AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet
3,65

sur 1431 notes

Critiques filtrées sur 4 étoiles  
Un livre particulièrement clair, ce que regrettera par la suite Jean-Paul Sartre.
Y est expliqué ce qu'est l'existentialisme.
Cette pensée qui remet au goût du jour le libre-échange...
Et l'angoisse qui va avec.
Mais s'y soustraire serait faire preuve de mauvaise foi.
Être un salaud, en langage sartrien...
Commenter  J’apprécie          20
Pour s'introduire à la philosophie, ce livre est efficace. Il est un classique, la pensée existentialiste va de paire avec Clément Rosset et s'oppose à Sigmund Freud, il est court et facile à la lecture. le personnage de Sartre m'horripile, sa rédaction me plaît sans pour autant que je ne la trouve incroyable, mais sa pensée philosophique est à lire, à mon sens, au moins une fois dans sa vie en tant qu'elle est inspirante.
Commenter  J’apprécie          00
Intéressant, ce n'est pas un livre qu'il a écrit mais un discours qu'il a prononcé, de base il voulait pas le publier. Il explique de manière assez claire l'existentialisme sartrien, mais je l'ai lu deux fois. La première fois je n'avais rien compris, étant donné qu'il y a du vocabulaire philosophique je ne connaissais pas comme le déterminisme, ce qu'est l'essence (l'existence precede l'essence), le marxisme... Puis je l'ai relu pour rendre un projet dessus et j'ai mis compris, je m'étais renseignée sur les notions compliquées. Y'a quelques moments où je ne comprends pas encore totalement puisque parfois j'ai eu l'impression qu'il se contredisait, mais tout est un jeu de nuances. Intéressant pour découvrir cette doctrine, passionnant, mais comme premier ouvrage de philosophie il peut manquer un peu de vocabulaire et nécessite un peu d'aide.
Commenter  J’apprécie          00
« Je voudrais ici défendre l'existentialisme contre un certain nombre de reproches qu'on lui a adressés ». Ainsi débute L'existentialisme est un Humanisme, et sans vouloir vous le dévoiler, celui-ci est bien défendu…

Cet essai est le premier que je lis pour essayer de comprendre la philosophie sartrienne, et il faut dire qu'il a de nombreuses qualités indéniables.

L'auteur nous expose les points essentiels de sa réflexion qui emportent la conviction, de façon accessible.
Chaque idée est imagée de façon concrète, chaque idée à sa suite logique de sorte que nous lecteurs, savants ou profanes, somment éclairés sur un chemin tout tracé jusqu'à la dernière page.
Si je vous dit « l'existence précède l'essence » ou « le sentiment se construit par les actes qu'on fait », cela est bien flou pour un lecteur ignorant, mais avide de connaître la pensée de Sartre (je l'avoue, moi-même).
Mais grâce à des comparaisons et des analogies tel que le fameux coupe papier, ou bien le dilemme du jeune fils (comprendront les lecteurs), les idées se révèlent logiques et compréhensibles.

