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Arlette Elkaïm-Sartre (Éditeur scientifique)
EAN : 9782070329137
108 pages
Gallimard (23/01/1996)
3.64/5   1381 notes
Résumé :
L'auteur a développé les idées fondamentales exprimées dans ce livre à l'occasion d'une conférence faite au "Club Maintenant". Il l'a répétée en privé pour offrir aux adversaires de sa doctrine la possibilité d'exprimer leurs objections.

Dans les pages précédentes, on aura trouvé le texte des différentes intervention ainsi que les réponses de l'auteur.
[édition NAGEL]

"Beaucoup pourront s'étonner de ce qu'on parle ici d'humanisme... >Voir plus
Que lire après L'Existentialisme est un humanismeVoir plus
Critiques, Analyses et Avis (81) Voir plus Ajouter une critique
3,64

sur 1381 notes
J'ai dit deux gros mots en refermant le livre, ce qui est mauvais signe chez moi : )
Soit Sartre a fumé la moquette, soit il est pédant, soit je ne comprends rien et mon cerveau est défaillant.
Bon, j'ai lu une dizaine de livres de philo que j'ai tous appréciés, mais là, non !
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Au début, ça part bien, il définit l'existentialisme comme philosophie où l'existence humaine ( naissance ) précède l'essence ( les projets de l'homme ), alors que pour le coupe-papier, c'est le contraire : on sait à quoi il va servir avant de le façonner.
.
Mais après, c'est flou, embrouillé contradictoire, rempli de phrases péremptoires et de certitudes non démontrées, de pirouettes, et il y a trop de « passages du coq à l'âne », c'est-à-dire de manque de transitions, et même d'incohérences.... et je dirais aussi : de mauvaise foi.
Lisez-le, vous me direz si je me trompe ! Ou plutôt, non : il n'en vaut pas la peine.
Un si « grand » bonhomme : c'est triste.
Par exemple, un des nombreux passages flous :

« Nous n'avons jamais discuté le fait que, constamment, l'homme est un objet pour l'homme, mais réciproquement, il faut, pour saisir l'objet comme tel, un sujet qui s'astreigne comme sujet. »

Vous comprenez quelque chose, vous ?
Un exemple de contradiction :

p92 « L'existentialisme n'admet pas la vérité de l'histoire ».
p106 « Les hommes dépendent de l'histoire ».

A la fin, il y a un dialogue avec Pierre Naville, intellectuel communiste et sociologue, donc, quand même pas n'importe qui, et il est capable de lui répondre des petites phrases sèches comme :

« Cela ne veut rien dire  »
« Absolument pas »....avant de repartir dans sa nébuleuse, son flou pas artistique.
.
Voilà.
.
J'avais lu « Le mur » et des nouvelles que je n'avais pas appréciées.
La vie de Sartre me semble aussi brouillonne que ses écrits, et encore plus sa parole qui suit dans le dialogue qui conclut le livre.
Né dans le XVIè, de parents aisés, d'une famille comportant plusieurs polytechniciens, Sartre est un brillant élément, mais un jeune farceur, quelque part surdoué. Il est sur tous les fronts littéraires, roman, théâtre, essais.
Ça ne m'étonne pas qu'il copine avec Boris Vian, après guerre. Deux surdoués qui prennent la vie comme une farce. Celui-ci le met en scène dans « L'écume des jours » sous le nom de Jean Sol Partre.
Bon, « L'existentialisme est un humanisme » est publié à la fin de la guerre.

Sartre crée peut-être « l'existentialisme », inspiré par Descartes et Heidegger, alors que Nietzsche et d'autres parlaient de philosophie existentielle.. JPS est sans doute profondément marqué par l'attitude des collabos, et c'est sans-doute à eux qu'il fait allusion quand il écrit :

« Les uns qui se cacheront, par l'esprit de sérieux ou par des excuses déterministes, leur liberté totale, je les appellerai lâches ; les autres qui essaieront de montrer que leur existence était nécessaire, alors qu'elle est la contingence même de l'apparition de l'homme sur la terre, je les appellerai salauds ».

