Le Sorceleur, tome 4 : Le temps du mépris

Quatrième tome des aventures du sorceleur. Mais dans ce tome, il n'est pas le personnage central. C'est Ciri.
Cette jeune fille va vivre de sacrées aventures et pas des plus reposantes.
C'est un bon tome mais comme dans les précédents, je trouve qu'il manque un petit quelque chose pour en faire vraiment un très bon livre : du souffle épique.
J'ai du mal à vraiment m'inquiéter pour les personnages. A aucun moment, je n'ai de doute sur leur faculté à s'en sortir.
Et c'est bien dommage.

J'avais eu du mal avec le tome 3 car le changement de format de l'auteur induisait des lenteurs assez déplaisantes dans le récit. On ne peut nié tout de même que celui-ci s'améliore néanmoins le ralentissement de rythme lors des conflits politiques m'a grandement déplu au point de me faire mettre en pause cette lecture un bon moment.
Je ne met pas en doute la nécessité de ces passages mais les rendre un peu plus court ou les espacer par des passages d'action aurait permis une lecture plus agréable.

Mais ce tome n'a pas que des défauts, la fin est particulièrement prenante, le récit de Ciri est rempli de péripéties. Et l'univers est toujours aussi immersif et adulte, on ne s'en lasse pas !

Avis mitigé pour ce quatrième tome de la saga du Sorceleur.

Ayant beaucoup aimé les trois premiers tomes, j'ai vraiment eu l'impression de régresser avec celui-là.

L'intrigue avance et les conflits politiques se font plus présents. L'auteur nous fait découvrir progressivement tous leurs enjeux, de nombreux personnages font leur entrée et le monde s'élargit largement. C'est ce qui m'a valu d'être largement perdue : j'ai rapidement confondu tous les personnages et eu besoin de télécharger une carte du monde pour m'y retrouver.
Le rythme est également très varié, le roman alterne entre de courtes scènes d'actions et de longues scènes de développement de personnages secondaires. Ce rythme a rendu ma lecture assez saccadée et difficile.

Malgré tout, j'ai pris plaisir à suivre Ciri, qui prend une grande place dans ce tome : son développement avance, elle évolue et continue de se chercher.

Je poursuivrais tout de même avec plaisir la saga, en espérant que l'intrigue politique se clarifie dans les tomes suivants. J'ai également envie de continuer à suivre les trois personnages principaux, que j'apprécie.

Avec ce tome 4 du Sorceleur, on continue sur le format roman initié par le tome 3. L'intrigue s'étoffe, prend de l'ampleur et gagne en complexité avec toute une dimension politique où les jeux de pouvoir, les stratégies militaires et les complots sont à l'honneur. C'est d'ailleurs souvent difficile de s'y retrouver parmi les nombreux noms de personnages et de lieux mentionnés.

L'écriture est détaillée et poétique avec une part imagée mais aussi très sensorielle qui se focalise sur les cinq sens. le langage est assez soutenu, parfois grandiloquent. C'est agréable à lire et parfait pour l'immersion même si certains dialogues verbeux s'éternisent. L'histoire avance doucement et manque parfois de rythme. Par moments il ne se passe pas grand-chose, je me suis un peu ennuyée mais il y a toujours beaucoup d'enjeux dans des scènes et conversations en apparence anodines.

Mes personnages favoris sont clairement Ciri et Geralt, dont la relation est très touchante. Geralt est malheureusement trop peu présent à mon goût par rapport aux tomes précédents. L'histoire se concentre en effet sur Ciri, sur son rôle à jouer, ses questionnements ainsi que sa capacité à survivre dans ce monde hostile grâce à ses entraînements de sorceleuse et de magicienne.
Lien : https://www.instagram.com/p/..

L'auteur nous propose un quatrième tome un peu long et plat... On sent qu'on approche de quelque chose mais... Ça traîne...
Malgré tout, on est tenu par l'envie de savoir où tout cela va aller et ce qui va se passer pour les personnes qu'on suit depuis quelque temps déjà.