Ainsi, ce raisonnement est plus que surmontable. Sartre avait compris que la vulgarisation « est une arme de combat ». Cet essai est en quelque sorte le manifeste de sa philosophie, ne l'oublions pas. Une philosophie politisée (en particulier dans la deuxième partie de l'essai), peut-être trop? Au lecteur de définir sa préférence.
Commenter  J’apprécie          810
Ce petit livre très commode a une étonnante postérité. Étonnante parce qu'il a été publié sans l'accord de Sartre, qui le trouvait « mauvais » et pourtant, c'est bien peut-être l'ouvrage de philosophie le plus connu et le plus lu de Sartre.
Il me semble que ce texte a fait autant de bien que de mal au sartrisme. En effet, s'il a permis à un grand nombre de lecteurs de découvrir la philosophie en général et celle de Sartre en particulier (grâce à sa simplicité) ; cette simplicité a eu également beaucoup d'effets négatifs. J'en veux pour preuve les commentaires publiés ici : certains trouvent les thèses de Sartre dépassées, mal développées et non justifiées. Comme si Sartre s'était levé un matin et aurait écrit « Je pense ceci et cela », sans l'argumenter. Et, c'est ce qui ressort à la lecture de L'existentialisme est un humanisme : des thèses séduisantes ou rebutantes mais dans tous les cas, non justifiées.
Cela permet même à de nombreux lecteurs d'être condescendants à l'endroit de Sartre, l'accusant de n'avoir rien compris aux déterminations sociales qui pèsent sur nous. Comment le leur reprocher ? Puisque L'existentialisme est un humanisme n'explicite pas ces notions et n'explique pas, au fond, ce qu'est la liberté de l'homme : l'ouvrage la suppose et jamais ne la défend. J'ai vu et entendu quantité de gens affirmer que la philosophie de Sartre est nulle. Citant ce texte à l'appui.
Alors voilà, à tous ceux qui pensent que la philosophie est nulle, inutile, surcotée, vieillie etc., sachez qu'il ne s'agit ici que d'une faible version des positions de Sartre, davantage explicitées dans L'être et le néant (1943). Et concernant les déterminations sociales, Sartre les a étudiées dans la Critique de la raison dialectique (1960), ne renonçant d'ailleurs pas à la liberté de l'homme. J'encourage nos chers lecteurs condescendants qui affirment que Sartre n'a rien compris à rentrer plus profondément et honnêtement dans la philosophie de Sartre et à lire ces ouvrages, qui réviseront sûrement leur jugement hâtif et ignorant.
Je mets un 4/5 pour remonter sa note, mais je ne conseille pas vraiment sa lecture, sauf si on a compris que ce n'était pas la version définitive, achevée et justifiée de la philosophie de Sartre.
Commenter  J’apprécie          00
Dans l'existentialisme est un humanisme, Jean Paul Sartre nous offre de manière courte, tout en restant précis, une introduction à ses principales thèses existentialistes.

Il parvient, en peu de pages, à démontrer en quoi consiste l'existentialisme, mais également à répondre aux différentes contradictions qui lui sont apporté et qui ont été explicitées dans l'exergue de son essai. En peu de pages, il réussit, grâce à des phrases courtes mais marquantes, à expliquer sa pensée. Il nous dit tout d'abord que « L'existence précède l'essence », et que l'humain n'a pas été pensé, mais qu'il doit se penser et se construire lui-même. Il atteste que « l'homme n'est rien d'autre que ce qu'il fait », en somme, il n'est que son projet, ses actes. Il est donc libre, mais responsable de ce qu'il fait. Nous serons donc responsable de l'entièreté de notre vie, qui est en somme, l'entièreté de nos actes. L'homme est « condamné à être libre », mais cette responsabilité, ne plaît pas à ceux qui préfèrent se trouver des excuses, les sortes de Candide, qui nous explique que les choses sont comme elles sont et que ce n'est pas de leur faute. le refus de sa propre responsabilité qui implique ainsi l'humanité toute entière est désignée par Sartre comme de la mauvaise foi.
L'existentialisme est donc une philosophie d'action et d'actes. Sartre démontrera par des exemples que choisir notre prisme de morale n'est que parole, et que dans le concret, les morales ne peuvent pas correspondre toujours à la réalité. Seul l'existentialisme, seul les actes définiront la morale. Ce n'est pas vous qui vous laissez guider par la morale, mais vous qui définissez cette morale par les actes. Il nous explique que le lâche n'est pas lâche car il a un tempérament de lâche, mais bien, car il a agit en lâche, et les actes sont notre responsabilité ; le lâche est responsable de ses actes de lâcheté. Dès lors, on peut comprendre pourquoi de nombreuses personnes sont effrayées de cette responsabilité et préfèrent trouver refuge dans le déterminisme ou autres croyances. de plus, Sartre atteste que ceux qui décident de ne pas choisir, choisissent aussi. Ceux qui demandent aux autres de choisir pour eux, choisissent en réalité également. Personne ne peut donc échapper à sa responsabilité .