Phrase pleine de rancune, à mon avis, mais quand même assez floue.

Pour en revenir au livre, je pense qu'il a défini clairement et intelligemment l'existentialisme....
Sa notion prioritaire de « liberté » m'interpelle, me convient .. ; avec certaines limites : on ne peut pas être Bakounine, on ne peut pas tout faire !
Sa notion de « responsabilité » est très intéressante, mais je pense qu'on ne peut pas, comme lui, l'étendre à l'humanité entière quand on fait un choix personnel !
« L'homme se construit », ça aussi, j'adhère...

MAIS...
Bien que dans la pratique, il ait pris fait et cause pour les opprimés, son rattachement à l'humanisme n'est pas évident , car JPS n'est pas démonstratif, lie mal ses assertions, je trouve.
De plus il définit
deux humanismes, le sien et celui d'Auguste Comte qu'il traite pratiquement de fasciste ! Non, on ne peut pas accuser les gens gratuitement comme ça !

Ensuite, il a du mal à situer son mouvement par rapport aux autres lignes philosophiques, proche du marxisme, mais pas dans le matérialisme, ni dans la glorification du futur, loin du déterminisme ( de Zola, dit-il ), car tout n'est pas joué [ ok pour ça ], et enfin loin des chrétiens, même de Jaspers, existentiel chrétien, car celui-ci est dans l'espoir de Dieu, alors que Sartre, athée, pense qu'avec ou sans Dieu, c'est la même chose. C'est pour ça que ses adversaires ont qualifié l'existentialisme sartrien de « pessimiste », ce dont il se défend vigoureusement... sans m'avoir vraiment convaincu.
.
Je rajoute mon grain de sel : JPS ne connaissait pas les spirites, mais il est vrai qu'à l'époque, Alan Kardec et ses tables tournantes donnaient l'image de clowns.

Je rajoute deux anecdotes :
-Je me rappelle JPS haranguant les étudiants, sur son tonneau en mai 1968 !
-JPS, perturbé par les cancres au lycée, fut respecté en fin de vie, et en 1980, des dizaines de milliers de personnes ont assisté à son enterrement.
.
Désolé pour la longueur de ma critique : )
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Touche finale : bien que j'aie fait un long laïus, preuve que cet auteur m'interpelle, et me rappelle, en plus euphémique, « Blanqui l'insurgé » au siècle précédent,......
...je préfère les belles Lotus de formule 1 « JPS » ( John Player Special ) au JPS sur lequel je viens d'écrire : )
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J'ai toujours aimé la Philosophie, bien avant de découvrir cette discipline en Terminale; c'est d'ailleurs en partie pour cela que je me suis orienté vers la Terminale Littéraire. La réflexion, la recherche de la vérité, les différents points de vue sur des notions abstraites et difficiles, la cultivation de ses opinions...
Si quelques ouvrages m'ont beaucoup plu, comme « L'Antimanuel de Philosophie » de Michel Onfray, ou le « Discours sur l'origine et les fondements de l'inégalité parmi les Hommes » de Jean-Jacques Rousseau, « L'Existentialisme est un humanisme » de Jean-Paul(-Charles-Aymard-Léon-Eugène) Sartre m'a littéralement bouleversé. Il s'agit probablement de son ouvrage le plus abordable, en tout cas de « pure philosophie » (j'entends par là que c'est exclusivement un ouvrage philosophique, non romanesque comme « La Nausée », ou théâtral comme « Huis Clos ») et qui propose une excellente approche de sa philosophie existentialiste.

