Le Sorceleur, tome 4 : Le temps du mépris

Un quatrième opus troublant. Après l'avoir terminé je ne sais même plus de quoi il résulte tellement il est hors du temps et de la dynamique créée par les 3 premiers.
Gérald veille sur Ciri tout comme Yennifer, Ciri s'échappe, se perd, est retrouvée, est kidnappée, est délivrée et voici 410 pages de résumées.
Entre sorceleuse et magicienne, son coeur balance, peut-être deviendra t-elle une sorcelienne ou une magileuse.
En espérant que le 5ème reviendra dans trame laissée par la trilogie précédente.

J'adopte une position plutôt mitigée par rapport à ce tome, pour lequel j'ai éprouvé quelques difficultés à m'y immerger.
Le premier tiers ne m'a pas posé de problèmes, mais lorsque par la suite, et très rapidement, une foultitude de personnages s'invite à la fête, il devient presque impossible de suivre les récits de chacun, encore plus de tenter une compréhension de l'intrigue globale, si tant est qu'il y en ait une.
Ce tome me laisse sur l'impression que l'auteur explore plusieurs idées pour voir un peu quelles sont celles qui prennent le mieux. Comme s'il ne savait trop ou aller, il propose plusieurs axes, en explore vite fait les possibilités et fait ensuite un tri, pour ne garder finalement que l'axe autour de Ciri, et son rôle, lié à celui du Sorceleur, dans la guerre qui est maintenant bien avancée.
J'ai également l'impression que l'auteur est en train de perdre la maîtrise de son roman, ou qu'il ne l'a pas encore obtenu... Il se cherche, il cherche une ligne conductrice, qu'il ne trouve pas. Ou à contrario, tout est déjà prêt, mais tellement touffu, confus, qu'il perd son lecteur.
Dans ces conditions, il est difficile de se dire si on va continuer la série, d'autant qu'il reste 4 tomes. Continuer, c'est faire le pari que l'auteur ne nous trimballe pas pour rien, que la suite lui permettra de dévoiler tout son talent, et de nous livrer une histoire digne des grands récits de fantasy.
Pour ma part, j'ai entamé le tome 5, en ces temps de confinement sanitaire.
Profitez en, posez vous dans votre fauteuil avec un bon bouquin ( ou une tonne de bouquins plutôt, vu comme c'est parti...!), et surtout soyez prudents, vigilants... et intelligents... prenez soin de vous et des autres...

"Le Sorceleur, tome 4 : le Temps du mépris" de Andrzej Sapkowski, constitue une nouvelle étape dans la saga du Sorceleur, offrant un récit dense et captivant. Publié en 1995, ce livre poursuit les aventures de Geralt de Riv dans un monde de fantasy sombre et complexe. Bien que certains lecteurs puissent avoir des réserves, ce tome approfondit les relations entre les personnages tout en développant les enjeux politiques et magiques de l'univers créé par Sapkowski. L'auteur continue de déployer son talent pour la création de dialogues percutants et pour la construction d'intrigues pleines de rebondissements. Malgré les opinions divergentes, "Le Temps du mépris" contribue à enrichir la série en explorant de nouveaux thèmes et en élargissant les horizons de l'histoire. Ce livre demeure ainsi une lecture recommandée pour les amateurs de fantasy en quête d'aventures palpitantes et de personnages mémorables.

Dans ce tome, un évènement vient bouleverser la vie de nos personnages au cours d'un rassemblement de magiciens.
Le récit devient alors distant avec nos amis : Yennefer, Ciri et Géralt de Riv et pourtant nous sommes au coeur de la bataille. Les épées s'entrechoquent, les flèches fusent et les sorts crépitent ; difficile dans cette atmosphère brouillonne de s'y retrouver avec les noms des nombreuses personnes ; qui fait quoi et surtout, qui attaque qui car il y a de la trahison dans l'air !
Vers la fin du livre, je me demande pourquoi Ciri ne réagit pas lors d'une scène avec la bande des Rats.
Malgré cela, je reste attaché à cette histoire et j'ai hâte de les retrouver dans le prochain tome.

Un tome assez facile à lire, comme les précédents. Pourtant je n'ai pas été emportée, immergée dans l'univers de Geralt, qui d'ailleurs manque de présence, ou même me parait un peu gniangnian...
Je me suis perdue au milieu des complots politiques et des personnages multiples : Qui est avec qui ? Qui veut quoi ? Qui attaque qui ? Etc....
Alors certes, le personnage de Ciri dévoile un peu plus ses origines et ses capacités et la fin laisse présager qu'elle n'est peut-être pas aussi innocente que cela, ce qui est troublant mais que j'apprécie...
Mon impression générale est tout de même que ce tome m'a apporté beaucoup de confusion...
Je vais même faire une pause sur cette saga, pour prendre plus de recul avec mes sentiments de déception à sa lecture pesante.