L'existentialisme est donc, par essence une philosophie humaniste car la responsabilité de l'homme est au centre de tout. Quoi de plus humaniste qu'une philosophie où l'action de l'homme est la plus importante ? Quoi de plus humaniste qu'une philosophie où l'homme n'est pas maître de son destin, mais est son propre destin ? Quoi de plus humaniste qu'une philosophie ou personne ne décide de ce que l'homme sera, hormis lui-même ? Quoi de plus humaniste enfin qu'une philosophie où l'homme n'est jamais une fin en soi, car l'homme se construit perpétuellement ?

Ainsi, l'existentialisme est un humanisme répond selon moi parfaitement aux questions posées, aux contradictions sur la philosophie Sartrienne. Toutefois, on pourra revenir sur certaines digressions, notamment sur la condition humaine, qui sont tellement dans l'idée que cela s'éloigne d'une philosophie d'actes. On pourra aussi reprocher le manque de réelles transitions, ce qui nous amène à penser que cet essai manque de structure. Nous avons l'impression que tout est lâché d'un coup, sans réel cheminement logique, ce qui donne une impression d'un essai alambiquée et qui s'égare parfois. de surcroît, le dialogue à la fin ne mène selon moi, pas à grand-chose. Des montagnes de paragraphes pour n'en extraite que des petites roches.
Commenter  J’apprécie          50
Un très bon endroit pour débuter avec Sartre. À travers des phrases limpides, justement utilisés et concises, l'on est introduit aux idées de Sartre sur l'existentialisme, un concept controversé, en ce sens que de nombreux philosophes s'en font une idée divergente de celle des autres. C'est néanmoins avec la définition que Sartre établit dans cet essai que l'existentialisme tel qu'on le connait aujourd'hui est défini. Je recommande donc cette lecture, qui est sans doute la moins ardu de ce philosophe, si l'on ne prend pas en compte ses prétentions artistique.
Commenter  J’apprécie          60
Alors là, attention souvenir ! Ma prof de français de lycée ne voyait que par Sartre. Il faut dire que dans les années 80, l'existentialisme était à l'honneur. Elle nous avait presque convaincus du bien fondé de cette philosophie. Je me souviens avoir lu le livre facilement, rapidement et même relu. Ce qui était rare pour un bouquin de philo. Bon ! Il faut bien avouer que quarante ans plus tard, l'existentialisme me laisse un peu perplexe. On n'existe et se réalise uniquement par nos actes. En gros c'est un peu l'idée qu'il m'en reste. Peut-être un peu réducteur mais c'est l'idée. Bien après j'ai lu « Les mains sales ». La notion de la Résistance, du lâche, du salaud… m'ont un peu plus éclairé pour finir avec la vison du philosophe en mai 68. C'est marrant maintenant que j'y pense, notre prof évoquait très peu Camus. Pourtant, il me semble que Camus, existentialiste, a mieux vieilli que Sartre.
Commenter  J’apprécie          341
Très court essai qui explique la théorie de l'existentialisme, ou "l'existence précède l'essence". J'en recommande la lecture, même à ceux qui n'ont aucune formation en philosophie, car il est très accessible et permet, à tout le moins, de se poser des bonnes questions.
Commenter  J’apprécie          10
Voilà bien longtemps que je n'avais pas lu un livre de philosophie ! Exercice néanmoins intéressant.
Le format du discours m'a convenu , j'ai trouvé que les idées étaient globalement exprimées clairement.
Sur le fond ,je ne vais pas me lancer dans une critique profonde de ce courant philosophique. Il me plaît car il met la responsabilité de l'homme au centre. Néanmoins, il me semble oublier des pans entiers de l'humanité : soumission à un régime, mécanismes psychologiques, pressions sociales etc. Je serai intéressée de savoir à quel point ce courant est imprégné de la seconde guerre mondiale. Il semble en effet que Sartre cherche à ne trouver aucune excuse pour les personnes ayant collaboré. Ce qui peut clairement se comprendre...
Commenter  J’apprécie          70




Lecteurs (5140) Voir plus



Quiz Voir plus

L'oeuvre littéraire et théâtrale de Jean-Paul Sartre

Dans Huis Clos, l'enfer c'est...

Les oeufs
Les autres
La guerre
Les voisins

8 questions
348 lecteurs ont répondu
Thème : Jean-Paul SartreCréer un quiz sur ce livre

{* *}