« L'existence précède l'essence », une phrase culte, mythique, dont j'ignorais la provenance, prend tout son sens dans cet ouvrage de l'un des auteurs français les plus influents du 20ème siècle (avec Bergson, il est pour moi le plus influent). L'essence se définie par une vérité prédéfinie, Sartre prend l'exemple, dans « l'Existentialisme est un humanisme », du coupe-papier : avant d'être un coupe-papier, cet objet a d'abord été une idée dans la tête de son créateur, quelque chose qui allait se concrétiser, dans son rôle qui lui aurait été donné. Se dire que « l'essence précède l'existence », ce serait se dire que l'homme a été prédéfini, qu'il a d'abord été une idée dans la tête de quelqu'un ; probablement dans la tête de Dieu, ou d'une quelconque autre force supérieure et créatrice. Cependant, la philosophie Sartrienne étant athée, la phrase doit se prendre dans l'autre sens, c'est là que l'on arrive à la célèbre formule « l'existence précède l'essence » ; cela signifie que l'homme naît complètement neutre dans l'existence, ce qui n'est pas sans rappeler ce que disait Heidegger (un philosophe dont Sartre s'inspira beaucoup), « l'homme est jeté dans le monde », rien ne détermine ce que l'homme doit être. L'homme est libre de choisir ce qu'il sera, c'est également là qu'il se distingue de l'animal : l'animal a une essence avant d'exister. Prenons l'exemple du cheval, à peine né, le poulain se lève déjà et broute, il peut même être en mesure de galoper ; son essence est ici représentative de la « loi naturelle » déterminée par son instinct (ce qui n'est pas sans nous rappeler Rousseau et le « Discours sur l'origine et les fondements de l'inégalité parmi les hommes », lorsque le philosophe s'intéresse à la liberté humaine, en faisant la distinction entre l'animal et l'homme). L'homme, lui, se détermine par ses actes, ainsi son essence vient à terme, lorsqu'il meurt. C'est ainsi que Jean-Paul Sartre explique la liberté de l'homme, certes de manière relativement résumé, mais c'est en quelque sorte l'idée principale de l'ouvrage.

Cette conférence est également l'occasion d'approcher un autre concept propre à Sartre : la mauvaise foi. Celle-ci se traduit par le refus de la liberté de l'individu, et donc des responsabilités qu'elle comprend. En effet, l'homme étant libre par ses actes (car l'existence précède l'essence), chacun de ses actes engage sa responsabilité, et engage l'humanité toute entière. Refuser ses responsabilités, c'est refuser sa liberté, et donc faire preuve de mauvaise foi.
Par ailleurs, ces deux idées présentes dans la philosophie Sartrienne font indéniablement penser à l'expérience de Milgram. En résumé, voici en quoi consiste cette expérience : un savant et un élève sont dans deux salles séparées (il s'agit en réalité de comédiens). L'élève est dans une salle, sur une chaise électrique factice reliée à un bouton dans la salle du savant. le savant fait entrer des cobayes (qui ne sont pas au courant de la supercherie) dans sa salle ; il fait réciter une liste de mots à l'élève dans la salle séparée, si ce dernier ne les cite pas dans le bon ordre, le cobaye doit presser le bouton afin d'envoyer de (fausses) décharges électriques à l'élève, d'abord de faible intensité, jusqu'à une intensité mortelle. Arrivée à l'intensité mortelle, la plupart des cobayes refuse d'aller plus loin ; mais le savant leur explique alors qu'il prend l'entière responsabilité de la mort de l'élève. Déresponsabilisé, le cobaye administre la décharge létale.
Si cette expérience vise à évaluer le degrés d'obéissance de l'individu devant une autorité légitime, cela entre bien dans l'idée de la « mauvaise foi » de Sartre. Cela peut également rappeler le cas Eichmann (traité par Hannah Arendt), un officier SS et membre du parti Nazi qui a conduit à la mort de nombreux juifs, déclarant qu'il agit ainsi, car il n'a fait que « respecter les ordres ». Seulement, ce cas Eichmann amène une autre notion : celle du Devoir, et lire Kant peut être plus intéressant et complet pour en percevoir toute la profondeur...

