence lui vaut bien des sanctions. Ses potes le considèrent comme un leader naturel même si lui reste lucide : "Ce n'était pas demain que les petits, les faibles, les jeunes auraient leur mot à dire sur la manière dont devait fonctionner la Cité. Mais au moins, on s'était poilés !". Plus encore que les autres, Djiraël doit imposer sa place, lui qui n'est arrivé en France qu'à l'âge de sept ans : "Moi je décrétais qu'il était temps de foutre à poil les lois et les règles, et de mettre à nu les failles d'un univers qui faisait de nous des faibles!".

Cependant ce n'est pas en jouant "la victime des cités" que l'on peut convaincre... de même, côté adultes, il s'agit de "leur offrir des solutions plutôt que de chercher perpétuellement à les charger"... Excédé, Djiraël laisse peu à peu tomber sa désinvolture pour la révolte : "Je pourrais soulever des montagnes, les gens comme lui ne verraient toujours en moi que l'enfant au bonnet d'âne". Une révolte qui passe par des engueulades, des bagarres, des ruptures. de la frustration : "J'étais ulcéré de ne jamais pouvoir aider les miens faute de pouvoirs; de ne jamais réussir à faire entendre ma voix faute de légitimité. A force d'être faible, issu d'une minorité si invisible, je n'avais aucun moyen de hurler contre l'injustice". de la colère, aussi : "Etre noir, c'est pas une couleur, c'est un statut".

Ajoutons à cela des préoccupations adolescentes telles que le bac à passer, un professeur investi à défendre et une vie sentimentale chaotique à gérer, et l'on comprend mieux le bouillonnement intérieur de Djiraël ! Cette année de Terminale sera pour lui synonyme d'introspection et il en ressortira un Djiraël nouveau, "moins narcissique" et déterminé à "détruire le chacun-pour-soi". "OK le programme qu'on s'était fixé n'avait pas été tout à fait respecté" mais il pourrait "dire à Maman qu'elle avait eu raison de me faire confiance, et montrer à Papa que j'avais réussi en dépit de son absence".
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Sarcelles, en 1994, cette année sera exceptionnelle pour Djiraël, car il entre en Terminale et il se retrouve dans la même classe que tous ses copains : Sacha, Jazz, Rania, Armand, Doumam et avec leur professeur préféré comme prof principal : Monsieur Fèvre, le seul qui s'intéresse d'abord aux élèves avant de s'intéresser à leurs résultats !
Djiraël est un élève intelligent, mais il en fait le strict minimum. Il a du coeur et il promet à ces potes une année inoubliable.
[...]
Lors de cette dernière année qu'ils vont passer tous ensemble, Djiraël va devoir prouver qu'il est devenu un garçon responsable, il organisera avec la bande une grande fête pour le lycée, mais pas seulement…
Le lecteur pourrait être gêné par le langage assez cru et le style parlé du livre, mais les nombreux personnages sont si attachants qu'on oublie le vocabulaire parfois fleuri…
Lien : https://aproposdelivres.word..
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J'ai beaucoup aimé ce livre et pourtant, excepté un ou deux, je ne me suis pas attachée aux personnages. Tatiana m'est apparue comme une manipulatrice, Rania, une pleurnicheuse. Djiraël se cache un peu trop à mon goût derrière le côté noir de banlieue pour justifier ses combines à la limite de la légalité, quand il ne franchi pas carrément la ligne. La mère de Djiraël, que j'appréciais au début, est vite tombée dans mon estime quand elle reproche à son fils de n'avoir que 13 de moyenne comme s'il avait ramené un 4 et quand elle lui ordonne de cesser de se battre pour ses idées. En fait, elle et son mari, dont on se demande de quel droit il ramène sa fraise, n'étant jamais là plus d'une semaine d'affilée, semble conseiller à leur fils de ne jamais montrer d'émotion mais en même temps de faire profil bas, de s'écraser… ce n'est pas ma conception de l'éducation. Si j'avais un fils, je préférerais le voir s'élever contre l'injustice, quitte à repasser un examen un an plus tard, plutôt que de la voir ramper devant ceux qui se croit au-dessus de lui parce qu'ils sont nés du « bon » côté de la barrière.