J'adore cette saga. Elle est gorgée d'humour, de magies, de créatures fantastiques, de magnifiques paysages et de personnages géniaux!
Malheureusement, la lecture audio n'était pas le bon choix pour celle-ci, je suis complètement passée à côté... Je ne sais pas si c'est ce tome qui est en dessous, mais j'ai été beaucoup moins emportée par le récit, l'aventure et l'intrigue. J'ai tout de même beaucoup aimé l'évolution de Ciri et je suis toujours aussi émerveillée par la plume de l'auteur !

Après trois tomes plutôt introductifs, ça y est, il se passe des trucs avec plus de conséquences ! Heureusement, je n'ai pas attendu trop longtemps après le tome 3 pour lire ce livre, car le découpage de l'intrigue est vraiment bizarre, et on nous plonge direct dans le bain des intrigues politiques commencées dans le tome précédent, sans rappel, pour un point d'orgue en milieu de tome, et après… une nouvelle histoire, qui ne se finit pas et que j'imagine se continuer linéairement dans le prochain tome. Il en resort un drôle de rythme dans ce livre, mais ça se lit néanmoins tout seul.

J'ai cependant toujours autant de mal avec les magiciennes qui ont autant de profondeur que des portes-fenêtres : hiii un homme se balade dans notre assemblée, mettons nos boobs en avant et regardons Yen de travers façon collège… La relation Geralt-Yen est toujours aussi artificielle et sans intérêt également. Et si je trouvais Ciri mieux esquissée, ce tome m'a laissée dubitative sur certains points dans lesquels je ne la reconnaissais pas ( et c'est sans compter qu'il a fallu que l'auteur lui fasse subir un viol, ce bon vieux passage obligé de l'héroïne de fantasy dont je me passerais bien…).

M'enfin bref, ça se lit bien, c'est efficace. Clairement pas la saga fantasy du siècle ceci dit…

Peu de combat avec des monstres dans ce tome, on reste plus dans l'intrigue entre les différents clans, et même les magiciens se trahissent et se déchirent. On se perd parfois dans les personnages . Ciri s'affirme peu à peu, on en sait plus sur elle et sur sa destinée. Je lirai le prochain tome en espérant que Gérald reprenne sa place de héros...

Je poursuis ma lecture de la saga du Sorceleur, gentiment.
Il faut y aller mollo avec cette saga, parce qu'elle souffre d'énormément de défauts, mais aussi de qualités indéniables. Pour ne pas se gâcher le spectacle et tomber dans un gavage répugnant, mieux vaut prendre son temps. Je n'aurai pas énormément de choses à dire sur ce tome, mais donnons le gros du ressenti...

On s'ennuie malheureusement beaucoup dans la première partie du roman. Suivre Ciri n'est décidément pas aussi marrant que Geralt, et c'est interminable. Cela permet à Sapkowski de déployer ainsi la toile géopolitique qui s'apprête à sous-tendre la suite des évènements, mais cela ne suffit définitivement pas à exciter le lecteur. Il n'y a pas que du mauvais, heureusement, et on sourira des facéties de la jeune fille au discours du Yennefer mais aux manières de sorceleuse.
Cette fameuse "géopolitique", si elle complexifie de façon bienvenue l'histoire un peu lisse de Geralt et Ciri, reste tout de même très floue. On peut toujours souligner, comme dans les tomes précédents, un défaut de repères temporo-spatiaux qui, lorsque l'on n'a pas joué aux jeux, est assez dommageable.

La convention des magiciens vient changer sacrément la donne: on assiste enfin à de l'action, et pas des moindres. L'intérêt du lecteur est de nouveau piquée, et l'enchaînement des évènements nous conduira sans encombre à la fin de ce tome. Et le pari est assez réussi, puisqu'on veut effectivement connaitre la suite...
On peut également se réjouir du retour du couple dysfonctionnel au possible "Geralt/Yennefer", qui prête à sourire constamment, ou encore de Jaskier qui est pour le coup un très bon personnage secondaire. Geralt reste quant à lui bien brossé, cohérent avec les tomes précédents, et on peut se le souffler: il tient une grande partie de la saga sur ses seules épaules.

Bref, "Le temps du mépris" est un roman assez déséquilibré, difficilement concevable en-dehors de la saga qu'il intègre. L'intrigue reste d'envergure modeste mais parvient à convaincre le lecteur peu demandeur qui finira d'adhérer à Sapkowski pour le beau personnage de Geralt.

L'aventure poursuit son chemin, tranquillement. Sans atteindre le niveau d'une grande fantasy, c'est plutôt plaisant à suivre. A l'exception peut-être de l'atmosphère finale bien entachée…

M'est avis que l'aura des jeux-vidéos déteint beaucoup sur cette lecture. C'est par le biais de connaissances acquises en jouant que j'aborde cette saga et je me demande si sans ce background vidéoludique, j'apprécierais autant cette lecture.

J'ai quand même hâte de découvrir vers où nous emmène l'auteur et au vu du rythme frénétique avec lequel j'attaque l'ensemble de ces romans, ce devrait être pour bientôt.