~ Bydie
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Je relis aujourd'hui ce petit manuel philosophique de Jean-Paul Sartre lu il a quelques années déjà et ressenti percutant à l'époque. Il s'avère en être de même au moment présent avec la maturité du lecteur en prime ! Cette redécouverte m'est rassurante et il se dégage toujours encore en moi cette sensation de liberté à la lecture de ces théories s'appuyant sur des démonstrations illustrées d'exemples et de références montrant que l'homme est responsable de son existence , de ce qu'il est et cela que Dieu existe ou pas, quelle que soit sa destinée.
L'existentialisme est une doctrine d'action, foncièrement optimiste, nous sommes les acteurs et les décideurs de notre vie. Une lecture bien structurée avec des mots clé en marge afin de retourner facilement vers l'une ou l'autre notion.
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Alors là, attention souvenir ! Ma prof de français de lycée ne voyait que par Sartre. Il faut dire que dans les années 80, l'existentialisme était à l'honneur. Elle nous avait presque convaincus du bien fondé de cette philosophie. Je me souviens avoir lu le livre facilement, rapidement et même relu. Ce qui était rare pour un bouquin de philo. Bon ! Il faut bien avouer que quarante ans plus tard, l'existentialisme me laisse un peu perplexe. On n'existe et se réalise uniquement par nos actes. En gros c'est un peu l'idée qu'il m'en reste. Peut-être un peu réducteur mais c'est l'idée. Bien après j'ai lu « Les mains sales ». La notion de la Résistance, du lâche, du salaud… m'ont un peu plus éclairé pour finir avec la vison du philosophe en mai 68. C'est marrant maintenant que j'y pense, notre prof évoquait très peu Camus. Pourtant, il me semble que Camus, existentialiste, a mieux vieilli que Sartre.
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Il a le beau rôle Sartre avec son existentialisme. Il tire ce concept de son chapeau à lapins et, tout fier, croyant avoir inventé l'eau chaude, il se donne le privilège de juger ceux qui agissent sans le connaître, ou qui agissent comme s'ils ne le connaissaient pas :


« Les uns qui se cacheront, par l'esprit de sérieux ou par des excuses déterministes leur liberté totale, je les appellerai lâches; les autres qui essaieront de montrer que leur existence était nécessaire, alors qu'elle est contingente même de l'apparition de l'homme sur la terre, je les appellerai des salauds. »