Le proviseur, et surtout le CPE, devrait être traduit devant un conseil de discipline. Je l'ai pensé dès le début du livre quand le CPE essais, à mots à peine couverts, d'influencer le vote des élèves quant à la nomination du délégué des délégués, et mon sentiment n'a fait que se renforcer au fil de ma lecture.
En revanche, j'ai beaucoup aimé Mr Fèvre, qui est un prof comme tout le monde aimerait en avoir. Côté ados, j'ai bien aimé Maceo « jazz » ainsi que Sacha, même si j'ai grincé des dents devant certaines de ses décisions.
Ce livre est la preuve qu'on peut aimer un bouquin, vraiment l'apprécier, sans pour autant accrocher avec les personnages et leur personnalité.
La fin est parfaite, avec une pointe d'amertume mais qui fait bien passer le message qu'il est rare de gagner sur tous les tableaux, même quand on est dans son bon droit, et qu'il faut savoir lâcher sur certaines choses pour en obtenir d'autres plus importante.
Un petit point reste en suspension, à la toute fin, mais comme ce point concerne un personnage que je n'ai vraiment pas apprécié, ça m'a laissée complètement froide, j'ai préféré me concentrer sur la fin de l'histoire, sur l'amitié qui lie ces adolescents.
J'ai vraiment apprécié ma lecture, encore plus que si je m'étais attachée aux personnages. Parce que quand on aime d'entrée de jeu les personnages, on peut dire que la moitié du chemin est fait pour l'auteur. Même quand l'histoire a quelques défauts, il y a ce sentiment envers les personnages qui font pencher la balance sur « j'aime ». Dans le cas, où comme ici, je n'ai pas franchement d'affinité avec les personnages, il faut que l'écriture et l'histoire soient quasiment sans défaut pour que le texte fasse mouche. Et c'est exactement ce qu'il s'est passé ici, l'histoire est tellement forte et bien écrite que la personnalité des personnages en devient secondaire, pas pour l'histoire elle-même, mais pour l'appréciation qu'on va en faire.
Il semblerait que d'autres romans d'Insa Sané portent sur ces mêmes personnages (ou leur entourage, j'ai cru voir un résumé où le personnage principal serait le petit frère de Djiraël) et c'est donc avec plaisir que je retrouverais la plume de l'auteur dans un avenir, je pense, assez proche.
Petit bonus, après l'extrait, je vous mets le lien vers une interview de l'auteur.
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Merci à Sarbacane et à Babelio de m'avoir permis de découvrir ce livre.
Quand j'ai choisi ce roman dans le cadre de la Masse critique liée à la jeunesse, je pensais que j'allais m'embarquer dans une histoire très axée sur notre système scolaire et sur la manière dont les "cancres" vivent leurs années de "cancres". Si cet aspect est abordé pour un personnage, ce texte dépasse largement ce cadre.
Ici, sont débattus les grands principes qui gouvernent nos vie d'Hommes. C'est ainsi que j'ai aimé : ce professeur qui se bat pour que ses élèves soient d'abord reconnus comme jeunes et pas seulement comme élèves ; ce personnage principal qui dit tout haut ce que tout le monde pense tout bas, mais qui n'ose pas dévoiler ses sentiments à la fille qu'il aime ; cette mère qui déborde d'amour ; ce groupe d'élèves qui apporte tout son soutien à ce professeur que le système veut mettre de côté.
Tous ces bons sentiments ne sont pas abordés dans le cadre d'un contre de fées. Ils sont mis en parallèle avec la dureté de la vie, dureté qui n'est pas simplement imposée à ces personnages mais qu'eux-mêmes provoquent.
Si j'ai aimé toutes les thématiques abordées dans ce livre et la subtilité avec laquelle cela est fait, j'ai moins apprécié le style d'écriture utilisé pour faire parler les personnages. Certes le choix de ce vocabulaire rend l'atmosphère plus réaliste, mais parfois j'avais l'impression de lire une langue étrangère. Je pense que ce barrage ne m'a pas permis de rentrer totalement dans l'histoire.
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