Je dénonce pour commencer : quelques passages dans ce livre sont relativement ennuyants. Tous (et je répète, TOUS) les personnes féminins sont des traitresses, à la limite de la nymphomanie, ou si ça ne va pas jusque là, sont loin d'êtres sympathiques (on ne voit pas Nenneke dans ce livre, et très peu Triss). Et le dernier chapitre du livre (ceux qui savent, savent), est juste … N'en parlons pas. Bruh. Ugh. AAAAH.

Bref, passons.

Le reste du livre, donc.
Eh bien si on laisse de côté le sexisme patent et ce dernier chapitre épouvantable … C'est mon livre préféré pour l'instant avec The Last Wish ? On a de la politique vicieuse, des alliances qui tournent mal, des morts, des bastons, du drama, de l'amour, bref, tout pour faire un bon livre. Encore une fois, je mets un bémol sur le fait qu'on suive plus Ciri que Geralt (dans une saga qui s'appelle The Witcher ? DONNEZ MOI PLUS DE WITCHER). Peut-être dans les prochains ?

Encore un excellent livre. L'histoire progresse. Très différent de l'idée que je me faisais de ce qu'un livre sur le witcher serait.
Bien que la série se nomme "le Sorceleur" il n'est pas le personnages le plus important de l'histoire. Il y a plusieurs personnages principaux dont on suit l'histoire.

La vraie histoire du Sorceleur commence dans le tome 3 et continue dans celui-ci. le personnage principal a beau être Geralt de Riv, Sorceleur de son état, le personnage le plus important reste Ciri. C'est ce personnage que j'aime le plus et j'ai été déçu qu'elle ne soit pas beaucoup présente au début du livre. Pour simplifier, je n'ai pas aimé la première moitié du roman mais beaucoup aimé la seconde. Dommage qu'il faille attendre plus de 200 pages pour retrouver tout ce que j'aime dans cette saga.

Ciri et Geralt sont bien présents, même Yennefer mais ils ne sont que spectateurs des intrigues politiques du moment. Je n'ai pas aimé cette partie parce qu'elle intègre énormément de nouveaux personnages. Un sommet de magiciens a lieu et tous sont conviés pour discuter du sort du monde. Tous les magiciens sont là mais aussi des nobles. Ils sont tous loyaux envers un roi différent ce qui amène l'intrigue politique que j'ai le moins appréciée de tous les livres que j'ai pu lire. Je ne suis attaché à aucun pays en particulier, même les personnages me laissent indifférents. Leur querelle ne m'intéresse pas, surtout qu'on sait exactement l'enjeu depuis longtemps. Aucune surprise, un conflit va éclater. Je me suis donc ennuyé pendant cette première partie, mais la seconde a su me convaincre de continuer la saga.

Une fois que le conflit a éclaté, tout va très vite et l'histoire redémarre du bon pied. J'ai même été étonné de la façon donc le conflit s'est déroulé et s'est conclu. Assez inattendu et un brin encourageant pour la suite. C'est à ce moment précis qu'on se rend compte que tout ce qui s'est passé avant cet événement n'est que le prologue de la suite de l'histoire. Prologue dans le sens où tout était fait pour faire monter la pression à cet instant précis. J'ai l'impression que l'histoire démarre seulement maintenant, après ce conflit si important.

Cette seconde partie m'a beaucoup plu parce qu'elle met surtout en avant le personnage que je préfère, à savoir Ciri. Cette enfant qui a tant souffert a enfin grandi et est enfin laissée sans un chaperon. Ni Geralt ni Yennefer ne sont derrière elle et elle peut enfin se débrouiller seule. Montrer tout ce dont elle est capable. C'est elle le point fort au niveau des personnages. C'est même elle le personnage principal selon moi. Ciri est la clé. Son aventure solo m'a conquis et j'ai hâte d'en lire plus dans le prochain volume.

Un quatrième tome en demi teinte. Une première partie centrée sur de la politique et la seconde avec enfin de l'action.
Lien : https://lesinstantsvolesalav..