Et lui, Sartre, il s'appelle le philosophe, c'est certain.
Ce n'est pas très propre de se faire néologiseur et d'embrouiller le monde avec des concepts nouveaux, qu'il faut passer les 3/4 du livre à comprendre pour se rendre compte qu'ils sont finalement assez classiques et qu'ils se ramènent à la lucidité d'une responsabilité sans déterminisme (ce qui est en soi assez contestable). Les seules embûches proposées devraient être intellectuelles, pas sémantiques. Heureusement, le livre est court, mais Sartre philosophe est tellement imbuvable que j'ai déjà condamné "L'être et le néant"... pour le moment...
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Citations et extraits (121) Voir plus Ajouter une citation
L'homme est d'abord un projet qui se vit subjectivement, au lieu d'être une mousse, une pourriture ou un chou-fleur ; rien n'existe préalablement ce projet ; rien n'est au ciel intelligible, et l'homme sera d'abord ce qu'il aura projeté d'être.
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L'homme n'est rien d'autre que son projet. Il n'existe que dans la mesure où il se réalise, il n'est donc rien d'autres que l'ensemble de ses actes, rien d'autres que sa vie. D'après ceci, nous pouvons comprendre pourquoi notre doctrine fait horreur a un certain nombre de gens. Car souvent ils n'ont qu'une manière de supporter leur misère, c'est de penser " Les circonstances ont été contre moi, je valais beaucoup mieux que ce que j'ai été ; bien sûr, je n'ai pas eu de grand amour, ou de grande amitié, mais c'est parce que je n'ai pas rencontré un homme ou une femme qui en fussent dignes, je n'ai pas écris de bons livres, c'est parce que je n'ai pas eu le loisir de le faire, etc... Or en réalité, pour l'existentialiste, il n'y a pas d'amour autre que celui qui se construit, il n'y a pas possibilité d'amour autre que celle qui se manifeste dans un amour ; il n'y a pas de génie autre que celui qui s'exprime dans des œuvres d'art. Un homme s'engage dans sa vie, dessine sa figure, et en dehors de cette figure, il n'y a rien.
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Par humanisme on peut entendre une théorie qui prend l'homme comme fin et valeur supérieure. Il y a humanisme dans ce sens chez Cocteau, par exemple, quand dans son récit, Le Tour du monde en 80 heures, un personnage déclare, parce qu'il survole des montagnes en avion: l'homme est épatant. Cela signifie que moi, personnellement, qui n'ai pas construit les avions, je bénéficierais de ces inventions particulières, et que je pourrais personnellement, en tant qu'homme, me considérer comme responsable et honoré par des actes particuliers à quelques hommes.
Cela supposerait que nous pourrions donner une valeur à l'homme d'après les actes les plus hauts de certains hommes. Cet humanisme est absurde, car seul le chien ou le cheval pourraient porter un jugement d'ensemble sur l'homme et déclarer que l'homme est épatant, ce qu'ils n'ont garde de faire, à ma connaissance tout au moins. Mais on ne peut admettre qu'un homme puisse porter un jugement sur l'homme. L'existentialisme le dispense de tout jugement de ce genre: l'existentialiste ne prendra jamais l'homme comme fin, car il est toujours à faire. Et nous ne devons pas croire qu'il y a une humanité à laquelle nous puissions rendre un culte, à la manière d'Auguste Comte. Le culte de l'humanité aboutit à l'humanisme fermé sur soi de Comte, et, il faut dire, au fascisme. C'est un humanisme dont nous ne voulons pas.
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Dostoïevski avait écrit : "Si Dieu n'existait pas, tout serait permis." C'est là le point de départ de l'existentialisme. En effet, tout est permis si Dieu n'existe pas, et par conséquent l'homme est délaissé, parce qu'il ne trouve ni en lui, ni hors de lui une possibilité de s'accrocher. Il ne trouve d'abord pas d'excuses. Si, en effet, l'existence précède l'essence, on ne pourra jamais expliquer par référence à une nature humaine donnée et figée ; autrement dit, pas de déterminisme, l'homme est libre, l'homme est liberté. Si, d'autre part, Dieu n'existe pas, nous ne trouvons pas en face de nous des valeurs ou des ordres qui légitimeront notre conduite. Ainsi, nous n'avons ni dernière nous, ni devant nous, dans le domaine lumineux des valeurs, des justifications ou des excuses. Nous sommes seuls, sans excuses. C'est ce que j'exprimerai en disant que l'homme est condamné à être libre. Condamné, parce qu'il ne s'est pas créé lui-même, et par ailleurs cependant libre, parce qu'une fois jeté dans le monde, il est responsable de tout ce qu'il fait.
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L'homme n'est rien d'autre que son projet, il n'existe que dans la mesure où il se réalise, il n'est donc rien d'autre que l'ensemble de ses actes, rien d'autre que sa vie.
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Jean-Paul Sartre fut l'instigateur d'une forme de psychanalyse existentielle originale peu discutée jusqu'alors. Il existe actuellement de nombreuses techniques de psychothérapie et il n'est pas toujours facile de s'y retrouver. Aussi, l'auteur résume-t-il ici dix principales formes de psychanalyse pratiquées dans le monde, y compris la psychanalyse existentielle de Sartre dont il s'est inspiré dans diverses situations cliniques à l'hôpital psychiatrique. Ces recherches innovantes, qui nous révèlent un « autre Sartre », relèvent ici de l'hommage et du devoir de mémoire et remettent en question certains concepts orthodoxes dominants. Elles portent aussi un regard critique sur cet ensemble très hétéroclite depuis ses tout débuts que l'on nomme à tort « La » psychanalyse.
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Bonnes lectures !
Crédit : Ariane, la prise de son, d'image et montage vidéo
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